Et ce danger a un prix. Un prix exorbitant, même. Tenez-vous bien : il nous coûterait au moins 1.5 trillion de dollars chaque année en frais de santé. C’est une somme tellement énorme qu’elle est difficile à imaginer. Il ne s’agit pas juste de pollution visuelle, mais bien de maladies et de décès bien réels.
Une facture plus salée que l'océan

Ce chiffre de 1.5 trillion de dollars, qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Ce n’est pas le coût du recyclage, non. C’est le coût des maladies, des handicaps et des vies perdues à cause des produits chimiques contenus dans le plastique. De la naissance jusqu’à la fin de vie, nous sommes exposés.
Les experts comparent ce fléau à d’autres dangers bien connus comme la pollution de l’air ou le plomb. C’est dire à quel point la situation est sérieuse. La bonne nouvelle, si l’on peut dire, c’est que comme pour ces autres dangers, des lois et des décisions politiques fortes pourraient changer la donne. Ce n’est pas une fatalité.
Les plus fragiles en première ligne

Pourquoi eux ? Parce que leur corps est en plein développement. Leurs organes sont plus sensibles aux substances chimiques toxiques que l’on trouve dans les plastiques. Protéger nos enfants et nos petits-enfants, c’est une raison de plus pour agir, et vite. C’est notre devoir, comme le dit si bien le docteur.
Ces microplastiques qui nous envahissent

Le problème, c’est qu’ils sont partout. Absolument partout. Dans l’air, dans l’eau, dans la terre, et même… dans notre corps. Oui, on en a retrouvé dans le sang, les poumons et d’autres organes humains. Les scientifiques ne connaissent pas encore toutes les conséquences sur notre santé, mais ils sont très inquiets. C’est une sorte de bombe à retardement silencieuse.
Une production qui explose, un recyclage qui stagne

Pour comprendre l’ampleur du problème, il faut regarder les chiffres. Et ils donnent le tournis. En 1950, le monde produisait 2 millions de tonnes de plastique. En 2022, ce chiffre est passé à 475 millions de tonnes. Et ce n’est pas fini : on s’attend à ce que ce chiffre triple d’ici 2060.
Face à cette montagne de plastique, que fait-on ? Pas grand-chose, malheureusement. Le rapport est clair : actuellement, moins de 10% de tout le plastique produit est recyclé. On se demande bien où va tout le reste… Une partie finit dans la nature, et une autre, dans notre corps.
Un lien direct avec le réchauffement climatique

Ce que l’on sait moins, c’est que la crise du plastique et la crise climatique sont les deux faces d’une même pièce. C’est simple : pour fabriquer du plastique, il faut utiliser des énergies fossiles, comme le pétrole et le gaz. Donc, plus on produit de plastique, plus on réchauffe la planète.
Le docteur Landrigan le résume parfaitement : ces deux crises causent déjà des maladies et des morts aujourd’hui. Et si nous ne faisons rien, la situation ne fera qu’empirer avec le temps. C’est un cercle vicieux qu’il faut absolument briser.
Conclusion : un appel urgent à l'action

Cette bataille n’est pas seulement l’affaire des gouvernements. C’est aussi la nôtre. S’informer, c’est déjà un premier pas. Pour nous aider, les scientifiques ont d’ailleurs annoncé la création d’un nouvel observatoire, le « Lancet Countdown », pour suivre de près l’impact du plastique sur notre santé. L’heure n’est plus au doute, mais à l’action. Pour nous, et pour les générations futures.
Selon la source : sciencealert.com