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L’hallucination autocratique qui terrasse l’Amérique

C’est un moment historiquement terrifiant que nous vivons — celui où un président américain franchit ouvertement la ligne rouge séparant la démocratie de l’autocratie militaire. Le 30 septembre 2025, Donald Trump a déclaré devant 800 généraux et amiraux rassemblés à Quantico qu’il voulait utiliser les villes américaines comme « terrains d’entraînement » pour l’armée. Cette déclaration, qui glace le sang par sa brutalité assumée, transforme instantanément les citoyens américains en cibles d’exercices militaires domestiques.

Quand Trump proclame qu’il faut « utiliser certaines de ces villes dangereuses comme terrains d’entraînement pour notre armée », il ne décrit pas une stratégie sécuritaire — il annonce une guerre civile. Cette rhétorique de l’« ennemi intérieur » résonne avec les pires heures de l’histoire autoritaire mondiale. Vladimir Poutine utilise exactement les mêmes justifications pour réprimer l’opposition russe. Xi Jinping invoque des menaces similaires pour écraser Hong Kong. Trump emprunte directement au manuel du parfait dictateur.

La comparaison qui dérange : Trump égale Poutine

Le gouverneur de l’Illinois, JB Pritzker, a osé dire tout haut ce que murmurent les diplomates du monde entier : « Il semble que Donald Trump ait non seulement développé une démence, mais qu’il copie aussi les tactiques de Vladimir Poutine. » Cette comparaison, loin d’être une hyperbole partisane, reflète une réalité géopolitique glaçante. Les méthodes trumpiennes de militarisation domestique calquent précisément le modèle russe d’oppression interne.

Pritzker va plus loin en appelant à l’invocation du 25e Amendement pour retirer Trump du pouvoir. « Il y a quelque chose de fondamentalement malade chez cet homme », affirme-t-il sans détour. Cette déclaration marque un tournant : pour la première fois, un gouverneur américain en exercice qualifie publiquement son président d’inapte mental et appelle à sa destitution immédiate. L’Amérique découvre brutalement qu’elle est dirigée par un homme dangereux pour sa propre sécurité.

L’onde de choc institutionnelle

L’Association des maires démocrates parle carrément de « déclaration de guerre contre les villes américaines ». Cette formulation n’est pas métaphorique — elle reflète la perception croissante que Trump a franchi le point de non-retour autoritaire. Dix-neuf gouverneurs démocrates signent une lettre commune dénonçant un « abus de pouvoir alarmant » qui « compromet la mission de nos soldats ».

Cette coalition institutionnelle sans précédent révèle la gravité de la crise constitutionnelle. Jamais dans l’histoire américaine un président n’avait provoqué une telle résistance collective de la part des élus locaux. Ces responsables comprennent qu’ils font face à une tentative de coup d’État rampant orchestrée depuis la Maison-Blanche. L’Amérique fédérale se fracture en temps réel sous nos yeux.

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