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La route reliant Montréal à New York est habituellement ce long ruban d’asphalte monotone que des milliers de voyageurs empruntent sans scruter l’horizon autrement que par la vitre embuée d’un autocar fatigué. Mais ce matin, le voyage banal s’est transformé en tragédie sourde : un grave accident d’autocar a fauché la vie d’un passager, glaçant le sang de ceux qui ont brusquement vu leur réalité chavirer. Les sirènes ont hurlé, les regards se sont perdus entre panique et incompréhension, et la route, symbole de mobilité, est soudain devenue un sanctuaire de silence et de chaos mêlés.

Un mort. Derrière ce chiffre aride se cache une implosion de destins. Un être arraché aux siens, d’autres blessés, marqués dans leur chair, d’autres encore figés dans une peur qu’ils ne parviendront sans doute jamais vraiment à effacer. On a beau tenter de rationaliser, les images persistent : tôle froissée, sang sur le bitume, cris arrachés au vacarme métallique. Ce n’est plus une statistique, mais un témoignage brutal de la fragilité absolue de la vie.

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