Septembre : Trump dit non. Non non non.
Septembre 2025. Un sénateur démocrate introduit un projet de loi. Un simple projet de loi. « Que les fichiers Epstein soient déclassifiés. » C’est tout. Pas une demande radicale. Pas une accusation. Juste une demande légale pour que le peuple américain sache ce que le gouvernement sait. Et Trump regarde ça et panique.
Parce que Trump sait quelque chose. Quelque chose qui le terrife. Les fichiers Epstein contiennent peut-être des noms. Des noms de personnalités. Des noms que Trump ne veut pas que le monde connaisse. Peut-être même le sien. Trump n’a jamais confirmé qu’il était impliqué avec Epstein. Mais les preuves—les photos, les vidéos, les témoignages—existent quelque part dans ces fichiers.
Alors Trump s’oppose au projet de loi. Fermement. Publiquement. Il appelle les parlementaires républicains. Il dit : ne votez pas pour ça. Je ne veux pas que ce soit libéré. Et les républicains—pendant des semaines—obéissent. Parce qu’avant maintenant, Trump était invincible. Les républicains voient Trump comme l’avenir du parti. Contredire Trump c’est se suicider politiquement. Alors ils maintiennent le secret. Pour lui.
Ce qu’il y a d’intéressant c’est qu’on n’a jamais su. Trump n’a jamais dit pourquoi il voulait bloquer ces fichiers. Il a juste dit « non ». Et ça a suffit. Pendant des mois. Mais puis quelque chose a craqué. Quelque chose s’est fendillé. Et soudainement ce non n’était plus assez fort.
Novembre : Mike Johnson dit oui. Et Trump plie.
Puis arrive novembre. Mike Johnson est speaker. C’est un conservateur évangélique. Un homme pieux. Un homme qui croit que la vérité doit être révélée. Et Johnson regarde ces fichiers Epstein qui restent cachés. Et il réalise quelque chose : il y a des preuves d’abus. Des enfants. De l’exploitation. Et Trump les garde secrets pour se protéger lui-même.
Johnson va à la Chambre. Il réintroduit le projet de loi. Et cette fois—il a le soutien du caucus conservateur. Pas tous. Mais assez. Assez pour que ça compte. Assez pour que Trump le sente venir. Et Trump regarde les chiffres. Il voit que ça va passer. Que Mike Johnson va le forcer à choisir : ou tu signes la loi et les fichiers sortent. Ou tu vetos et le Congrès override ton veto par 285-150.
Trump sait quoi faire. Il doit plier. Il n’a pas le choix. Dimanche soir, Trump appelle Mike Johnson et dit : « OK. On les publie. » Et comme ça—Trump capitule. Non parce que c’est juste. Non parce que c’est moral. Mais parce que Mike Johnson l’a forcé.
Et ça c’est la vraie nouvelle. Pas qu’on va voir les fichiers Epstein. Mais que quelqu’un—quelqu’un du GOP—a pu forcer Trump à faire quelque chose contre sa volonté. Et que Trump a accepté. Pas avec grâce. Pas avec dignité. Juste avec défaite. C’est un crack fondamental dans le mur que Trump avait construit.
L'illusion de l'invincibilité - Comment Trump s'est trompé sur son propre pouvoir
Neuf mois. Zéro opposition. Zéro limite.
Pendant neuf mois, Trump a gouverné sans limite. Pas une seule loi rejetée. Pas un seul veto override. Pas un seul projet bloqué par le Congrès. Cinquante et un sénateurs républicains votaient toujours avec lui. Deux cent dix représentants votaient toujours avec lui. Et Trump a pensé : je suis immortel. Je suis invincible. Je peux faire ce que je veux parce que mon parti m’obéira toujours.
Mais ce n’est jamais comme ça que ça fonctionne. Le pouvoir politique n’est jamais absolu. Il y a toujours une limite. Il y a toujours un moment où même les fidèles les plus loyaux demandent : on s’arrête ? Et Epstein c’était ce moment. Les fichiers c’était la ligne. Et Mike Johnson a dit : voilà le moment. Voilà la limite. Ici. On ne va pas plus loin.
Et Trump a compris. Peut-être pour la première fois de son second mandat. Que le pouvoir n’est pas une possession. C’est une location. Qu’il dépend de la confiance. De la légitimité. De l’accord mutuellement respecté entre le président et le Congrès. Et une fois que tu commences à demander à des gens de violer leur conscience pour toi—une fois que tu demandes à Mike Johnson de garder secret quelque chose de potentiellement criminel—tu as franchi une ligne. Et Mike Johnson a dit non.
Ce qui me fascine c’est que personne—vraiment personne—ne sait ce qu’il y a dans les fichiers Epstein qui terrife Trump. Peut-être que c’est rien. Peut-être que Trump panique pour rien. Mais l’absence de clarté—ce silence—c’est peut-être le pire. C’est le doute. Et une fois que le doute s’installe, même auprès d’un allié, c’est fini. C’est l’érosion qui commence.
La fissure qui va s’élargir
Et maintenant regardez ce qui se passe. Trump a plié sur Epstein. Et si Trump peut plier sur Epstein, il peut plier sur quoi d’autre ? Sur les tarifs ? Sur le Venezuela ? Sur la Garde Nationale ? La question flotte dans l’air du Congrès.
Et pire—pour Trump—les fichiers vont sortir. Et s’il y a quelque chose dans ces fichiers. S’il y a une trace de Trump. Une photo. Une vidéo. Une déclaration d’une victime. Alors tout s’effondre. Et Trump ne peut plus rien faire pour l’arrêter. Parce qu’il a capitulé. Parce qu’il a signé la loi. Parce qu’il a choisi la défaite plutôt que le veto. Et maintenant il vit avec les conséquences.
Les autres présidents auraient pu absorber ça. Les autres présidents auraient pu garder leur image. Pas Trump. Trump a fondé son identité entière sur l’invincibilité. « Je gagne. Vous perdez. Je suis le meilleur. Je suis fort. » Et maintenant—le monde voit : non tu n’es pas invincible. Mike Johnson t’a forcé. Et tu as plié.
C’est pas un crime. C’est pas une trahison. C’est juste—Trump a découvert qu’il est humain. Qu’il a des limites. Qu’il ne contrôle pas tout. Et cette découverte va le poursuivre pour le reste de son mandat. Parce que tout le monde l’a vu plier. Et une fois qu’on sait que quelqu’un peut plier—c’est facile de continuer à le plier.
Les conséquences en cascade - Quand une fissure devient un effondrement
Un message envoyé aux autres alliés. « On peut le battre ».
Et maintenant—regardez ce qui arrive. Pence s’enhardist. Romney s’enhardist. D’autres sénateurs républicains pensent : peut-être qu’on peut voter contre Trump maintenant. Peut-être qu’on n’est pas obligés d’obéir toujours. Parce que Mike Johnson l’a montré. C’est possible. On peut dire non à Trump et il pliera.
C’est comment les empires commencent à s’écrouler. Pas soudainement. Pas dramatiquement. Juste par la reconnaissance que le leader n’est pas infaillible. Qu’il peut être défait. Et une fois que cette reconnaissance existe, tout devient possible.
Trump le sait. C’est pourquoi dimanche il a semblé si vaincu. Pas seulement parce qu’il perdait sur Epstein. Mais parce qu’il voyait l’avenir. Il voyait d’autres votes. D’autres défaites. D’autres moments où le GOP lui dirait non. Et Trump ne sait pas comment réagir à ça. Trump ne sait comment exister dans un monde où il n’est pas absolument puissant.
J’ai regardé des vidéos de Trump sortant de l’Oval Office dimanche. Après avoir capitulé. Et il y avait quelque chose de brisé dans son pas. De vaincu. Je ne sais pas si c’était réel ou de la performance. Mais même si c’était du théâtre, même si c’était une stratégie, ça montre quelque chose : Trump sait qu’il vient de perdre quelque chose. Quelque chose de vital.
Le danger réel : Trump en panique
Et ici c’est vraiment terrifiant. Parce que Trump en panique peut faire des choses. Des choses graves. Des choses inconstitutionnelles. Trump pourrait purger le GOP des traîtres. Il pourrait soutenir des candidats contre Mike Johnson en primaire. Il pourrait déployer sa base pour des représailles. Et ça va déchirer le parti en deux.
Ou Trump pourrait faire quelque chose de pire. Il pourrait essayer d’utiliser le gouvernement fédéral pour attaquer ceux qui l’ont trahi. Le FBI. Le Département de Justice. Les gens impliqués dans la publication des fichiers Epstein. Trump a montré qu’il est capable de ça. De l’utilisation politique du gouvernement.
Et tout ça remonte à une seule chose : Mike Johnson a dit non. Et Trump a découvert qu’il n’était pas aussi puissant qu’il le pensait. Et maintenant le pays va voir ce qu’un homme comme Trump fait quand il découvre qu’il n’est pas invincible. Ce n’est jamais beau.
Et je suis terrifié. Parce que Trump sans limite était au moins prévisible. Trump avec limite ? Trump qui sait qu’on peut le battre ? Trump qui se venge ? Ça c’est imprévisible. Ça c’est dangéreux. C’est un homme qui a tout perdu et qui a peu à perdre maintenant. Et ça change tout.
Conclusion - Le commencement de la fin du mythe
Dimanche soir, quelque chose a changé en Amérique. Le mythe de l’invincibilité de Trump s’est craquelé. Pas complètement effondré. Pas encore. Mais craquelé de façon visible. Et tout le monde l’a vu. Les ennemis l’ont vu. Les alliés l’ont vu. Et Trump l’a vu.
Mike Johnson n’est pas un héros. C’est un politicien qui a agi par conscience ou par calcul. Peu importe. Le résultat est le même. Il a montré que Trump n’est pas tout-puissant. Que Trump peut être forcé. Que Trump peut plier. Et maintenant—maintenant que ça c’est montré une fois—ça va se reproduire. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que l’idée même de Trump comme leader infaillible soit morte.
Et c’est ça la vraie faiblesse de Trump. Pas ses vices. Pas ses crimes. Pas ses mensonges. C’est le fait qu’il a construit son pouvoir entièrement sur l’image de l’invincibilité. Et une fois que cette image craque—même un peu—tout s’effondre. Parce que Trump sans l’image de force n’est rien. C’est juste un homme. Un homme vieillissant. Un homme qui a peur de ce qui est dans les fichiers Epstein. Un homme qui a eu besoin qu’on le force à faire ce qui était juste. Et ça ? C’est insupportable pour Trump.
Source : alternet
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