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L’annonce brutale qui stupéfie l’industrie énergétique

Le 2 octobre 2025, dans un silence assourdissant, le ministère américain de l’Énergie a publié une déclaration qui a glacé le sang de milliers d’ingénieurs, d’entrepreneurs et de travailleurs. 223 projets. 321 financements individuels. 7,56 milliards de dollars volatilisés en une seule frappe administrative. Pas de négociation. Pas de préavis suffisant… Une économie énergétique en pleine construction s’est effondrée comme un château de cartes dans 16 États américains, tous démocrates, tous ayant soutenu Kamala Harris lors de l’élection présidentielle de 2024. Cette décision survient en pleine paralysie gouvernementale, orchestrée par le président Donald Trump et son directeur du budget, Russell Vought, surnommé désormais « la grande faucheuse » de Washington. Les projets touchés représentaient l’espoir d’une transition énergétique ambitieuse : usines de batteries géantes, hubs d’hydrogène révolutionnaires, modernisation du réseau électrique national, technologies de captage du carbone qui promettaient de redéfinir l’avenir énergétique américain.

Une décision politique ou une analyse rationnelle

Officiellement, le département américain de l’Énergie justifie cette purge par une « analyse approfondie » démontrant que ces projets ne répondaient pas adéquatement aux besoins énergétiques du pays et n’étaient pas économiquement viables. Un communiqué technocratique qui masque mal la réalité : Russell Vought, architecte du controversé Project 2025, a annoncé ces coupes sur les réseaux sociaux en parlant de fonds destinés à « alimenter le programme climatique de la gauche ». Donald Trump lui-même a confirmé dans une interview avec One America News qu’il avait « le droit de réduire des projets qui n’auraient jamais dû être approuvés », ajoutant qu’il le ferait « probablement ». Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 108 circonscriptions démocrates touchées contre seulement 28 républicaines. La géographie des annulations suit exactement la carte électorale : Californie, Colorado, Connecticut, Delaware, Hawaï, Illinois, Maryland, Massachusetts, Minnesota, New Hampshire, New Jersey, Nouveau-Mexique, New York, Oregon, Vermont et Washington. Tous ces États ont voté Harris. Aucun État républicain n’apparaît dans cette première vague… jusqu’à ce qu’une deuxième liste secrète commence à circuler.

La tempête parfaite d’une guerre budgétaire

Cette annonce intervient au moment précis où le gouvernement américain entre en paralysie totale — un shutdown orchestré stratégiquement par l’administration Trump pour maximiser la pression sur les démocrates au Congrès. Russell Vought utilise cette crise comme un levier politique sans précédent, transformant la politique énergétique nationale en monnaie d’échange parlementaire. Les démocrates accusent Trump de traiter « les familles américaines et leurs moyens de subsistance comme des pions dans un jeu politique malsain », selon la sénatrice Patty Murray de l’État de Washington. Mais au-delà des accusations partisanes, une réalité émerge : des dizaines de milliers d’emplois promis s’évaporent instantanément. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, affirme que plus de 200 000 emplois sont menacés uniquement par l’annulation du projet hydrogène californien ARCHES (Alliance for Renewable Clean Hydrogen Energy Systems), dans lequel le secteur privé avait déjà investi 10 milliards de dollars. L’onde de choc traverse toute l’industrie énergétique américaine, créant une incertitude qui paralyse les investissements privés et fait fuir les partenaires internationaux.

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