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Une rumeur enflamme les plateaux télé, les réseaux sociaux et les colonnes des journaux : Donald Trump se serait fait appeler « le roi de l’Europe ». L’image est frappante, grotesque, et immédiatement virale. Mais derrière le buzz, une question tue circule : l’a-t-il vraiment dit lui-même… ou ce surnom lui a-t-il été imposé par les journalistes fascinés par son narcissisme démesuré ? La frontière entre le mot prononcé et le titre attribué devient floue. Et dans ce brouillard, Trump sort gagnant : qu’il l’ait dit ou non, le monde entier en parle, et son ego dévore encore l’image de l’Europe entière.

Je le dis sans détour : cette histoire est révélatrice. Pas seulement d’un malaise médiatique, mais d’un mécanisme plus profond, où Trump joue avec les symboles, et où les médias finissent par l’aider dans sa conquête des récits. Roi ou non, il s’impose déjà comme le monstre de perception qui redessine à lui seul les contours d’un continent.

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