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Une banque au cœur du système Epstein

JPMorgan Chase occupe une place centrale dans le réseau financier qui a permis à Jeffrey Epstein de mener ses activités pendant des années, même après sa première condamnation en 2008. La banque fait actuellement face à plusieurs poursuites civiles intentées par des victimes d’Epstein qui l’accusent d’avoir facilité et profité du trafic sexuel en maintenant les comptes bancaires d’Epstein malgré des signaux d’alarme évidents. Selon les documents judiciaires, JPMorgan aurait continué à gérer les finances d’Epstein jusqu’en 2013, soit cinq ans après sa condamnation pour sollicitation de prostitution impliquant une mineure. Les plaignantes affirment que la banque a ignoré de multiples transactions suspectes, notamment des paiements importants à de jeunes femmes et des transferts vers des comptes offshore. Des courriels internes de JPMorgan révélés lors de procédures judiciaires montrent que certains employés de la banque étaient conscients de la nature problématique du client, mais que ses comptes ont néanmoins été maintenus en raison de sa richesse et de ses connexions avec d’autres clients fortunés. Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des institutions financières dans la facilitation de crimes graves lorsque les profits sont en jeu.

Larry Summers et le scandale de Harvard

Larry Summers, figure éminente de l’économie américaine et ancien secrétaire au Trésor, entretient des liens avec Epstein qui remontent à son mandat de président de l’Université Harvard entre 2001 et 2006. Epstein avait fait un don de 6,5 millions de dollars au Programme de biologie évolutionniste de Harvard, et Summers avait personnellement rencontré Epstein à plusieurs reprises pour discuter de philanthropie et de recherche scientifique. Ce qui rend cette relation particulièrement problématique, c’est que Summers a défendu publiquement Epstein lorsque des questions ont été soulevées au sujet de ses donations à l’université, et ce, même après la condamnation du financier. En 2006, le professeur de Harvard Steven Pinker et d’autres universitaires avaient exprimé leurs préoccupations concernant l’acceptation par l’université de l’argent d’Epstein, mais ces avertissements ont été largement ignorés. Summers a finalement démissionné de la présidence de Harvard en 2006, mais pour des raisons non liées à Epstein. Son rôle dans la normalisation d’Epstein au sein de l’élite académique reste un sujet de controverse majeur. Les critiques soutiennent que des personnalités comme Summers ont accordé une légitimité sociale à un prédateur sexuel condamné, lui permettant de continuer à opérer dans les cercles les plus influents de la société américaine.

Reid Hoffman et les connexions de la Silicon Valley

Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn et investisseur en capital-risque milliardaire, apparaît dans les documents d’Epstein comme ayant eu des interactions avec le financier, bien que les détails précis restent flous. Hoffman, qui est également connu pour ses importantes donations au parti démocrate et à des causes progressistes, a été photographié lors d’événements où Epstein était présent, et des registres montrent qu’il aurait visité la résidence new-yorkaise d’Epstein au moins une fois. Hoffman a publiquement reconnu avoir rencontré Epstein à plusieurs reprises dans un contexte philanthropique, affirmant qu’il cherchait des conseils sur des projets de recherche scientifique. Cependant, cette explication n’a pas convaincu les critiques qui soulignent que de nombreuses personnalités de la Silicon Valley semblent avoir gravitées autour d’Epstein en raison de son accès à des cercles de pouvoir exclusifs plutôt que pour son expertise réelle en philanthropie. La relation entre Epstein et les titans de la technologie reste l’un des aspects les moins explorés de son réseau, mais elle pourrait révéler comment le financier a utilisé la promesse d’accès et d’influence pour attirer des personnalités puissantes dans son orbite, même après sa disgrâce publique.

Ce qui me frappe le plus dans tout ça, c’est l’absurdité du système. Voilà un homme condamné, un criminel reconnu, et pourtant il continue à fréquenter les plus hautes sphères de la société. Les banques gardent ses comptes ouverts. Les universités acceptent son argent. Les milliardaires prennent ses appels. Comment est-ce possible ? Comment notre société en est-elle arrivée à un point où l’argent et le pouvoir peuvent acheter l’impunité, même face à des crimes aussi odieux ? Ça me dépasse, franchement.

Source : AlterNet

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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