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2 octobre 2025 : deuxième jour de l’apocalypse administrative

Washington, deuxième jour de shutdown. 750 000 fonctionnaires fédéraux découvrent qu’ils ne sont plus que des pions sacrifiables dans la stratégie de destruction systématique orchestrée par Donald Trump et son exécuteur des basses œuvres, Russell Vought. « Les licenciements sont imminents », annonce glacialement Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, avec cette froideur administrative qui accompagne les purges historiques. Plus de liquidations temporaires — des suppressions d’emplois permanentes, des démantèlements irréversibles, une refonte totalitaire de l’État fédéral sur les ruines des vies brisées.

L’image restera gravée dans l’histoire américaine : Trump transformant la paralysie gouvernementale en opportunité de revanche politique. « Nous licencions beaucoup de gens qui vont être très affectés, et ce sont des démocrates. Ce seront des démocrates », ricane-t-il avec cette jouissance sadique qui caractérise sa gouvernance. La cruauté n’est plus un effet de bord — elle devient l’objectif principal. Une stratégie de terreur administrative qui révèle la vraie nature du projet trumpien : détruire l’État social pour le reconstruire à l’image de ses obsessions autoritaires.

Hakeem Jeffries révèle la vérité nue

Face à cette barbarie institutionnelle, le leader démocrate Hakeem Jeffries prononce les mots qui résument tout : « La cruauté est le but. » Quatre mots qui déchirent le voile des euphémismes politiques pour révéler la réalité brutale du trumpisme triomphant. Ce ne sont plus des dysfonctionnements — ce sont des destructions délibérées. Ce ne sont plus des mesures d’économie — ce sont des vengeances politiques déguisées en assainissement budgétaire.

Cette formule — « The cruelty is the point » — cristallise la compréhension démocrate de la méthode trumpienne. Faire souffrir pour le plaisir de faire souffrir. Détruire pour le plaisir de détruire. Humilier pour le plaisir d’humilier. Trump ne gouverne plus — il exerce une vengeance systématique contre tous ceux qui ont osé lui résister. Les fonctionnaires fédéraux, les programmes sociaux, les projets d’infrastructure — tout ce qui incarne l’État démocratique devient cible légitime de sa rage destructrice.

Russell Vought, l’architecte de la destruction

Au cœur de cette machine de guerre administrative : Russell Vought, directeur du Bureau de la gestion et du budget, ancien théoricien du Project 2025. « Il peut tailler dans le budget à un niveau qu’on ne pourrait atteindre d’aucune autre manière », se félicite Trump en évoquant son bras armé budgétaire. Vought annonce froidement aux républicains du Congrès que les licenciements commenceront « dans un jour ou deux » — avec cette précision administrative qui accompagne les purges organisées.

Cette efficacité destructrice révèle la planification minutieuse de cette offensive anti-étatique. Pas d’improvisation, pas de gesticulation — une stratégie méthodique de démantèlement institutionnel. Vought et ses équipes ont préparé des listes, identifié des cibles, calculé les impacts. Le shutdown devient l’occasion rêvée de mettre en œuvre le programme radical de destruction de l’État fédéral que les républicains n’osaient pas assumer en temps normal. Une révolution conservatrice sous couvert de crise budgétaire.

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