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Le chef de l’UNRWA vient de prononcer les mots les plus glaçants entendus depuis le début de ce conflit infernal : sans aide immédiate, les enfants de Gaza souffrant de malnutrition sévère sont « condamnés à mort ». Pas une métaphore, pas une figure de style. Une réalité crue, brutale, implacable. Derrière cette déclaration, ce sont des milliers de corps faméliques, de regards vides, de ventres creusés par le manque, qui apparaissent. Des enfants arrachés à l’espoir avant d’avoir vécu, piégés dans une prison de misère où le lait, le pain, l’eau deviennent des luxes inaccessibles. Gaza est entrée dans une ère nouvelle : celle où la mort ne se mesure plus seulement aux bombes mais au temps qui s’écoule sans nourriture.

La famine est une arme silencieuse. Elle tue sans fracas, sans explosion, mais elle détruit plus sûrement que mille obus. Les enfants, premières victimes de cette spirale, ne font pas la guerre mais en portent les stigmates les plus insoutenables. Le cri de l’ONU n’est pas seulement un avertissement : c’est une sentence écrite d’avance, si rien ne change dans les heures à venir. Oui, les heures, pas les semaines. Car la faim ne négocie pas. Elle tranche, elle consume, elle exécute.

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