Richard Gere vient de balancer la vérité la plus brutale sur Donald Trump. Dans une interview explosive accordée à BFMTV ce vendredi 19 septembre, l’acteur de 77 ans ne mâche plus ses mots : « Ce que Trump a fait en six mois est stupéfiant. Il démolit la Constitution américaine avec vitesse et force. » Une déclaration qui claque comme un uppercut en plein visage de l’establishment politique. Quand Pretty Woman devient le procureur de la démocratie américaine, c’est que la situation a définitivement basculé dans l’autoritarisme le plus cru.
Cette sortie fracassante intervient après l’assassinat de Charlie Kirk le 10 septembre dernier, événement qui a servi de prétexte à Trump pour déclencher une purge médiatique d’une violence inouïe. Jimmy Kimmel viré des antennes, journalistes bannis, licences de diffusion menacées… L’Amérique sombre dans la censure généralisée sous l’œil complice d’institutions jadis gardiennes de la liberté. Gere, témoin privilégié de cette dérive, lance un cri d’alarme qui résonne comme un ultimatum : « Donald Trump n’est pas l’Amérique. » Mais combien de temps cette Amérique authentique survivra-t-elle à la tornade autoritaire ?
Un acteur transformé en résistant
Richard Gere ne joue plus la comédie. L’homme qui a séduit des millions de spectateurs dans « American Gigolo » devient le procureur implacable d’un régime qui dérive vers la dictature. « Je pense que les gens comprennent qu’on vit un moment fou », déclare-t-il avec une gravité palpable. Cette transformation révèle l’ampleur du désastre : quand les stars d’Hollywood abandonnent leur prudence légendaire pour crier leur effroi, c’est que la démocratie américaine vit ses dernières heures.
L’évolution de Gere impressionne par sa cohérence. En février 2025 aux Goya espagnols, il qualifiait déjà Trump de « brute » et de « gangster ». Aujourd’hui, ses mots gagnent en précision technique : il parle de « démolition constitutionnelle ». Cette progression lexicale trahit une prise de conscience croissante de la gravité institutionnelle. Gere ne fait plus dans l’émotion pure : il documente méthodiquement l’effondrement d’un système politique.
La prophétie qui se réalise
Aux Goya de février, Gere avait prophétisé : « Le monde entier est en danger. » Il voyait alors une série de « manœuvres sombres après manœuvres sombres ». Sept mois plus tard, sa prophétie se réalise avec une précision terrifiante. Les « millionnaires clowns » qui entourent Trump, comme il appelait Elon Musk, dirigent désormais l’État américain. Une prescience qui donne le vertige.
Cette lucidité précoce révèle autre chose : Gere ne découvre pas la dérive trumpiste, il la documente. Producteur exécutif du documentaire « La pleine conscience du bonheur, un voyage avec le Dalaï-Lama », l’acteur observe cette descente aux enfers avec le détachement bouddhiste et l’urgence du citoyen engagé. Un mélange détonant qui produit des analyses d’une acuité redoutable.
L’internationale de la résistance
Le combat de Gere dépasse les frontières américaines. Au concert « Together for Palestine » à Wembley le 17 septembre, il a défié Trump de manière spectaculaire : « Il existe un homme qui pourrait arrêter tout cela en une journée… mon président Trump. » Les huées ont accueilli la mention du nom présidentiel, mais Gere a poursuivi jusqu’aux applaudissements. Une stratégie de provocation calculée qui révèle sa détermination.
Cette dimension internationale du combat révèle l’ampleur des enjeux. Gere ne défend plus seulement la démocratie américaine : il résiste à une contagion autoritaire mondiale. Son installation en Espagne depuis 2024 lui donne cette perspective européenne qui manque souvent aux critiques intérieures. L’exil géographique devient un observatoire privilégié de l’effondrement démocratique.
Je suis fasciné par cette métamorphose de Gere. Voir cet homme, symbole du glamour hollywoodien, se transformer en lanceur d’alerte politique, c’est saisissant. Il y a quelque chose de shakespearien dans cette évolution : l’acteur qui sort de son rôle pour devenir le personnage principal de l’Histoire. Troublant et admirable.
L'assassinat de Kirk : détonateur de la purge médiatique

Le crime qui change tout
Le 10 septembre 2025, Charlie Kirk tombe sous les balles de Tyler Robinson sur le campus de l’université d’Utah Valley. Un assassinat qui devient immédiatement l’arme politique ultime de Trump. L’influenceur conservateur de 31 ans, cofondateur de Turning Point USA, représentait la jeunesse trumpiste dans toute sa radicalité. Sa mort transforme instantanément un militant controversé en martyr de la cause républicaine.
L’attentat lui-même révèle l’état de tension extrême de la société américaine. Kirk s’adressait à 3000 personnes sur un campus où 6000 étudiants et professeurs avaient signé une pétition contre sa venue. Le tireur, posté à 180 mètres sur le toit du Losee Center, abat sa cible d’une balle dans le cou avec une précision militaire. Une exécution qui témoigne d’une préparation minutieuse et d’une haine politique radicalisée.
Trump instrumentalise la tragédie
Donald Trump ne perd pas une seconde. L’annonce de la mort de Kirk sur Truth Social devient le signal de départ d’une offensive médiatique sans précédent. Le président transforme un fait divers tragique en prétexte à la censure généralisée. Une stratégie d’exploitation politique du crime qui révèle le cynisme le plus total de l’administration trumpiste.
La machine propagandiste se met immédiatement en marche. Malgré les incertitudes sur les motivations du tireur, Trump et ses soutiens accusent « la gauche dans son ensemble » d’être responsable de l’attentat. Cette culpabilité collective inventée sert de justification à toutes les dérives autoritaires qui suivent. Un procédé classique des régimes autoritaires : créer un ennemi intérieur pour légitimer la répression.
La chasse aux sorcières commence
L’« affaire Kimmel » illustre parfaitement cette dérive. L’humoriste de 57 ans avait osé suggérer lundi 16 septembre que l’assassin de Kirk était « peut-être un des leurs », un partisan MAGA né dans un environnement conservateur. Il avait également critiqué la réaction de Trump face à la mort de son allié, la comparant à « comment un enfant pleure un poisson rouge ». Des mots qui lui coûtent sa carrière.
La machine répressive s’enclenche immédiatement. Brendan Carr, président de la FCC, menace publiquement les stations qui diffusent l’émission de sanctions réglementaires et de perte de licences. ABC plie instantanément : « Jimmy Kimmel Live! » disparaît des antennes. Une capitulation qui révèle la terreur qui s’empare des médias américains face aux menaces gouvernementales.
Cette instrumentalisation de la mort me révulse. Trump transforme chaque tragédie en carburant pour sa machine autoritaire. L’assassinat de Kirk devient un prétexte pour tuer la liberté d’expression. C’est d’une violence politique inouïe, d’une perversité qui dépasse l’entendement. Comment accepter ça ?
La Constitution américaine sous les bombes de Trump

79 décrets en 40 jours : record historique
Les chiffres donnent le vertige. En 40 jours seulement, Trump a signé 79 décrets présidentiels, battant un record historique. Pour comparaison, Joe Biden en avait signé autant en une année entière. Cette frénésie législative révèle une stratégie de shock and awe destinée à sidérer l’opposition et les contre-pouvoirs. Une avalanche de textes qui transforment l’Amérique à vitesse grand V.
Dès le 20 janvier 2025, premier jour de son second mandat, Trump avait donné le ton avec 26 décrets signés en une seule journée. Immigration, diversité, genre, fonction publique fédérale : tous les piliers de la société américaine moderne volent en éclats sous cette offensive réglementaire. Le Projet 2025 de la Heritage Foundation, dont Trump avait pris ses distances en campagne, devient sa feuille de route officielle.
L’attaque frontale contre le Premier Amendement
L’ironie atteint des sommets vertigineux. Le 20 janvier 2025, Trump signait pompeusement le décret « Restaurer la liberté d’expression et mettre fin à la censure fédérale ». Huit mois plus tard, il qualifie d’« illégales » les couvertures médiatiques critiques à son égard. « Ils vont prendre une histoire très bien. Et ils vont en faire une mauvaise histoire. Personnellement, je pense que c’est illégal », déclare-t-il sans sourciller.
Cette inversion orwellienne du langage révèle la méthode trumpiste : détruire les libertés au nom de leur défense. Le Premier Amendement, texte « presque sacré » pour les Américains selon le Journal de Montréal, devient l’ennemi à abattre. Une révolution sémantique qui transforme la censure en liberté et la répression en protection démocratique.
La FCC transformée en arme de guerre
Brendan Carr, patron de la Commission fédérale des communications, devient le bras armé de la censure trumpiste. « Ce sera à Brendan Carr », déclare Trump en le qualifiant de « patriote » et de « type dur ». La FCC initie des actions contre les licences de plusieurs stations pour des émissions jugées « anti-Trump » ou « pro-Kamala Harris ». Un détournement institutionnel d’une ampleur inédite.
Carr lui-même assume cette dérive : « Posséder une licence de diffusion est un privilège qui s’accompagne de la responsabilité de servir l’intérêt public. » Mais l’« intérêt public » selon Trump se résume à une seule exigence : ne jamais critiquer le président. Une conception totalitaire de l’information qui transforme les médias en organes de propagande ou les condamne à disparaître.
Cette perversion du Premier Amendement me sidère. Voir la liberté d’expression transformée en son contraire, c’est du génie maléfique. Trump ne détruit pas seulement les institutions : il les retourne contre elles-mêmes. Une virtuosité dans la destruction qui me fascine autant qu’elle m’horrifie. Diabolique.
Hollywood dans la ligne de mire

Kimmel : le symbole qui tombe
Jimmy Kimmel incarnait l’esprit critique américain. Pendant des années, ses monologues féroces avaient égratigne tous les présidents sans exception. Sa chute marque un tournant civilisationnel : la fin de la tradition satirique américaine. Quand Stephen Colbert dénonce sur CBS une « censure flagrante », il sait qu’il pourrait être le prochain sur la liste. L’autocensure gagne du terrain dans tout Hollywood.
La méthode utilisée révèle la sophistication de la répression trumpiste. Pas de violence directe, pas d’arrestations spectaculaires : juste une menace réglementaire qui fait plier instantanément les géants médiatiques. « Avec un autocrate, vous ne pouvez pas céder le moindre terrain », avertit Colbert. Mais ABC a déjà capitulé, ouvrant la voie à toutes les autres soumissions.
La liste noire présidentielle
Trump ne s’embarrasse plus de subtilités. « Il ne reste plus que Jimmy (Fallon) et Seth (Meyers), deux losers complets, sur Fake News NBC. Leurs audiences sont également horribles. Faites-le, NBC !!! » Cette liste noire publique révèle l’ampleur du projet : éliminer systématiquement toute voix critique du paysage audiovisuel américain. Une purge méthodique qui ne dit pas son nom.
Cette stratégie d’intimidation fonctionne parfaitement. Mark Zuckerberg et Meta ont déjà rejoint financièrement Trump tout en renonçant à lutter contre la désinformation. Les géants technologiques plient les uns après les autres, préférant la collaboration à la résistance. Une capitulation en cascade qui transforme l’écosystème informationnel en chambre d’écho trumpiste.
Gere : la voix qui résiste encore
Dans ce paysage de soumission généralisée, Richard Gere fait figure d’exception. Son installation en Espagne lui donne cette liberté de parole que n’ont plus ses confrères restés aux États-Unis. « Nous regardons des gens en train d’être assassinés quotidiennement, des enfants qui meurent de faim et certains ne s’en préoccupent pas », dénonce-t-il en évoquant Gaza. Une prise de position qui lui vaudrait immédiatement des représailles s’il vivait encore en Amérique.
Cette résistance par l’exil révèle l’état de la liberté d’expression aux États-Unis. Seuls ceux qui ont fui le territoire peuvent encore dire la vérité sans craindre pour leur carrière. Une situation qui rappelle les heures les plus sombres du maccarthysme, mais en pire : car aujourd’hui, c’est le président lui-même qui mène la chasse aux sorcières.
Cette lâcheté d’Hollywood me dégoûte. Voir tous ces gens qui se sont enrichis sur le dos de la liberté américaine ramper devant Trump, c’est pathétique. Heureusement qu’il reste Gere pour rappeler ce qu’était l’honneur artistique. Un homme seul face à la meute. Respect absolu.
La résistance s'organise dans l'ombre

Les démocrates contre-attaquent
Chuck Schumer, leader de la minorité démocrate au Sénat, a crié au scandale après la suspension de Kimmel. « C’est de la censure pure et simple », dénonce-t-il en annonçant une législation pour renforcer les protections légales des individus ciblés par Trump. Une riposte tardive mais nécessaire face à l’escalade autoritaire. Plusieurs responsables démocrates accusent désormais Trump de « faire la guerre contre le Premier Amendement ».
L’ancien président Barack Obama sort de sa réserve habituelle. « Après des années à dénoncer la culture de l’annulation, l’administration actuelle l’a escaladée vers un niveau nouveau et périlleux », déclare-t-il cette semaine. Cette sortie d’Obama, habituellement si mesuré, révèle la gravité de la situation. Quand l’ancien président abandonne sa neutralité, c’est que la démocratie est en danger mortel.
Les fissures dans le camp conservateur
Plus surprenant encore : des voix conservatrices commencent à s’inquiéter. Tucker Carlson, figure emblématique de la droite trumpiste, exprime sur son podcast son espoir que le « tumulte » autour de l’assassinat de Kirk « ne sera pas exploité pour introduire des lois sur les discours de haine ». « S’ils peuvent dicter ce que vous dites, ils dictent ce que vous pensez », avertit-il avec une lucidité saisissante.
Le sénateur républicain Ted Cruz va plus loin : « Je pense que c’est particulièrement dangereux pour un gouvernement de se mettre en position de dire quel discours il aime ou n’aime pas. » Cette fissure dans le bloc trumpiste révèle l’ampleur des dégâts. Quand les conservateurs eux-mêmes s’alarment des dérives autoritaires, c’est que la situation devient vraiment critique.
L’ACLU sonne l’alarme
La grande association de défense des libertés publiques ACLU tire la sonnette d’alarme. Elle reproche au gouvernement Trump de faire « pire que le maccarthysme ». Une comparaison qui donne la mesure de la catastrophe en cours. Le maccarthysme des années 1950 ciblait les communistes présumés. Aujourd’hui, Trump s’attaque à tous ceux qui osent critiquer son action.
Cette escalade dans la répression révèle la stratégie trumpiste : utiliser chaque crise pour étendre le contrôle gouvernemental. L’assassinat de Kirk devient le prétexte à une refonte totale du paysage médiatique. Une méthode qui rappelle les techniques des régimes autoritaires les plus efficaces : ne jamais laisser passer une occasion de renforcer le pouvoir.
Cette résistance naissante me rassure un peu. Voir Obama sortir de ses gonds, Carlson s’inquiéter, Cruz s’alarmer… Il y a encore une conscience démocratique qui survit. Fragile, dispersée, mais vivante. C’est sur ces braises qu’il faudra reconstruire l’Amérique post-Trump. Si elle survit à cette épreuve.
L'implosion du système judiciaire

Poursuites-bâillons à répétition
Trump transforme la justice en arme de guerre personnelle. Le New York Times et le Wall Street Journal sont respectivement poursuivis pour 15 et 10 milliards de dollars. Des montants astronomiques qui n’ont qu’un seul objectif : ruiner financièrement les médias critiques. Ces poursuites-bâillons révèlent une stratégie d’épuisement économique des contre-pouvoirs.
La méthode est imparable : même si ces poursuites sont vouées à l’échec juridique, elles mobilisent des ressources énormes côté défense. Les avocats coûtent cher, les procédures s’éternisent, les dirigeants passent leur temps au tribunal au lieu de diriger leurs rédactions. Une guerre d’usure qui finit par avoir raison des plus résistants. Trump l’a compris : on peut tuer la presse sans l’interdire formellement.
Les tribunaux sous pression
Les confrontations de Trump avec les tribunaux atteignent une « ampleur et une fureur » uniques selon la BBC. Plus de 75 affaires ont été déposées dans les premières semaines de son second mandat, contestant la création et l’élimination de départements gouvernementaux. Les tribunaux de première instance émettent des ordonnances d’interdiction temporaire, mais l’administration Trump ne les respecte pas toujours.
Cette désobéissance civile institutionnelle révèle la stratégie trumpiste : faire du président un pouvoir au-dessus des lois. Quand le gouvernement fédéral ignore délibérément les décisions judiciaires, c’est la séparation des pouvoirs qui s’effondre. Un juge fédéral a trouvé des « preuves convaincantes » que le gouvernement n’avait pas respecté ses ordres. Mais que peut un juge face à un président qui se place au-dessus de tout ?
La Cour suprême complice
La Cour suprême, façonnée par Trump lors de son premier mandat, devient son instrument docile. Trois décisions pivots ont considérablement renforcé le pouvoir présidentiel : une large immunité accordée aux présidents, le rejet de l’idée que ses tentatives de renverser 2020 l’empêchent de se représenter, et la limitation des capacités des juges à entraver l’agenda présidentiel. Une révolution juridique silencieuse.
Cette complicité judiciaire permet tous les abus. La Cour a autorisé Trump à procéder à des licenciements massifs d’employés fédéraux, suspendu les ordres de réintégration de 16 000 travailleurs licenciés, empêché les enquêtes sur le DOGE d’Elon Musk. Une capitulation institutionnelle qui transforme la plus haute juridiction du pays en chambre d’enregistrement des volontés présidentielles.
Cette corruption du système judiciaire me fait froid dans le dos. Voir la Cour suprême devenir l’instrument de Trump, c’est assister à la mort de l’État de droit américain. Plus de contre-pouvoirs, plus de limites, plus rien. Juste un homme et sa volonté de puissance. L’Amérique devient une autocratie légale. Terrifiant.
La contagion internationale de l'autoritarisme trumpiste

L’exemple américain inspire les autocrates
La « démolition constitutionnelle » dénoncée par Gere dépasse largement les frontières américaines. Viktor Orbán en Hongrie observe attentivement les méthodes trumpistes pour perfectionner son propre système autoritaire. L’exemple américain devient un manuel d’instruction pour tous les aspirants dictateurs de la planète. Quand la première démocratie mondiale montre la voie vers l’autocratie, elle déchaine une contagion planétaire.
Cette influence toxique se manifeste déjà dans de nombreux pays. Les techniques trumpistes de contrôle médiatique, d’instrumentalisation de la justice, de polarisation sociale font des émules partout. L’Europe, déjà fragilisée par ses propres crises, se retrouve face à un « partenaire » américain qui remet en cause tous les fondements de l’ordre démocratique occidental.
La destruction de l’ordre international
Trump ne se contente pas de détruire la démocratie américaine : il s’attaque aux institutions internationales. Son administration encourage des projets de loi en Israël rendant toute coopération avec la Cour pénale internationale passible de prison à vie pour trahison. Une guerre contre la justice internationale qui révèle une stratégie globale d’impunité organisée.
Les conséquences dépassent le cadre juridique. Quand la première puissance mondiale rejette ostensiblement les règles qu’elle a contribué à établir, elle ouvre la voie à tous les abus. La Chine, la Russie, l’Iran jubilent devant cette auto-destruction de la crédibilité américaine. Le « soft power » des États-Unis s’évapore dans les fumées de cette révolution autoritaire.
L’isolement moral de l’Amérique
L’Amérique de Trump devient progressivement un paria démocratique. Le discours de J.D. Vance à Munich, critiquant les politiques européennes, illustre cette rupture avec les alliés traditionnels. L’isolement n’est plus seulement diplomatique : il devient moral. Quand Richard Gere dénonce à Wembley les « actions folles perpétuées par Netanyahu » tout en critiquant Trump, il établit une équivalence révélatrice.
Cette association dans la réprobation internationale révèle l’ampleur de la chute de prestige. L’Amérique, jadis phare de la démocratie mondiale, devient l’alliée naturelle des autocrates et des criminels de guerre. Une transformation qui horrifie les derniers démocrates américains et réjouit tous les ennemis de la liberté. Le rêve américain se transforme en cauchemar planétaire.
Cette contagion autoritaire mondiale me terrorise. Voir l’Amérique contaminer la planète entière avec ses méthodes totalitaires, c’est le scénario catastrophe absolu. Trump ne détruit pas seulement son pays : il tue la démocratie partout. Une responsabilité historique écrasante. L’avenir de l’humanité se joue là.
Conclusion : l'ultimatum de Gere face à l'abîme américain

Richard Gere vient de lancer le cri d’alarme le plus retentissant de cette décennie. Quand l’icône de Hollywood abandonne ses rôles romantiques pour devenir le procureur de la tyrannie, c’est que l’Amérique a définitivement basculé. « Ce que Trump a fait en six mois est stupéfiant. Il démolit la Constitution américaine avec vitesse et force. » Ces mots résonnent comme un tocsin dans la nuit démocratique, comme l’ultime avertissement avant la catastrophe finale.
Cette bataille transcende désormais le simple combat politique. Elle oppose deux visions irréconciliables de l’humanité : celle qui accepte la dictature par lâcheté ou calcul, et celle qui résiste par honneur et conscience. Gere incarne cette seconde voie avec une noblesse qui force le respect. En transformant sa notoriété en arme de résistance, en utilisant chaque tribune pour dire non, il montre que l’art peut encore être un rempart contre la barbarie.
L’avertissement de Gere dépasse la critique politique : il révèle une prise de conscience existentielle face à l’effondrement civilisationnel. « Donald Trump n’est pas l’Amérique », martèle-t-il avec la force de celui qui refuse l’irrémédiable. Dans cette phrase réside peut-être le dernier espoir : que l’Amérique authentique, celle des droits et des libertés, survive à la tempête Trump. Mais le temps presse dangereusement, et chaque jour qui passe rapproche un peu plus les États-Unis de ce point de non-retour autocratique que Gere dénonce avec tant de véhémence… et de courage.