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Le 19 octobre 2025, un homme qui aurait dû être derrière les barreaux a été arrêté pour avoir menacé d’assassiner le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries. Son nom: Christopher Moynihan, 34 ans. Son crime précédent: avoir fait partie des premiers émeutiers à envahir le Capitole le 6 janvier 2021, à fouiller dans les bureaux des sénateurs en cherchant « quelque chose qu’on pourrait utiliser contre ces ordures ». Sa punition initiale: 21 mois de prison pour obstruction d’une procédure officielle et cinq délits mineurs. Mais voilà le problème — il n’a jamais terminé sa peine. Le 20 janvier 2025, lors de son premier jour de second mandat, le président Donald Trump a accordé une grâce totale, complète et inconditionnelle à près de 1 600 personnes impliquées dans l’attaque du Capitole. Moynihan faisait partie du lot. Neuf mois plus tard, il envoyait des messages textes menaçants: « Hakeem Jeffries prononce un discours dans quelques jours à NYC, je ne peux pas permettre à ce terroriste de vivre… Même si je suis haï, il doit être éliminé, je le tuerai pour l’avenir ». Voilà où nous en sommes. Un homme gracié par le président américain menace maintenant d’assassiner un membre éminent du Congrès. Et il n’est pas le seul. Au moins dix émeutiers graciés ont déjà été réarrêtés pour d’autres crimes — complots de meurtre, agressions sexuelles sur enfants, homicide involontaire en état d’ébriété. La grâce présidentielle est devenue un permis pour la violence, pour l’impunité, pour le chaos.

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