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L’outrage présidentiel qui secoue Washington

Ce mercredi 3 septembre 2025 restera gravé comme le jour où Donald Trump a explosé de rage face à l’affront le plus humiliant jamais infligé à la mémoire américaine par un dirigeant étranger. Lors de la parade militaire gigantesque commémorant les 80 ans de la victoire sur le Japon, Xi Jinping a commis l’impensable : effacer totalement de l’Histoire officielle chinoise le sacrifice héroïque des milliers de soldats américains morts pour arracher la Chine de l’anéantissement japonais. Cette amnésie calculée a déclenché un ouragan présidentiel d’une violence inouïe, Trump dénonçant sur Truth Social cette « conspiration contre l’Amérique ».

L’ignominie de cette omission dépasse tout ce qu’on pouvait imaginer en termes de manque de respect international. Pendant que Xi Jinping paradait aux côtés de Vladimir Poutine et Kim Jong Un — ironiquement les héritiers des régimes qui combattaient les Alliés — il gomait systématiquement toute référence aux 170 000 soldats américains qui ont servi sur le théâtre Chine-Birmanie-Inde pour maintenir la résistance chinoise. Ces héros oubliés, morts dans les jungles birmanes et sur les routes himalayennes pour que la République populaire puisse exister aujourd’hui, méritaient mieux qu’une parade célébrant leurs anciens ennemis.

L’alliance infâme qui nargue la mémoire occidentale

Cette commémoration pervertie révèle l’ampleur du retournement géopolitique contemporain : tandis que Xi Jinping fraternise ostensiblement avec les dictateurs héritiers des idéologies qui massacraient les peuples libres, il efface délibérément toute trace de l’aide occidentale décisive qui a sauvé son pays. Cette inversion orwellienne transforme les libérateurs d’hier en conspirateurs d’aujourd’hui, légitimant par cette falsification les ambitions anti-occidentales de Pékin.

Trump a immédiatement riposté avec une violence verbale rare : « Transmettez mes salutations à Vladimir Poutine et Kim Jong Un pendant que vous conspirez contre les États-Unis ». Cette accusation directe révèle que Washington perçoit désormais cette trinité autoritaire comme une menace existentielle, d’autant plus révoltante qu’elle piétine délibérément la mémoire des soldats américains tombés pour que cette alliance cauchemardesque puisse aujourd’hui exister.

L’ingratitude érigée en doctrine géopolitique

Ce mépris affiché pour le sacrifice américain ne relève pas de l’oubli diplomatique — c’est une stratégie délibérée visant à légitimer l’hostilité chinoise contemporaine envers l’Occident. En présentant la Chine comme seule artisane de sa libération antifasciste, Xi Jinping nourrit un nationalisme anti-occidental qui justifie toutes les futures confrontations avec l’Amérique. Cette intoxication mémorielle transforme chaque jeune Chinois en soldat psychologique de la guerre contre l’hégémonie occidentale, persuadé de la supériorité morale historique de son pays.

L’efficacité terrifiante de cette propagande historique révèle que contrôler l’interprétation du passé devient aussi crucial que dominer l’avenir dans la compétition géopolitique du XXIe siècle. Xi Jinping ne se contente plus de défier l’ordre occidental actuel — il en conteste rétrospectivement la légitimité historique en effaçant les sacrifices fondateurs qui l’ont rendu possible.

Cette trahison de la mémoire me révulse par son caractère prémédité. Cracher au visage de ceux qui sont morts pour ta liberté, c’est perdre définitivement son humanité nationale. Xi transforme l’ingratitude en arme de guerre — tactique efficace mais moralement abjecte.

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