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Introduction

Deux balles. Deux soldats au sol. À deux pas de la Maison Blanche, le mercredi vingt-six novembre deux mille vingt-cinq, le sang coule sur le bitume de Washington. L’Amérique retient son souffle. Deux membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale gisent dans un état critique, victimes d’une embuscade brutale, sauvage, impitoyable. Rahmanullah Lakanwal, vingt-neuf ans, Afghan entré aux États-Unis en deux mille vingt-et-un, a ouvert le feu près de la station de métro Farragut West. Mais ce drame n’est que le début d’une autre bataille, celle que livre la Maison Blanche contre ceux qui osent questionner, analyser, décortiquer les décisions du président Trump. Le compte officiel de réponse rapide de l’administration s’est déchaîné contre plusieurs journalistes, les qualifiant de « malades », de « répugnants », de « monstres » et de « goules dégoûtantes ». La violence des mots. La colère institutionnelle. Une administration qui transforme la tragédie en arme rhétorique. Et dans ce chaos, une question brûle les lèvres : où commence l’information, où finit l’attaque ? Qui surveille les surveillants ? Qui questionne les questionneurs ? Ce soir-là, alors que deux héros luttaient pour leur vie dans deux hôpitaux différents, la guerre médiatique faisait rage sur les réseaux sociaux, avec une violence inouïe, sans précédent, dévastatrice.

Je repense à cette violence des mots. Cette haine digitale qui explose à chaque clic. À cette administration qui transforme chaque tragédie en bataille politique. Et je me demande, vraiment, quand avons-nous basculé dans ce monde où l’insulte remplace l’argument ? Où le pouvoir attaque plutôt que d’expliquer ? C’est vertigineux, cette chute.

L’embuscade : deux soldats tombent à Washington

La fusillade près de la Maison Blanche

Quatorze heures quinze, heure locale. Le suspect surgit au coin de la rue. Il tourne. Il lève son arme. Il tire immédiatement. La première victime, une femme soldat de la Garde nationale, s’effondre instantanément. Elle est touchée à la poitrine. Puis à la tête. Le tireur continue. Il s’empare de l’arme de la victime au sol. Il vise un deuxième militaire. Les balles fusent dans ce quartier commercial du centre de Washington, à seulement deux blocs de la résidence présidentielle, en plein cœur de la capitale américaine. Des témoins décrivent une scène d’horreur absolue, des civières ensanglantées, des uniformes militaires déchirés, du verre brisé jonchant le trottoir. Les secours affluent de toutes parts, sirènes hurlantes, hélicoptères survolant la zone, périmètre de sécurité bouclé en quelques minutes. Trois personnes ont été prises en charge, dont les deux soldats et le suspect lui-même, blessé par balles après l’intervention d’un troisième membre de la Garde nationale qui a riposté et neutralisé l’agresseur. Jeffrey Carroll, chef adjoint de la police métropolitaine de Washington, confirme rapidement qu’il s’agit d’une attaque ciblée, que le suspect a « tourné au coin de la rue et a immédiatement commencé à tirer » sur les gardes en patrouille. Le président Trump, alors en Floride pour célébrer Thanksgiving à Mar-a-Lago, est immédiatement informé de la situation. La Maison Blanche se confine. L’aéroport Ronald-Reagan suspend temporairement ses départs. La ville entre en mode alerte maximale.

Et moi, je visualise cette scène. Ces soldats qui patrouillent, tranquillement, faisant leur devoir. Sans savoir qu’au prochain coin de rue, la mort les attend. C’est ça, l’horreur banale de notre époque : la violence surgit de nulle part, sans prévenir, sans logique apparente. Juste le chaos.

Le suspect : un Afghan arrivé en deux mille vingt-et-un

Rahmanullah Lakanwal. Vingt-neuf ans. Ressortissant afghan. Entré aux États-Unis en septembre deux mille vingt-et-un, en plein retrait chaotique d’Afghanistan orchestré sous l’administration Biden, via le programme Operation Allies Welcome. Ce programme avait permis à environ quatre-vingt-dix mille Afghans d’obtenir des visas spéciaux d’immigration après la chute de Kaboul et le retour des talibans au pouvoir. Lakanwal vivait dans l’État de Washington, à Bellingham. Il avait déposé une demande d’asile en deux mille vingt-quatre et obtenu ce statut en avril deux mille vingt-cinq, sous l’administration Trump cette fois. Mais selon certaines sources, son visa aurait expiré en septembre, faisant de lui un immigrant en situation irrégulière au moment de l’attaque. Le FBI enquête sur cette fusillade comme un potentiel acte de terrorisme international, cherchant à déterminer si le suspect a pu être inspiré par une organisation terroriste étrangère. Pour l’instant, Lakanwal refuse de coopérer avec les autorités. Il reste hospitalisé après avoir été touché à quatre reprises lors de son arrestation. Aucun mobile n’a été communiqué officiellement, mais les enquêteurs examinent les vidéos de surveillance et analysent son parcours, ses contacts, ses motivations possibles. La police confirme qu’il détenait initialement quatre balles dans son arme de poing, qu’il a utilisées avant de s’emparer de l’arme de sa première victime pour poursuivre son attaque meurtrière.

Là, je m’arrête. Je réfléchis. Qui était cet homme avant de devenir un tireur ? Qu’est-ce qui transforme quelqu’un en agresseur capable de tirer sur des soldats en pleine rue ? Et pourquoi refusons-nous de poser ces questions sans immédiatement les politiser, les instrumentaliser, les transformer en munitions ?

Trump promet une vengeance impitoyable

Sur Truth Social, son réseau social personnel, Donald Trump ne tarde pas à réagir. Il qualifie le tireur d’« animal », affirme qu’il est « gravement blessé » mais qu’il « paiera un prix très élevé » pour son acte. Le président insiste sur le caractère héroïque des gardes nationaux, déclarant : « Que Dieu bénisse notre grande Garde nationale, et tous nos militaires et nos forces de l’ordre. Ce sont vraiment de grandes personnes. Moi, en tant que président des États-Unis, et tous ceux associés au bureau de la présidence, nous sommes avec vous. » Le soir même, Trump prononce un discours à la nation depuis Mar-a-Lago, diffusé sur la chaîne YouTube de la Maison Blanche sans aucun journaliste présent. Il attaque violemment son prédécesseur Joe Biden, qu’il décrit comme « le pire président de l’histoire de notre pays », responsable du retrait d’Afghanistan et de l’entrée de « vingt millions d’étrangers inconnus et non vérifiés » sur le territoire américain. Il évoque également les immigrants somaliens du Minnesota, qu’il accuse de « déchirer » cet État autrefois prospère. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth annonce que Trump a ordonné le déploiement de cinq cents soldats supplémentaires de la Garde nationale à Washington suite à cette attaque. Actuellement, environ deux mille cent soixante-quinze militaires sont déjà stationnés dans la capitale, déployés en août deux mille vingt-cinq contre l’avis des autorités locales démocrates, officiellement pour lutter contre la criminalité et soutenir l’agence fédérale de l’immigration.

Quand la Maison Blanche attaque les journalistes

Ken Dilanian de MSNBC dans la tourmente

Mais ce qui va suivre dépasse largement la tragédie initiale. Quelques minutes après la fusillade, alors que les informations arrivent encore au compte-gouttes, Ken Dilanian, correspondant de MSNBC, intervient en direct lors de la couverture de l’événement. On l’interroge sur l’atmosphère à Washington depuis le déploiement de la Garde nationale par le président Trump. Dilanian note que cette présence militaire s’est normalisée, qu’elle n’est plus perçue comme controversée, surtout depuis que la maire de Washington, Muriel Bowser, une démocrate, a fini par accepter ce déploiement. Puis il ajoute une réflexion : « Bien sûr, il y a tellement de controverse en ce moment aux États-Unis avec l’ICE, qui porte également des uniformes et des masques. Donc vous ne savez pas… des gens en uniforme qui se promènent dans une ville américaine. Il y a des Américains qui pourraient s’y opposer. Et donc apparemment, cette fusillade s’est produite. » Immédiatement, les réseaux sociaux s’enflamment. Le compte officiel de réponse rapide de la Maison Blanche, baptisé Rapid Response 47, publie une attaque dévastatrice : « Ken Dilanian de MSNBC, deux héros viennent d’être blessés par balle en protégeant la capitale de notre nation — et c’est votre conclusion ? Les démocrates ont sans relâche diabolisé ces Patriotes, les qualifiant d’illégaux et suggérant même qu’ILS pourraient commencer à tirer sur des Américains. Faites-vous soigner. Vous êtes au-delà du malade. » Les mots claquent, brutaux, sans nuance. Aucune place pour le débat, l’analyse, la complexité.

Ce qui me frappe, c’est l’absence totale de filtre. Cette administration qui utilise un compte officiel pour insulter, démoniser, attaquer. Comme si chaque question devenait une trahison. Chaque analyse, une offense. Et je me demande : est-ce ça, l’Amérique de deux mille vingt-cinq ? Celle où le pouvoir ne tolère plus aucune interrogation ?

Jane Mayer du New Yorker qualifiée de « goule dégoûtante »

Mais Ken Dilanian n’est pas seul dans le collimateur. Jane Mayer, journaliste réputée du New Yorker, publie sur X un commentaire qui va déclencher une réaction encore plus violente de la part de la Maison Blanche. Elle écrit : « C’est incroyablement tragique et totalement inutile. Ces malheureux gardes n’auraient jamais dû être là. Je vis à Washington et je les ai vus ne rien faire d’autre que ramasser des déchets. C’était simplement un spectacle politique. Et à quel prix ? » Pour Mayer, le déploiement de la Garde nationale dans les rues de Washington relève davantage de la mise en scène politique que de la nécessité sécuritaire. Elle suggère que si ces soldats n’avaient pas été déployés, ils ne se seraient pas retrouvés dans la ligne de mire du tireur. Le compte Rapid Response 47 explose littéralement : « Vous êtes une goule malade et dégoûtante. Deux de ces héros viennent d’être ABATTUS en plein jour. La Garde a sauvé d’innombrables vies — soutenu par des preuves (que vous êtes clairement trop ignorante pour voir). Ce sont des Patriotes américains. » L’attaque est frontale, personnelle, agressive. Le gouvernement américain, via un compte officiel, traite une journaliste reconnue de « goule », un terme qui évoque les créatures nécrophages des légendes, les monstres qui se nourrissent des morts. La symbolique est claire : ceux qui critiquent l’administration sont des parasites, des êtres répugnants qui profitent du malheur des autres.

Et là, franchement, je suis sidéré. Une goule. Ce mot-là. Utilisé par un compte gouvernemental. Contre une journaliste qui pose une question légitime. Où sommes-nous ? Dans quel univers parallèle un État démocratique traite-t-il ses journalistes comme des ennemis à abattre verbalement ?

Une stratégie d’intimidation systématique

Ces attaques ne sont pas des incidents isolés. Elles s’inscrivent dans une stratégie délibérée de l’administration Trump visant à intimider, discréditer et marginaliser les médias jugés hostiles. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier deux mille vingt-cinq, le président a multiplié les insultes contre les journalistes, particulièrement les femmes. Il a traité Katie Rogers du New York Times de « journaliste de seconde zone, laide extérieurement comme intérieurement » après un article sur son âge et sa diminution d’activité publique. Il a qualifié une reporter de Bloomberg de « petite truie » lorsqu’elle l’a interrogé sur ses liens avec Jeffrey Epstein. L’administration a également restreint l’accès des journalistes au bureau de presse de la Maison Blanche, accusant certains reporters d’enregistrer secrètement des conversations ou de photographier des documents sensibles. Le Pentagone a imposé de nouvelles règles drastiques aux journalistes accrédités, les obligeant à obtenir une autorisation explicite avant de publier certaines informations, ce qui a poussé la majorité des grands médias, du New York Times à Fox News en passant par l’AFP, à retirer leurs reporters du ministère de la Défense. Le site officiel de la Maison Blanche, traditionnellement informatif et neutre, a été transformé en outil de propagande partisan, publiant régulièrement des articles qui attaquent violemment les démocrates, utilisent des images générées par intelligence artificielle, et glorifient le président et son entourage.

Une guerre médiatique sans précédent

Les républicains contre les démocrates après la fusillade

La politisation de cette tragédie ne s’arrête pas aux journalistes. Plusieurs élus républicains ont immédiatement saisi l’opportunité pour attaquer leurs adversaires démocrates, en particulier un groupe de six élus démocrates, tous vétérans militaires, qui avaient publié quelques jours plus tôt une vidéo rappelant aux militaires leur droit et leur devoir de refuser les ordres illégaux. Le représentant républicain Andy Biggs a explicitement lié cette vidéo à l’attaque contre les soldats de la Garde nationale, suggérant que les démocrates portaient une responsabilité morale dans la fusillade. Trump lui-même avait qualifié ces élus de « traîtres » et évoqué la possibilité d’une « peine de mort » pour ce qu’il appelait leur « comportement séditieux ». Le FBI et le ministère de la Justice ont même tenté d’interroger ces élus démocrates, suscitant l’indignation de nombreux observateurs qui y voient une utilisation politique des agences fédérales pour intimider les opposants. L’ancien haut responsable du FBI Christopher O’Leary a déclaré publiquement que le FBI n’avait normalement pas l’autorité pour mener de telles investigations sans preuve d’une infraction pénale réelle, et que cette démarche ressemblait davantage à une tentative d’intimidation qu’à une enquête légitime. La sénatrice démocrate Tammy Duckworth, elle-même vétérane de guerre, a défendu vigoureusement ses collègues, déclarant que les accuser de trahison pour avoir rappelé le droit de refuser des ordres illégaux était « imprudent et tout simplement faux ».

Cette polarisation me terrifie. Vraiment. Parce qu’elle transforme chaque événement, même les plus tragiques, en arme politique. Plus aucun espace pour la compassion, pour l’humanité commune. Juste des camps retranchés qui se bombardent mutuellement. C’est épuisant. C’est destructeur.

Le contexte explosif du déploiement militaire

Pour comprendre l’ampleur de cette controverse, il faut replacer la fusillade dans son contexte politique explosif. Depuis juin deux mille vingt-cinq, Donald Trump a déployé la Garde nationale dans plusieurs villes américaines : Los Angeles, Washington, Memphis. À chaque fois contre l’avis explicite des autorités locales démocrates. À chaque fois en invoquant la nécessité de lutter contre la criminalité et de soutenir les opérations d’immigration. À Washington, plus de deux mille soldats patrouillent dans les rues, une présence militaire sans précédent dans la capitale en temps de paix. La municipalité de Washington a contesté cette décision en justice, arguant que l’exécutif fédéral outrepassait ses pouvoirs constitutionnels. Les tribunaux lui ont donné raison la semaine précédant la fusillade, jugeant le déploiement illégal. L’administration Trump fait appel de cette décision. Des jugements similaires ont bloqué des déploiements à Chicago et Portland. Cette militarisation des villes américaines divise profondément le pays. Pour les partisans de Trump, ces soldats sont des « héros » qui rétablissent l’ordre et la sécurité dans des zones gangrenées par la criminalité. Pour ses opposants, il s’agit d’une démonstration de force autoritaire, d’une occupation militaire de villes contrôlées par des démocrates, d’une utilisation politique de l’armée à des fins électoralistes. La présence de ces uniformes dans les rues crée une atmosphère tendue, militarisée, où certains citoyens se sentent protégés tandis que d’autres se sentent menacés.

Les médias, ennemis du peuple ?

L’attaque contre les journalistes après la fusillade ravive un débat plus large sur le rôle des médias dans une démocratie et sur les limites acceptables du discours politique. Trump a longtemps qualifié les grands médias traditionnels d’« ennemis du peuple », une rhétorique que beaucoup d’observateurs jugent dangereuse et antidémocratique. Le New York Times, qualifié de « torchon bon marché » par le président, a publié une déclaration défendant fermement ses journalistes contre ces « insultes et tactiques d’intimidation ». Des organisations de défense de la liberté de la presse, comme le Committee to Protect Journalists et Reporters Sans Frontières, ont exprimé leur inquiétude face à l’escalade verbale de l’administration. Ils soulignent que traiter les journalistes de « malades », de « monstres » ou de « goules » crée un climat hostile qui peut encourager les menaces physiques et la violence contre les reporters. Plusieurs journalistes ont rapporté avoir reçu des menaces de mort après avoir été publiquement attaqués par Trump ou ses comptes officiels. Cette guerre contre les médias s’accompagne d’une stratégie parallèle de promotion d’influenceurs pro-Trump, qui reçoivent désormais des accréditations pour assister aux conférences de presse de la Maison Blanche, brouillant la ligne entre journalisme indépendant et propagande partisane. L’agence Associated Press, pilier historique de la presse américaine, a même été exclue du petit groupe de journalistes chargés de suivre le président au plus près lors de ses déplacements.

Et je me pose cette question, encore et toujours : que devient une démocratie quand le pouvoir déclare la guerre à ceux qui sont censés le surveiller ? Quand critiquer devient criminel ? Quand questionner devient trahir ? Je n’ai pas de réponse rassurante. Juste une inquiétude grandissante, viscérale, qui me ronge.

Conclusion

Ce mercredi vingt-six novembre deux mille vingt-cinq restera gravé dans la mémoire collective américaine pour deux raisons intimement liées. D’abord, pour l’attaque brutale contre deux soldats de la Garde nationale, symboles vivants du service et du sacrifice, tombés sous les balles d’un homme dont les motivations restent floues mais dont l’acte témoigne d’une violence aveugle et terrifiante. Ces deux soldats, une femme et un homme, luttent encore pour leur vie dans des hôpitaux de la capitale, leurs familles et leurs camarades plongés dans l’angoisse et la douleur. Mais cette journée marquera également un tournant inquiétant dans la relation entre le pouvoir exécutif américain et la presse. En qualifiant des journalistes reconnus de « malades », de « répugnants », de « monstres » et de « goules dégoûtantes » via des comptes officiels de la Maison Blanche, l’administration Trump a franchi une ligne rouge que beaucoup considèrent comme incompatible avec les principes démocratiques fondamentaux. Cette instrumentalisation d’une tragédie à des fins d’attaque politique et médiatique révèle une profonde fracture dans la société américaine, où chaque événement devient immédiatement un champ de bataille partisan, où la compassion cède la place à la confrontation, où la vérité se noie dans un océan de rhétorique hostile. Les questions légitimes posées par Ken Dilanian et Jane Mayer sur le bien-fondé et les conséquences du déploiement militaire dans les villes américaines méritaient un débat rationnel, des arguments factuels, une discussion démocratique. Elles ont reçu des insultes, de la haine, du mépris institutionnel. Pendant ce temps, Rahmanullah Lakanwal demeure hospitalisé, silencieux, refusant de coopérer, laissant les enquêteurs dans l’incertitude quant à ses motivations réelles. Était-ce un acte terroriste inspiré par une organisation internationale ? Un geste désespéré d’un immigrant désabusé ? Une manifestation de troubles mentaux graves ? Nous ne le savons pas encore. Mais ce que nous savons, avec une certitude absolue et troublante, c’est que cette fusillade est devenue en quelques heures un symbole instrumentalisé, une munition dans une guerre culturelle et médiatique qui déchire l’Amérique bien plus profondément que les balles d’un seul tireur ne pourront jamais le faire. Et dans cette guerre-là, les victimes se comptent en confiance érodée, en institutions affaiblies, en vérités massacrées sur l’autel de l’idéologie et de la confrontation perpétuelle.

Chronique : « Malade, répugnant, monstre » : la Maison Blanche déclare la guerre aux journalistes après la fusillade

Source : rawstory

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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