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Gaza brûle, et le monde occidental détourne le regard. Septembre 2025 marque un tournant dramatique dans ce qui ressemble désormais à une guerre d’extermination urbaine. Netanyahou vient de franchir une ligne rouge en sommant près d’un million d’habitants de la ville de Gaza de partir maintenant — ses propres mots — avant l’assaut final. Cette escalade militaire sans précédent transforme la plus grande ville palestinienne en un véritable laboratoire de la destruction moderne.

Les chiffres glacent le sang : 87 morts en 24 heures, dont plusieurs enfants morts de famine. 50 tours détruites en deux jours seulement. Et Netanyahou qui déclare froidement que tout cela n’est qu’un « prélude ». Un prélude à quoi exactement ? À l’anéantissement complet d’une métropole de près d’un million d’âmes ? La communauté internationale assiste, tétanisée, à ce qui pourrait devenir le plus grand déplacement forcé de population de ce siècle.

L’ultimatum de Netanyahou : une déclaration de guerre totale

« Partez maintenant » : l’ordre qui glace le sang

Le 8 septembre 2025, Benyamin Netanyahou a prononcé des mots qui resteront gravés dans l’histoire comme l’un des ultimatums les plus brutaux jamais adressés à une population civile. « En deux jours, nous avons détruit 50 tours terroristes. Je dis aux habitants : vous avez été prévenus, partez maintenant ! » Cette déclaration, filmée et diffusée, résonne comme un arrêt de mort pour la plus grande ville de Gaza.

L’armée israélienne revendique désormais le contrôle de 40% de Gaza-ville, présentée comme le dernier bastion du Hamas. Mais derrière cette rhétorique militaire se cache une réalité terrifiante : l’évacuation forcée de près d’un million de personnes dans un territoire déjà surpeuplé et assiégé depuis des mois. Où ces familles peuvent-elles fuir ? Vers quelles zones prétendument « sûres » qui n’existent plus ?

La machine de guerre s’emballe : 50 tours pulvérisées

La stratégie de la terre brûlée adoptée par l’armée israélienne dépasse tout ce qui avait été observé jusqu’à présent. En 48 heures, cinquante immeubles résidentiels ont été rayés de la carte, transformant des quartiers entiers en champs de ruines fumantes. L’immeuble Al-Rouya, situé dans le sud-ouest de Gaza-ville, n’a pas résisté deux heures après l’ordre d’évacuation. Un mort confirmé, des familles dispersées, des vies brisées.

Cette accélération brutale révèle une nouvelle doctrine militaire : frapper vite, fort, et sans distinction apparente entre les infrastructures civiles et militaires. Chaque tour détruite emporte avec elle des décennies de vie communautaire, des souvenirs, des espoirs. Netanyahou parle de « tours terroristes », mais les images montrent des immeubles d’habitation où vivaient des familles ordinaires.

L’annonce d’une « manœuvre terrestre » massive

Le premier ministre israélien n’a pas hésité à lever le voile sur ses intentions : « Tout cela n’est qu’un prélude, juste l’ouverture de l’opération principale qui s’intensifie — la manœuvre terrestre de nos forces, qui s’organisent et se rassemblent actuellement pour entrer dans la ville. » Ces mots sonnent comme une déclaration de guerre urbaine totale, une promesse de destruction qui fait frémir les observateurs internationaux.

Cette « manœuvre terrestre » annoncée implique un siège complet de Gaza-ville, avec des dizaines de milliers de soldats prêts à investir chaque rue, chaque quartier. Les précédents historiques de telles opérations urbaines — Alep, Marioupol — ne laissent aucun doute sur l’ampleur des dégâts humains à venir. Gaza s’apprête à vivre son Stalingrad palestinien.

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