20 faits sur Mata Hari, la danseuse exotique qui devint l’espionne la plus célèbre de la Première Guerre mondiale

Malgré son apparence exotique et son passé mystérieux qui ajoutaient à son attrait à Paris, Mata Hari est née à Leeuwarden, aux Pays-Bas. Elle s’appelait Margaretha Geertruida Zelle à sa naissance.

Son mari, le capitaine Rudolf MacLeod de l’armée coloniale hollandaise, a publié une annonce dans le journal à la recherche d’une épouse. Mata Hari y a répondu et le couple s’est marié alors qu’elle n’avait que 18 ans et lui 38.

Mata Hari a vécu à Java, en Indonésie, avec son mari qui y était en poste. C’est là qu’elle s’est familiarisée avec la culture et la danse malaises, qu’elle a ensuite intégrées à son personnage de scène.

Compte tenu des choix de carrière limités qui s’offraient aux femmes à l’époque, Mata Hari s’est tournée vers la danse pour échapper à la pauvreté après la fin de son mariage. Elle se crée un alter ego exotique et se produit dans les clubs pour hommes de la région parisienne.

Mata Hari a connu un succès retentissant à Paris. Elle s’est inventé une histoire, prétendant être une princesse hindoue, et s’est approprié certains des mouvements de danse traditionnels qu’elle a vus en Indonésie. Aidée par son personnage de scène ludique et séduisant, elle est devenue une sensation du jour au lendemain.

À l’époque où elle a cessé de vivre de sa danse parce qu’elle prenait de l’âge, elle a été approchée par l’agence de renseignement française qui lui a demandé d’espionner pour son compte, en utilisant ses qualités de séductrice pour obtenir des informations de l’ennemi. Pour des raisons inconnues, elle propose peu après d’espionner également l’Allemagne, devenant ainsi un agent double.

Lorsque les Français ont découvert qu’elle travaillait également pour l’Allemagne, elle a été arrêtée, jugée et exécutée pour trahison. Les Français l’accusent d’avoir fourni à l’Allemagne des informations qui ont entraîné la mort de 50 000 soldats, mais les historiens pensent qu’elle a servi de bouc émissaire.

Après sa mort par peloton d’exécution, personne n’est venu réclamer son corps. Il a finalement été donné à la recherche médicale et sa tête a été embaumée et conservée au musée d’anatomie de Paris.

Curieusement, sa tête embaumée a disparu du musée d’anatomie de Paris. Les archivistes n’ont découvert la disparition de la tête qu’en 2000, mais elle avait probablement disparu dès 1954. L’histoire de la disparition de cette tête reste un mystère.

La réputation de séductrice de Mata Hari, ses liaisons avec des personnalités politiques de premier plan et son passé de danseuse exotique ont fait d’elle un archétype de la femme fatale. Les femmes fatales utilisent leur féminité comme un pouvoir et mènent les hommes à leur perte.

Les historiens estiment que Mata Hari était plus probablement un informateur de bas niveau qu’un dangereux agent double. Il n’existe aucune preuve définitive qu’elle était réellement un agent double et que son espionnage a entraîné la mort de 50 000 soldats, mais elle constituait une cible commode lorsque la France avait besoin d’un coupable.

Après avoir connu le succès en tant que danseuse, Mata Hari a profité de sa réputation de séductrice pour devenir une courtisane de la haute société. Elle a fréquenté tout le monde, de Herr Kepert, un riche homme d’affaires allemand, à Émile Étienne Guimet, un industriel français encore plus riche.

Mata Hari était la fille d’un propriétaire de magasin de chapeaux prospère qui s’était enrichi en investissant dans le pétrole. Cependant, après que les investissements de son père ont chuté pratiquement du jour au lendemain, sa famille est devenue très pauvre. De plus, sa mère est décédée tragiquement alors que Mata Hari n’avait que 15 ans.

Mata Hari a commencé sa vie professionnelle loin de tout ce qui touche à la danse exotique. Elle a fréquenté une école normale d’instituteurs et a enseigné au jardin d’enfants jusqu’à ce qu’elle épouse son mari.

Le mariage de Mata Hari a été malheureux. Son mari s’est avéré être un alcoolique violent qui la trompait régulièrement et la battait.

Mata Hari a eu deux enfants avec son mari, dont l’un est décédé à un jeune âge, probablement des suites de complications de la syphilis transmise par le père. Après leur séparation, Mata Hari s’est battue sans relâche pour obtenir la garde de son autre enfant, décédé tragiquement à 21 ans, également des suites de complications de la syphilis.

Avant de devenir danseuse exotique, Mata Hari faisait partie d’une troupe de cirque. Elle montait à cheval sous le nom de « Lady MacLeod ». C’est ainsi qu’elle est entrée dans le monde du spectacle.

Le personnage de Mata Hari a été fortement influencé par son séjour en Indonésie. Elle a choisi ce nom, qui signifie « œil du soleil » en malais, la langue parlée en Indonésie, parce qu’il lui semblait exotique et intriguant.

Après avoir évité pendant des années le véritable amour et l’intimité depuis le traumatisme qu’elle a vécu avec son mari, Mata Hari est finalement tombée amoureuse d’un jeune officier russe nommé Vadim de Masloff. On dit même que la raison pour laquelle elle s’est engagée dans l’espionnage était de pouvoir soutenir leur vie commune.

Certains historiens pensent que Mata Hari n’était pas du tout une traîtresse et qu’elle a en fait proposé ses services d’espionne aux Allemands parce qu’elle en avait reçu l’ordre des Français. En effet, les agents de renseignement français pensaient qu’il s’agissait d’un moyen sûr de se rapprocher de leur source.