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Un salaire annuel officiel de 100 000 £, à peine celui d’un cadre supérieur dans une grande capitale occidentale, mais derrière, une fortune occultée qui ferait pâlir les oligarques les plus flamboyants. Voilà le paradoxe Vladimir Poutine. Des enquêtes, des fuites, des témoignages chuchotés parlent d’hôtels particuliers, de yachts immenses, de résidences cachées, d’actions et de comptes opaques tenus par un réseau d’hommes de paille. Officiellement, le président russe vit modestement, d’un salaire d’État austère. Officieusement, il incarne peut-être la quintessence de la richesse accumulée par l’ombre : assez d’influence et d’argent pour contrôler, manipuler, effacer. La question n’est plus de savoir si son patrimoine existe, mais comment un homme qui affiche une image de simplicité calculée pourrait être secrètement propulsé sur le podium des milliardaires les plus puissants de la planète. Ce mystère menace d’autant plus qu’il s’agit d’un patrimoine directement lié à un pouvoir politique absolu, à une gouvernance qui brouille sans cesse la frontière entre l’État et le butin personnel.

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