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Le 22 septembre 2025, quelque chose d’inédit s’est produit dans l’histoire moderne américaine. Donald Trump, depuis le Bureau ovale, a décidé de jouer au médecin-chef de 330 millions d’Américains. Armé de rumeurs et de pseudo-sciences, il a déversé un torrent de fausses informations médicales si dangereuses que les experts du monde entier se sont levés comme un seul homme pour dénoncer cette mascarade. Car voilà ce qui terrorise : un président qui avoue « ne pas être médecin » mais qui « donne son avis » sur des questions de vie ou de mort.

L’homme qui gouverne la première puissance mondiale a transformé la plus haute institution démocratique en… clinique de charlatanisme. Il a déclaré la guerre au paracétamol, pointé du doigt les vaccins contre l’hépatite B pour les nouveau-nés, et proclamé haut et fort qu’il avait découvert les causes de l’autisme grâce à une « rumeur » sur Cuba. Oui, vous avez bien lu : une rumeur. Sur Cuba. Pour justifier ses recommandations médicales à 79 ans d’âge et zéro année d’études de médecine.

La théorie cubaine qui défie toute logique scientifique

« Selon une rumeur – et j’ignore si c’est le cas – ils n’ont pas de paracétamol à Cuba car ils n’ont pas de quoi s’offrir de paracétamol. Eh bien ils n’ont quasiment pas d’autisme », a-t-il lancé devant les journalistes médusés. Cette déclaration hallucinante révèle un niveau d’ignorance qui glace le sang. Car non seulement Cuba dispose bien de paracétamol, mais cette corrélation fantaisiste entre pauvreté supposée et autisme relève du délire pseudo-scientifique le plus total. C’est comme si Trump découvrait la médecine en regardant des cartes postales.

L’homme qui se targue de « régler tous les problèmes en un temps record » a continué sur sa lancée démente : « Prenez les Amish, par exemple. Ils n’ont pratiquement pas d’autisme. » Voilà comment Trump construit ses théories médicales : en piochant des exemples isolés, sans contexte, sans études, sans rien qui ressemble de près ou de loin à une méthodologie scientifique. Les Amish, communauté fermée de quelques centaines de milliers de personnes, deviennent soudain le modèle sanitaire universel selon le président des États-Unis.

L’offensive anti-paracétamol qui menace des millions de femmes

« N’en prenez pas ! » a martelé Trump aux femmes enceintes, parlant du paracétamol. « N’en donnez pas à votre bébé ! » Ces injonctions brutales, proférées avec l’autorité présidentielle, risquent de terroriser des millions de futures mères qui ont besoin de ce médicament pour soulager leurs douleurs ou faire tomber leur fièvre. Car le paracétamol, présent dans le Doliprane, le Dafalgan ou le Tylenol, reste l’antalgique de référence pendant la grossesse – quand l’aspirine et l’ibuprofène sont formellement contre-indiqués.

Le pire ? Trump n’offre aucune alternative. « Tenez bon », conseille-t-il aux femmes qui souffrent. Voilà la profondeur de sa réflexion médicale : supporter la douleur et la fièvre, peu importe les conséquences pour la mère et l’enfant. David Mandell, professeur en psychiatrie à l’université de Pennsylvanie, a rappelé une évidence que Trump ignore : « La fièvre peut augmenter le risque de retard et de troubles du développement neurologique. » Mais pourquoi s’embarrasser de faits scientifiques quand on a des rumeurs cubaines ?

Robert Kennedy Jr, l’architecte de cette folie collective

Derrière Trump se cache l’ombre inquiétante de Robert F. Kennedy Jr., son ministre de la Santé ouvertement antivaccin. Cet homme, qui relaye des thèses infondées depuis des décennies, a entrepris une « profonde refonte de la politique vaccinale américaine ». Translation : démolir 50 ans de progrès médical au nom d’idéologies farfelues. Kennedy, que Trump décrit comme « très prudent dans ses propos », a pourtant nommé à la tête des travaux sur l’autisme un chercheur discrédité et convaincu du lien vaccins-autisme.

L’alliance Trump-Kennedy représente un danger mortel pour la santé publique américaine et mondiale. Ces deux hommes, armés du pouvoir de l’État le plus puissant de la planète, répandent des mensonges qui peuvent tuer. Littéralement. Car quand des parents cessent de vacciner leurs enfants ou refusent des traitements éprouvés, les conséquences se mesurent en vies humaines perdues.

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