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Tout a commencé grâce à Norma, 92 ans. Chaque soir, le cœur serré, le personnel l’entendait dire qu’elle devait rentrer s’occuper de sa mère. Sa mémoire s’effaçait, mais son instinct maternel persistait, touchant profondément John.

Inspiré par cette histoire poignante, il a eu une idée révolutionnaire : transformer l’intérieur de l’établissement en un quartier des années 30-40, époque où ces âmes fragiles ont grandi. Fermez les yeux et visualisez : des façades colorées, des lampadaires d’époque, même le sol recouvert d’une moquette verte imitant l’herbe fraîche.

Le souci du détail est bouleversant. Un ciel artificiel s’illumine et s’assombrit au rythme de la journée, préservant l’horloge biologique de nos aînés. Des odeurs familières et des sons du passé flottent dans l’air, ravivant des souvenirs enfouis.

Chaque jour, des petits miracles se produisent. Un résident reconnaît «sa» rue, un autre retrouve un geste oublié. Les yeux s’illuminent, les sourires réapparaissent. N’est-ce pas ce que nous souhaiterions tous pour nos proches atteints de cette maladie cruelle ?

Le succès est tel que deux nouveaux centres ont ouvert aux États-Unis depuis 2018. On ne peut qu’espérer que cette initiative, mêlant créativité et compassion, traverse bientôt l’Atlantique. Parce que au fond, n’est-ce pas ce que nous voudrions tous : offrir à nos parents et grands-parents un havre de paix où leurs souvenirs les plus précieux restent vivants ?

 

Cette maison de retraite personnalise les chambres en petites maisons de quartier

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