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C’est un séisme stratégique qui secoue les couloirs du Pentagone et fait grincer des dents jusqu’aux plus hauts échelons de l’establishment militaire américain. Le nouveau plan de défense nationale, dévoilé dans une atmosphère électrique ce début septembre 2025, marque une rupture fracassante avec deux décennies de doctrine militaire. Fini l’obsession chinoise, terminé le grand jeu géopolitique du Pacifique — l’Amérique regarde désormais son propre nombril, et ce qu’elle y voit la terrifie. Les généraux qui hier encore planifiaient des batailles navales en mer de Chine méridionale se retrouvent aujourd’hui à étudier les cartes de Detroit, de Portland, de Miami. La menace n’est plus à 10 000 kilomètres, elle est dans les rues américaines, dans les milices armées, dans les réseaux extrémistes qui gangrènent le tissu social.

Cette réorientation brutale, orchestrée par une administration en mode panique face à la montée des tensions internes, représente un aveu d’échec monumental. Comment la première puissance militaire mondiale en est-elle arrivée à considérer ses propres citoyens comme une menace plus grave que la Chine, cette rivale systémique qui grignote méthodiquement l’hégémonie américaine? Les documents classifiés qui ont fuité révèlent une réalité glaçante : le Pentagone estime que la probabilité d’un conflit civil armé sur le sol américain dans les cinq prochaines années dépasse désormais celle d’un affrontement direct avec Pékin. Les wargames ne simulent plus des invasions de Taïwan mais des insurrections dans le Midwest, des sécessions dans le Sud, des guérillas urbaines dans les mégalopoles côtières.

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