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Un grondement sourd secoue les chancelleries occidentales. Donald Trump, en pleine reconquête de l’électorat républicain, vient de franchir une ligne rouge : il a soutenu publiquement le plan territorial avancé par Vladimir Poutine pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. Derrière la rhétorique pompeuse de la « paix pragmatique », le contenu est un choc : une reconnaissance pure et simple de l’occupation russe dans le Donbass, à Kherson, Zaporijia, et bien sûr en Crimée. L’annonce met le feu aux poudres. À Kiev, la consternation est glaciale. À Bruxelles, la colère monte. À Washington, l’effroi domine. Car cette prise de position ne signe pas seulement une rupture avec la diplomatie américaine héritée de 1945, elle menace l’architecture sécuritaire mondiale déjà fissurée. Trump ne s’en cache pas : il admire la force brutale de Moscou, il déteste l’OTAN, et il méprise les supplications de Zelensky. Mais cette fois, il transforme une obsession personnelle en programme politique assumé. Ce n’est pas une maladresse improvisée, c’est une promesse. Un basculement qui pourrait précipiter l’effondrement de l’équilibre géopolitique mondial. Nous voici donc au bord d’un précipice, les yeux grands ouverts, mais sans la moindre certitude de pouvoir retenir notre chute.

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