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J’ai été, comme beaucoup, sceptique au départ. Quand on évoquait le jeûne intermittent, ce n’était rien d’autre, pour moi, qu’une énième tendance de bien-être, promise au même sort que le régime soupe aux choux ou la mode des jus verts. Mais à force de lire, de chercher, de confronter une avalanche d’études et d’avis contradictoires, j’ai compris que derrière la privation calculée de nourriture se cachait un puzzle fascinant, bien plus complexe, bien plus subversif qu’on ne veut le croire. Loin d’être une privation absurde, le jeûne intermittent réveille chez l’humain, aussi bien que chez la souris, des forces endormies, inconnues, inattendues. Ce n’est pas uniquement une affaire de poids ou d’apparence, c’est aussi une histoire de neurones, de mémoire, de clarté d’esprit et de plasticité cérébrale. Je vais vous l’avouer franchement : plus je creuse, plus je découvre combien notre cerveau, loin d’être victime du manque, en sort parfois grandi, aiguisé, renouvelé. L’urgence de s’y pencher est là : il devient vital de s’éveiller à la puissance cachée de ce nouveau rythme alimentaire, avant que la maladie, la fatigue ou l’épuisement cognitif ne nous rattrapent. Le jeûne intermittent pourrait bien être la clé d’une santé cérébrale dont on n’ose pas encore mesurer toute la portée.

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