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L’ombre d’un calcul politique macabre

L’assassinat de Charlie Kirk le 10 septembre 2025 a révélé l’une des stratégies les plus troublantes de l’administration Trump. Selon des révélations explosives parues dans Rolling Stone, le Président aurait voulu transformer cette tragédie en prétexte pour une « guerre contre le terrorisme » dirigée contre la gauche américaine. Mais voilà — et c’est là que l’histoire devient glaçante — plusieurs de ses conseillers les plus proches n’étaient pas convaincus par cette approche. Cette fracture au cœur même du pouvoir américain révèle des calculs politiques d’une froideur saisissante, où la mort d’un homme devient un outil de guerre idéologique.

Dans les heures qui ont suivi l’assassinat du fondateur de Turning Point USA, abattu d’une balle de sniper sur le campus de l’Université Utah Valley, l’administration Trump s’est transformée en machine de guerre politique. Stephen Miller, le conseiller principal de Trump, a déclaré que l’administration était désormais « en guerre » avec la gauche. Mais cette précipitation, cette instrumentalisation immédiate d’un meurtre, a créé des tensions inattendues au sein même de l’équipe présidentielle. Car la réalité sur le terrain était bien différente des fantasmes de conspiration échafaudés par certains.

Tyler Robinson : un tireur isolé qui dérange le récit

Tyler Robinson, 22 ans, étudiant de Washington dans l’Utah, ne correspond en rien à l’image du terroriste organisé que voulait dessiner l’administration. Ses proches le décrivent comme quelqu’un aux opinions politiques de plus en plus à gauche, mais aucune preuve ne suggère qu’il ait agi au nom d’une organisation ou sous l’influence d’un réseau terroriste structuré. Dans ses messages à son colocataire après le meurtre, Robinson a simplement déclaré qu’il « en avait assez de la haine » de Kirk. Une motivation personnelle et solitaire qui contraste violemment avec la narrative de « vaste mouvement terroriste domestique » promue par Miller et ses alliés.

L’enquête a révélé que Robinson avait passé plus d’une semaine à planifier minutieusement son attaque. Il s’était procuré un fusil Mauser calibre .30-06, avait repéré les lieux plusieurs fois, et avait même laissé une note indiquant : « J’ai l’opportunité de l’éliminer, et je vais le faire ». Mais cette préméditation, aussi choquante soit-elle, reste celle d’un acteur isolé — pas d’un membre d’une cellule terroriste. Cette réalité dérangeante pour l’administration Trump révèle une manipulation cynique de la tragédie à des fins politiques.

La machine de guerre idéologique s’emballe

Dès les premières heures suivant l’assassinat, l’administration Trump s’est lancée dans une opération de guerre totale contre ce qu’elle appelle la « gauche radicale ». Stephen Miller, le stratège en chef de cette campagne, a orchestré des séances de travail intensives, impliquant des nuits blanches pour rédiger des mémos juridiques, des projets de décrets exécutifs, et dresser des listes d’organisations libérales à cibler. Cette précipitation, cette instrumentalisation immédiate d’un deuil national, révèle une administration prête à tout pour avancer son agenda politique.

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