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Imaginez-vous, chaque matin, traqué(e) par un compte à rebours invisible : oui, cette pression silencieuse, ce signal impérieux, ce besoin de vider la vessie. La question vous ronge : pourquoi, encore une fois, faut-il que ce besoin soit aussi pressant, aussi fréquent, surtout pour celles qui n’ont rien demandé ? En société, dans les transports, au bureau, le décompte recommence, tout comme l’embarras, la gêne ou l’agacement. Les femmes, victimes d’une injustice anatomique ou d’un théâtre hormonal ? Ce sujet, apparemment trivial, cache en réalité une urgence de santé publique et un mystère biomédical fascinant. Si, à première vue, certains ricanent face aux files interminables devant les toilettes féminines, il faudrait, au contraire, saisir l’enjeu. Car derrière la statistique, c’est l’intimité, la dignité et le bien-être qui sont en jeu. Voici mon point de vue : il est temps de briser ce tabou et de regarder en face une réalité qui sculpte le quotidien de millions de femmes. Non, ce n’est pas « dans la tête ». C’est une question d’anatomie, d’hormones, de muscles, et de société. Ce que beaucoup ignorent c’est que le corps féminin, loin d’être défaillant, suit des règles d’une finesse redoutable. Mais ces règles, nous les avons trop longtemps méprisées.

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