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Un grondement sourd secoue l’Europe entière : pour la première fois depuis le début de son invasion totale en 2022, la Russie a officiellement pénétré dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk. Cet aveu, arraché aux autorités de Kiev ce matin, sonne comme un coup de tonnerre. C’est plus qu’une nouvelle ligne sur une carte. C’est un tabou stratégique brisé. Dnipropetrovsk n’est pas une province parmi d’autres : c’est le cœur industriel, énergétique, symbolique d’une Ukraine qui résiste depuis plus de trois ans à la férocité de Moscou. Que l’ennemi y mette le pied, même à la marge, c’est un tremblement de terre militaire et psychologique.

Cet aveu ne se limite pas à une simple reconnaissance tactique. Il s’impose comme un choc collectif, une gifle pour une population ukrainienne déjà brisée par les bombardements incessants sur Kharkiv, Odessa, Kiev. Une brèche s’ouvre désormais dans ce que l’on considérait encore récemment comme le “noyau dur” de la défense ukrainienne. L’invasion prend une autre dimension : ce n’est plus un assaut périphérique, c’est une morsure plantée en plein torse. Une réalité brutale, qui met à nu l’extrême fragilité d’un pays asphyxié par la fatigue de guerre, malgré l’aide occidentale qui s’étiole.

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