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Un coup de tonnerre vient de frapper les États-Unis en cette rentrée 2025. La Floride, sous l’impulsion de son gouverneur Ron DeSantis, s’apprête à franchir une ligne rouge historique en proposant l’abolition pure et simple de toutes les vaccinations obligatoires sur son territoire. Cette décision, qui pourrait sembler impensable il y a encore quelques années, cristallise une fracture béante entre États républicains et démocrates, transformant la santé publique en champ de bataille idéologique. Le chirurgien général de Floride, Joseph Ladapo, connu pour ses positions controversées durant la pandémie, a déclaré sans ambages que « l’État ne devrait jamais forcer ses citoyens à s’injecter des substances dans le corps ». Cette déclaration incendiaire a immédiatement provoqué une levée de boucliers dans les milieux médicaux et politiques démocrates.

Ce qui se joue actuellement dépasse largement les frontières de la Floride. Nous assistons à une remise en question fondamentale du consensus scientifique qui prévalait depuis des décennies sur la vaccination. Les implications sont vertigineuses : si la Floride parvient à ses fins, c’est tout l’édifice de la prévention sanitaire américaine qui risque de s’effondrer comme un château de cartes. Les épidémiologistes tirent déjà la sonnette d’alarme, évoquant le spectre du retour de maladies disparues comme la poliomyélite ou la diphtérie. Mais pour les partisans de DeSantis, il s’agit avant tout de défendre la liberté individuelle face à ce qu’ils perçoivent comme une intrusion intolérable de l’État dans les choix personnels de santé.

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