Introduction : Quand l’acier canadien refuse de plier
Le bruit du tonnerre ne vient pas du ciel aujourd’hui, il vient d’Ottawa. Et il gronde pour vous. Pour vous, les gars des scieries de Colombie-Britannique. Pour vous, les maîtres du feu dans les fonderies de Hamilton. Pendant des mois, nous avons encaissé les coups. Les tarifs américains de Trump nous ont frappés comme un direct au visage. Une violence économique brute, aveugle, injuste. Mais ce mercredi 26 novembre 2025 marque la fin de la résignation. Mark Carney, le premier ministre, vient de tracer une ligne rouge dans le sol gelé de notre économie. Fini de subir. Fini de courber l’échine. Le Canada sort les griffes, et elles sont en acier trempé. Ce n’est pas juste une annonce budgétaire. C’est un cri de guerre. Un plan de bataille massif, audacieux, vital. On parle de limiter les importations étrangères, de casser les coûts de transport, de forcer l’utilisation de notre bois, de notre métal. C’est le réveil du géant canadien. C’est votre survie qui se joue, et pour la première fois depuis longtemps, on sent que le Canada est prêt à se battre jusqu’au bout pour ses travailleurs.
Je sens mon cœur battre plus fort en écrivant ces lignes. Vraiment. J’ai grandi en voyant ces usines, ces forêts, ces hommes et ces femmes qui bâtissent ce pays à la sueur de leur front. Les voir attaqués par des tarifs injustes me révolte. Mais voir mon pays enfin se lever pour eux, ça me donne des frissons d’espoir. On n’est plus seuls dans la tempête.
Le bouclier d’acier : fermer la porte aux envahisseurs
Cadenasser nos frontières économiques
L’image est forte : on ferme la vanne. On ne peut plus se permettre d’être le dindon de la farce mondiale. Ottawa a décidé de serrer la vis, et pas qu’un peu. Les quotas d’importation d’acier venant de pays sans accord de libre-échange ? Pulvérisés. On passe de 50 % à 20 % des niveaux de 2024. C’est une coupe sombre, brutale, nécessaire. On dit aux producteurs étrangers : « Désolé, la place est prise. Elle est prise par nos gars, par notre savoir-faire. » Même pour nos amis avec qui on a des accords, on réduit la voilure à 75 %. C’est un message clair : le Canada d’abord. Nos emplois d’abord. Nos familles d’abord. On ne laissera pas l’acier bon marché inonder notre marché pendant que nos usines ferment. C’est une question de dignité nationale.
Je repense à toutes ces fois où on a été trop gentils. Trop polis. « Entrez, servez-vous, prenez nos marchés. » C’est fini, cette époque. On a compris que dans la jungle économique, si tu ne mords pas, tu te fais manger. Et moi, je préfère qu’on soit le loup que l’agneau. Ça fait du bien de voir un peu de crocs canadiens.
Une taxe punitive pour les tricheurs
Et pour ceux qui pensaient pouvoir contourner les règles ? Bam. Une taxe globale de 25 % sur les produits dérivés de l’acier. Tours éoliennes, clous, fils… tout ce qui vient d’ailleurs va coûter plus cher. Beaucoup plus cher. C’est une barrière tarifaire dressée comme un mur de protection autour de nos industries. On ne joue plus. On protège notre territoire économique mètre par mètre. C’est une réponse directe, œil pour œil, dent pour dent. On arrête de se laisser dumper dessus par des pays qui ne respectent pas les règles du jeu. Le Canada devient une forteresse pour ses producteurs.
C’est jouissif, non ? De voir qu’on a du répondant. On a trop souvent eu l’impression d’être les victimes impuissantes de la mondialisation. Là, on reprend le contrôle. On dit : « Tu veux vendre chez nous ? Paye le prix fort. » C’est juste, c’est logique, et c’est bon pour notre fierté.
Le bois canadien : notre or vert, notre fierté
Construire chez nous, avec notre bois
C’est l’évidence même, et pourtant on l’avait oublié. Pourquoi construire nos maisons avec des matériaux venus d’ailleurs quand on a les meilleures forêts du monde ? Le gouvernement lance une offensive majeure : « Bâtir canadien ». On va prioriser, favoriser, exiger l’utilisation de notre bois d’œuvre dans la construction résidentielle. L’agence fédérale Maisons Canada va donner le feu vert aux projets qui utilisent NOTRE bois. C’est un retour au bon sens paysan. On consomme ce qu’on produit. On fait tourner l’argent chez nous. C’est une boucle vertueuse qui va redonner du souffle à nos scieries, qui va remettre des gens au travail dans nos régions.
Je visualise l’odeur du bois coupé, la sciure dans l’air. C’est l’odeur du Canada. C’est notre âme. Savoir que nos maisons seront bâties avec nos arbres, par nos travailleurs, ça me rassure. Ça me donne l’impression qu’on recoud le tissu de notre économie locale, fil par fil, planche par planche.
Un chèque de survie pour les entreprises
Mais les belles paroles ne paient pas les factures. Ottawa le sait. Alors ils sortent le carnet de chèques. Cinq cents millions de dollars. Un demi-milliard. C’est la somme mise sur la table pour aider les producteurs de bois d’œuvre à tenir le coup. C’est de l’oxygène pur injecté directement dans les poumons d’une industrie qui étouffait. Des prêts simplifiés, des liquidités accessibles… c’est une bouée de sauvetage lancée en pleine tempête. On ne laisse personne couler. On ne laisse aucune scierie fermer sans se battre. C’est un pacte de solidarité financière entre l’État et ses entrepreneurs.
Briser les distances : le train à moitié prix
L’union fait la force logistique
Le Canada est grand. Immense. C’est notre force et notre faiblesse. Transporter de l’acier de l’Ontario vers l’Alberta coûtait une fortune. C’était un frein, un boulet. Mark Carney a décidé de couper la chaîne. Dès 2026, les coûts de transport ferroviaire pour l’acier et le bois seront réduits de 50 %. Moitié prix. Vous imaginez l’impact ? C’est gigantesque. On va subventionner le mouvement de nos marchandises. On va rendre notre pays plus petit, plus connecté, plus agile. On va permettre à une poutre d’acier de Hamilton de soutenir un toit à Vancouver sans que le prix du transport ne tue le projet. C’est une vision stratégique qui unifie le pays par le rail.
Le train, c’est ce qui a construit ce pays. C’est symbolique. Revoir le rail au service de notre économie, c’est comme renouer avec nos racines. On efface les distances pour rapprocher les Canadiens, pour rapprocher les producteurs des consommateurs. C’est beau, c’est grand, c’est canadien.
L’audace de payer pour la différence
Et si le CN ne peut pas baisser ses prix ? Ottawa paiera la différence. C’est ça, l’engagement total. On ne laisse pas une excuse logistique bloquer notre relance. On met l’argent là où il faut pour que ça roule. C’est une intervention directe, massive, sans complexe dans le marché pour soutenir nos champions. On ne demande pas la permission, on agit. C’est une politique de « quoi qu’il en coûte » pour sauver notre industrie.
J’aime cette audace. On arrête de chipoter. On a un problème de coût ? On le règle. On sort le cash. C’est pragmatique. C’est efficace. Ça montre qu’on ne se contente plus de demi-mesures. On veut des résultats, et on se donne les moyens de les avoir.
Conclusion
Ce 26 novembre 2025 restera gravé comme le jour où le Canada a dit « Assez ». Assez d’être la victime. Assez d’être le passager clandestin de son propre destin. Avec ce plan de bataille pour l’acier et le bois, Mark Carney et son gouvernement ne font pas que de l’économie. Ils font du patriotisme industriel. Ils envoient un message puissant à chaque travailleur, à chaque famille qui dépend de ces industries : « Nous sommes avec vous. Nous nous battons pour vous. Nous ne vous lâcherons pas. » Les tarifs de Trump sont une montagne, certes. Mais le Canada vient de prouver qu’il a les piolets, les cordes et la volonté de la gravir. Nous allons transformer cette menace en opportunité. Nous allons rebâtir notre marché intérieur, fortifier nos frontières, et montrer au monde que l’acier canadien ne plie pas et que le bois canadien ne casse pas. C’est le début d’une nouvelle ère, une ère de résistance, de fierté et de renaissance. Hauts les cœurs, le Canada est de retour dans l’arène !
Chronique : Contre-attaque foudroyante, Ottawa sort l’artillerie lourde pour sauver nos bûcherons et nos métallos !
Source : aljazeera