Imaginez un peu. Le gouvernement américain, déficitaire depuis des lustres, n’est-ce pas ? Dépense plus qu’il ne gagne, un classique. Et voilà que Warren Buffett, le sage d’Omaha, avait balancé une idée, simple en apparence, lors d’une interview en 2011. Son plan ? Je pourrais mettre fin au déficit en cinq minutes
, avait-il lancé. Vous adoptez simplement une loi qui stipule que chaque fois qu’il y a un déficit de plus de 3% du PIB, tous les membres du Congrès en exercice ne sont pas rééligibles.
Radical, non ?
Et bien, cette vieille interview refait surface, et devinez qui la soutient ? Elon Musk, en personne, qui a répondu sur X : 100%. C’est la voie.
Ça alors, on ne s’y attendait peut-être pas.
L'initiative politique qui tente de concrétiser l'idée

Ce n’est pas juste du buzz sur les réseaux, figurez-vous. Le sénateur de l’Utah, Mike Lee, a remis la vidéo au goût du jour en demandant au public : Soutiendriez-vous cet amendement ?
Et il ne s’arrête pas là, le bougre. Monsieur Lee est en train de rédiger un amendement constitutionnel, rien que ça.
Son objectif : virer tous les membres du Congrès si l’inflation dépasse 3%. Il vaut mieux disqualifier les politiciens que de voir une nation entière souffrir sous le joug de l’inflation
, a-t-il écrit. La logique, c’est un peu celle de Buffett : lier directement le job des élus à la santé fiscale du pays. Une sorte de ‘marche ou crève’ version politique, si vous voulez mon avis.
La dure réalité des chiffres et l'avis des économistes

Bon, l’idée est séduisante sur le papier, mais accrochez-vous aux chiffres. Le seuil de Buffett, c’était un déficit supérieur à 3% du PIB. En fiscal 2024, l’économie américaine a généré 28,83 billions de dollars de PIB, tandis que le gouvernement fédéral a dépensé 6,75 billions et collecté 4,92 billions de revenus. Faites le calcul… un déficit de 1,83 billion, soit 6,3% du PIB. Oups. Autant dire que, selon la règle de Buffett, tout le monde serait dehors !
Comme l’a souligné un utilisateur sur X, avec une pointe de cynisme bien placée, Le seul problème, c’est que les personnes que nous suggérons de virer sont celles qui doivent voter là-dessus. Et elles ne voteront jamais pour leur propre annulation.
C’est pas faux. D’ailleurs, le regretté Milton Friedman, économiste lauréat du prix Nobel, disait bien que ce qui produit l’inflation, c’est trop de dépenses gouvernementales et trop de création monétaire par le gouvernement, et rien d’autre
. Un rappel qui, ma foi, sonne toujours assez actuel.
Et si on commençait par nos propres finances ? Réduire les dépenses

Alors, en attendant que le Congrès vote sa propre dissolution (on peut toujours rêver, hein ?), que faire à notre échelle ? Commençons par nos propres ‘déficits’. La première étape, c’est de savoir où va l’argent. Un petit conseil : suivez vos dépenses pendant 30 jours. Oui, un mois entier. Puis, hop, on trie : les besoins essentiels – loyer, courses, factures – et les dépenses discrétionnaires – restos, loisirs, shopping. Ça donne une image claire, et on voit vite où on peut gratter.
Mais attention, réduire le gaspillage, ce n’est pas juste zapper le café du matin ou la pizza du vendredi. Même dans les dépenses essentielles, on peut souvent faire mieux. L’assurance auto, par exemple. Beaucoup paient trop sans le savoir. Les tarifs varient énormément selon votre profil, votre véhicule. Comparer, ça peut vraiment valoir le coup. Pareil pour l’assurance habitation. Un peu de recherche, et hop, des économies potentielles. C’est déjà ça de pris, non ?
Augmenter ses revenus sans y passer ses nuits : le passif immobilier

Couper dans les dépenses, c’est une chose. Augmenter les revenus, c’en est une autre, tout aussi puissante. Et pas besoin de forcément demander une augmentation ou de cumuler les boulots jusqu’à l’épuisement. Avez-vous pensé aux revenus passifs ? C’est de l’argent qui rentre, disons, avec un minimum d’effort au quotidien. L’immobilier, c’est un grand classique pour ça. Quand on possède un bien locatif, les locataires paient un loyer chaque mois. Ça fait un flux de trésorerie régulier. Et c’est souvent une bonne protection contre l’inflation, car les valeurs immobilières et les loyers ont tendance à grimper avec le coût de la vie. Logique.
Bien sûr, acheter un bien, ça demande un sacré capital et du temps pour trouver le bon locataire et gérer tout ça. Mais heureusement, il existe des plateformes d’investissement, parfois soutenues par des grands noms comme Jeff Bezos, qui permettent d’acheter des parts de maisons locatives avec quelques centaines d’euros seulement. Plus besoin de tondre la pelouse ou de réparer les fuites soi-même ! C’est tentant, avouez-le.
D'autres pistes pour investir passivement et un mot sur la source

Au-delà de l’immobilier locatif direct, il y a d’autres options qui se démocratisent. Certaines plateformes, par exemple, ouvrent aux investisseurs accrédités l’accès au marché de la valeur nette immobilière résidentielle américaine – un domaine autrefois réservé aux gros investisseurs institutionnels. Avec un certain ticket d’entrée, on peut s’exposer à des centaines de logements occupés par leur propriétaire dans de grandes villes américaines, sans les tracas de la gestion directe. Les rendements ciblés peuvent être intéressants, bien sûr, avec les risques inhérents.
Finalement, même si changer le système politique et économique global semble être une montagne (et c’en est une !), prendre en main ses finances personnelles, c’est à la portée de chacun. Les idées et les outils existent. Cette réflexion s’inspire d’ailleurs d’un article initialement paru sur Moneywise, qui explorait cette proposition de Warren Buffett et les alternatives financières personnelles que chacun peut mettre en place. Comme quoi, il y a toujours des choses à faire.
Selon la source : indiatimes.com