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Elles sont partout et pourtant si invisibles. Dans le silence fragile des champs, dans l’ombre discrète des forêts, sur les balcons où chavirent les fleurs en pot… les abeilles vivent, travaillent, s’épuisent. Et pendant que nous y voyons un simple insecte, fatigué de tourner autour d’un verre d’été, la vérité s’écrit dans un bruit sourd : sans elles, nous tombons. Brutalement. Ce ne sont pas de simples butineuses, mais des architectes du vivant, des sentinelles de l’équilibre, des héroïnes sacrifiées par l’avidité humaine. Leur disparition est déjà amorcée et personne ne semble entendre l’alarme assourdissante qui résonne dans l’air… sauf ceux qui observent la terre qui s’effrite sous leurs pieds.

L’abeille est à la planète ce que le cœur est à l’homme : un organe discret, vital, sans gloire, dont l’arrêt condamne au silence définitif. Chaque battement de ses ailes transporte plus qu’un grain de pollen — elle transporte l’avenir. Mais l’avenir est lourd et ses ailes se fragilisent, fracassées par nos pesticides, nos villes, nos désirs sans limites. Ce texte, ce cri, est une alerte. Ne vous y trompez pas : lire ces lignes c’est accepter une vérité brutale, froide et urgente.

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