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L’annonce a frappé comme un coup de tonnerre dans les capitales européennes. Le jeudi 18 octobre 2025, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a révélé au monde qu’un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine se tiendra à Budapest, possiblement dans les deux prochaines semaines. Cette déclaration, faite sans consulter les partenaires européens, marque un tournant absolument radical dans la gestion de la guerre en Ukraine. Pour la première fois depuis l’invasion russe de février 2022, Poutine — recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre — s’apprête à poser le pied dans une capitale membre de l’Union européenne et de l’OTAN. Et cette capitale, c’est celle du dirigeant le plus pro-russe d’Europe, un homme qui n’a cessé de saboter les sanctions contre Moscou et de bloquer l’aide militaire à Kiev. Le choix de Budapest n’est pas anodin, il est explosif. Il témoigne d’une volonté délibérée de marginaliser l’Europe dans les négociations sur l’avenir de l’Ukraine, de transformer le conflit en un duel entre deux empires — Washington et Moscou — tandis que les Européens sont condamnés à regarder, impuissants et humiliés.

Ce sommet survient dans un contexte toxique où les tensions entre Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy ont atteint des niveaux inédits. Vendredi 17 octobre, lors d’une réunion à la Maison-Blanche, Trump aurait littéralement hurlé sur Zelenskyy, lui ordonnant d’accepter les exigences russes sous peine de voir son pays « détruit ». Selon plusieurs sources médiatiques, le président américain aurait même jeté des cartes sur la table en exigeant que l’Ukraine cède le Donbass — les régions orientales de Donetsk et Louhansk — à la Russie. Le lendemain, Trump annonçait publiquement sa rencontre avec Poutine à Budapest, une décision qui a semé la panique à Kiev et dans toute l’Europe. Car derrière ce sommet se cache une question terrifiante : Trump est-il en train de négocier un accord dans le dos de l’Ukraine ? Va-t-il sacrifier la souveraineté ukrainienne pour obtenir une victoire diplomatique rapide avant les élections américaines ? Et surtout, l’Europe a-t-elle encore son mot à dire dans cette partie d’échecs géopolitique où son propre avenir se joue sans elle ?

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