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La dégradation du langage et de la cohérence

Les experts en neuropsychologie ont méthodiquement documenté la détérioration spectaculaire des capacités linguistiques de Trump au fil des années. En 2017, STAT a comparé ses discours contemporains avec ses apparitions publiques des années 1980, révélant une complexité verbale considérablement réduite. Une analyse de suivi a montré que depuis 2017, le style oratoire de Trump s’est encore dégradé. À l’été 2024, des chercheurs ont comparé ses interventions récentes avec les discours de son premier mandat, constatant un déclin supplémentaire de sa complexité linguistique. Le Dr Gartner affirme sans ambiguïté : « Il ne fait absolument aucun doute que Trump souffre de démence. Il perd sa capacité de discours cohérent et a des difficultés même à terminer une phrase. » Cette évaluation n’est pas fondée sur des impressions subjectives mais sur des marqueurs cliniques objectifs : vocabulaire appauvri, phrases incomplètes et incohérentes, erreurs grammaticales, paraphasies où il substitue, réarrange ou déforme les mots, déclarations inappropriées ou vagues déconnectées de la réalité. Le Dr Segal de Cornell souligne que Trump « dégénère souvent en incohérence littérale, où personne ne peut comprendre ce qu’il essaie de dire ». Cette désintégration linguistique n’est pas un simple effet du vieillissement normal — oublier occasionnellement un mot est banal, mais inventer des mots ou utiliser des non-mots constitue un symptôme pathologique de démence neurocognitive.

Les troubles moteurs et comportementaux

Au-delà du langage, les experts identifient des signes physiques inquiétants de détérioration neurologique. Harry Segal mentionne la « démarche étrange » de Trump — un pattern de marche altéré typique des troubles neurodégénératifs. Le 14 octobre 2024, lors d’un événement à Philadelphie censé être une assemblée publique, Trump a brusquement abandonné le format prévu pour jouer au DJ pendant 30 minutes, se balançant sur de la musique dans ce que Segal qualifie de « décision impulsive, encore un autre signe de son déclin cognitif accéléré ». Cette impulsivité croissante — l’incapacité à maintenir un comportement planifié et structuré — constitue un marqueur clinique de démence naissante. Trump évite désormais les situations exigeant des réponses cohérentes et spontanées : il a refusé un second débat présidentiel et annulé brusquement une interview avec 60 Minutes. Cette stratégie d’évitement suggère une conscience partielle de ses limitations, mais aussi une incapacité à compenser ces déficits dans des contextes non scriptés. Les experts notent également une « persévération » — la répétition compulsive des mêmes pensées ou idées indépendamment du contexte — ainsi qu’une utilisation croissante de langage profane et de discours haineux, symptômes d’une désinhibition frontale typique des processus démentiels.

Les gaffes géographiques et conceptuelles

Le 5 novembre 2025, Trump a commis une erreur géographique élémentaire lors d’un discours, confondant l’Afrique du Sud avec l’Amérique du Sud en parlant de Miami. Le président de 79 ans a déclaré sympathiser avec les citoyens de Miami devant accueillir tant de migrants fuyant la « tyrannie communiste » — mais a mélangé les continents dans une confusion révélatrice. Ron Filipkowski, rédacteur en chef de MeidasTouch, a suggéré que Trump avait probablement mal lu « Amérique du Sud » sur son téléprompteur, mais plutôt que d’admettre l’erreur, il s’est lancé dans une critique tangentielle de l’Afrique du Sud. La Maison-Blanche n’a fourni aucune clarification sur cet incident. Cette gaffe n’est pas isolée : lors d’une intervention devant l’Economic Club de New York, Trump a donné une réponse sur la garde d’enfants tellement incohérente que même ses partisans ont exprimé leur préoccupation. Ces confusions ne sont pas de simples lapsus linguistiques — elles révèlent une désorientation spatiale et conceptuelle, une difficulté croissante à maintenir des catégories mentales distinctes, des signes classiques de troubles neurocognitifs. La capacité à distinguer les continents, à maintenir la cohérence thématique dans un discours, à répondre de manière pertinente à une question — toutes ces fonctions exécutives de base montrent une détérioration progressive que les experts jugent alarmante chez un individu détenant les codes nucléaires.

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