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Octobre : Carney croise le Rubicon

D’abord il y a le moment où Carney le dit. Octobre. Au Canadian Club de Toronto. Il regarde une salle remplie de politiciens et de businessmen. Et il dit des mots que Trudeau aurait meuré avant de dire. « Ce processus de plusieurs décennies d’intégration croissante entre les économies canadienne et américaine est maintenant terminé. »

Terminé. Pas « en transition ». Pas « en évolution ». Terminé. Et Carney explique : « Il ne s’agit pas ici d’une période de transition, mais bien d’une rupture. » Et le monde écoute et réalise : le Canada vient de déclarer son indépendance économique. Pas par l’indépendance politique. Par l’indépendance commerciale.

Carney dit calmement ce qui est la vérité : les tarifs américains vont coûter au Canada 1,8 pour cent de son PIB. Cinquante milliards de dollars. Mille trois cents dollars par Canadien. Et ce n’est que le début. Trump menace d’augmenter les tarifs à 25 pour cent. Ça serait catastrophique.

Alors Carney ne demande pas la permission. Il bouge. D’abord, il réduit la dépendance économique. Il diversifie. Il crée ce qu’il appelle des « corridors commerciaux » avec le reste du monde. Et il décide : l’Amérique ne sera plus 75 pour cent des échanges commerciaux canadiens. Elle sera… beaucoup moins.


Ce qui m’a impressionné c’est la clarté. C’est pas de la rhétorique fleurie. C’est de la stratégie brute. Carney regarde et dit : on meurt si on continue comme avant. Donc on change. C’est mathématique. C’est primal. C’est la survie. Et c’est pas que le Canada qui le comprend. C’est aussi le G20 qui applaudit.

Novembre : le blitzkrieg diplomatique

Et puis arrive novembre. Et Carney lance ce qu’on peut seulement appeler une offensive. Un blitzkrieg. Accord avec l’Indonésie. Accord avec les Émirats arabes unis. Accord avec l’UE sur la défense. Accord avec l’Allemagne sur les minéraux critiques. C’est pas du hasard. C’est coordiné. C’est une stratégie.

Et ça marche. Les investissements arrivent. Soixante-dix milliards de dollars. En une semaine. Trump regarde ça et doit être en panique. Le Canada qu’il pensait dépendant se transforme en rival. Pas violent. Pas militaire. Juste… économiquement indépendant. Et plus indépendant tu es, moins tu as besoin de faire ce que Trump veut.

Et Carney continue. Il lance des négociations avec les Philippines. Avec la Thaïlande. Avec l’ANASE qui représente 20 pour cent du PIB mondial. Il renoueles liens avec l’Inde. Il renouele dialogue avec la Chine. Et pendant ce temps, il dit calmement : le Canada double ses exportations vers des pays autres que les États-Unis. En dix ans. Trois cent milliards de dollars de nouvelles commandes.


La stratégie est brillante. Et impitoyable. Carney ne dit pas « nous déclarons la guerre ». Il dit juste « nous faisons des affaires ailleurs ». Et pendant que Trump fume, le Canada signe des accords. Et chaque accord rend le Canada moins dépendant. Et moins dépendant signifie plus libre. Et plus libre signifie que Trump ne peut pas contrôler. Et ça—ça doit être la vraie terreur pour Trump.

Source : straitstimes

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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