Les 6 signes que votre corps réclame de l’eau : un guide simple pour rester en forme

C’est probablement le signe le plus évident, mais on a tendance à l’ignorer, surtout quand on est occupé. Si vous ressentez la soif, c’est que votre corps vous dit : « Attention, les réserves baissent ! ». En fait, la soif se déclenche quand vous avez déjà perdu environ 2% de votre poids en eau. Pour une personne de 70 kg, cela représente déjà presque 1,5 litre !

La bonne nouvelle, c’est qu’à ce stade, il est très facile de corriger le tir. Un grand verre d’eau et vous sentirez la différence presque immédiatement. Le petit piège, c’est qu’avec l’âge, la sensation de soif diminue. Il ne faut donc pas attendre d’avoir la gorge sèche pour boire. Prenez l’habitude de boire de petites gorgées tout au long de la journée.

C’est un moyen tout simple et très fiable de vérifier votre niveau d’hydratation. Jetez un œil à la couleur de votre urine. Idéalement, elle devrait être d’une couleur jaune très pâle, presque transparente, un peu comme de la limonade. Si elle est d’une couleur miel ou thé léger, c’est le signe qu’il faut boire davantage.

Pourquoi cette couleur change-t-elle ? Quand le corps manque d’eau, les reins, qui sont de formidables filtres, retiennent le plus d’eau possible. L’urine devient alors plus concentrée en déchets, d’où sa couleur plus foncée. Une urine trop foncée de manière régulière peut fatiguer vos reins et augmenter le risque d’infections urinaires ou de calculs rénaux. C’est un petit contrôle facile à faire chaque jour !

Vous vous sentez soudainement las, sans énergie, ou vous avez du mal à vous concentrer ? Vous oubliez pourquoi vous êtes entré dans une pièce ? Ne cherchez pas plus loin, c’est peut-être un manque d’eau. Notre cerveau est composé à 73% d’eau, il est donc l’un des premiers à souffrir quand les niveaux baissent.

Même une légère déshydratation peut affecter nos capacités cognitives : la mémoire, l’attention, la coordination… tout devient plus difficile. C’est fou de se dire qu’un simple verre d’eau peut parfois suffire à chasser ce brouillard mental. Des études ont montré qu’après un long service, des médecins et infirmiers déshydratés avaient une mémoire à court terme moins performante. Boire régulièrement, c’est garder son esprit vif !

Un mal de tête qui s’installe sournoisement est un symptôme très courant de la déshydratation. Quand votre corps manque de liquide, votre cerveau peut légèrement se contracter et s’éloigner des parois du crâne. Cela met une pression sur les nerfs et les récepteurs de la douleur, et voilà le mal de tête !

Souvent, cette douleur s’accentue quand on bouge la tête ou qu’on se penche. La plupart du temps, ce type de céphalée disparaît en une heure ou deux après avoir bu de l’eau et s’être reposé un peu. Pour les personnes sujettes aux migraines, sachez que la déshydratation est un facteur déclenchant connu. Boire suffisamment d’eau peut donc aider à réduire la fréquence et l’intensité des crises.

Parfois, on se sent épuisé, sans force, et on met ça sur le compte de l’âge ou d’une mauvaise nuit. Mais saviez-vous que la déshydratation est une cause de fatigue si fréquente qu’elle représente une consultation sur dix chez le médecin généraliste pour ce motif ?

Quand on manque d’eau, le volume de notre sang diminue légèrement. Le sang devient un peu plus « épais », et le cœur doit alors travailler beaucoup plus fort pour pomper et envoyer l’oxygène et les nutriments à nos muscles et organes. Pas étonnant qu’on se sente à plat ! Pour les personnes âgées, cet effet est encore plus marqué et peut rendre les activités du quotidien vraiment épuisantes. Boire de l’eau, c’est comme donner du carburant à son moteur.

Si vous commencez à vous sentir étourdi, faible, ou si vous avez des vertiges en vous levant, c’est un signe que la déshydratation devient plus sérieuse. À ce stade, le corps a du mal à réguler sa température et la tension artérielle peut chuter. C’est ce qu’on appelle une déshydratation modérée.

C’est un signal d’alarme qu’il ne faut absolument pas ignorer, surtout par temps chaud. Si cela vous arrive, il faut réagir : mettez-vous à l’ombre, asseyez-vous et buvez de l’eau par petites gorgées. Si les symptômes persistent, il ne faut pas hésiter à demander un avis médical. Sans traitement, la situation peut s’aggraver rapidement et devenir une urgence médicale. Alors, au moindre doute, on se met au frais et on s’hydrate !

Maintenant que vous connaissez les signes, voici quelques conseils pratiques pour vous aider au quotidien. C’est plus simple qu’on ne le pense !

• Combien boire exactement ? Visez environ 1,5 à 2 litres de liquide par jour. Cela correspond à environ 6 à 8 verres. Une partie vient de l’alimentation (soupes, fruits, légumes), mais l’eau reste la meilleure boisson.
• Le thé et le café, ça compte ? Oui ! Contrairement à une idée reçue, le café et le thé hydratent. Leur effet diurétique est compensé par la quantité d’eau qu’ils contiennent. Vous pouvez en boire avec modération.
• L’eau du robinet est-elle bonne ? En France, l’eau du robinet est d’excellente qualité et très contrôlée. Elle est parfaite pour s’hydrater. Si le goût vous déplaît, un filtre ou quelques gouttes de citron peuvent aider.
• La nourriture peut-elle aider ? Absolument ! Les fruits et légumes comme le concombre, la tomate, la pastèque ou les fraises sont gorgés d’eau et contribuent à votre hydratation.
• Et l’alcool ? L’alcool, lui, déshydrate. Il vous fait uriner davantage. Si vous buvez un verre d’alcool, pensez à boire un verre d’eau en même temps pour compenser.

Le plus important, c’est de boire régulièrement et par petites quantités tout au long de la journée. N’attendez pas la soif, faites-en un réflexe bien-être !

Selon la source : ncbi.nlm.nih.gov