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Une procureure sans expérience pour une vendetta présidentielle

Lindsey Halligan n’était pas une procureure. Elle était une avocate en assurances. Une aide de la Maison Blanche. La conseillère personnelle de Trump. Zéro expérience en poursuites pénales. Zéro. Elle a été nommée procureure par intérim du district est de Virginie en septembre 2025 — exactement après que Trump eut jeté dehors son prédécesseur, Erik Siebert, qui avait osé refuser de poursuivre Comey et Letitia James, la procureure générale de New York. Siebert disait non. Trump a explosé. Halligan a dit oui. Et trois jours après être assermentée — trois jours — elle présentait au grand jury une inculpation contre Comey pour fausses déclarations au Congrès. Deux chefs d’accusation. Bam. Bam. Comme ça. La machine était huilée. Les ordres venaient de la Maison Blanche. Halliganlivrait la marchandise. C’était du « put-and-take » judiciaire: Trump demande une inculpation, Halligan la prépare, les fonctionnaires la signent. Simple. Transparent. Illégal.

Trois jours. Ce chiffre me tourne dans la tête. Comment peut-on monter une case sérieuse en trois jours? Comment peut-on faire enquête, collecter preuves, vérifier sources, en trois jours? On ne peut pas. Ce n’était pas un dossier juridique. C’était une vengeance empaquetée.

La juge Currie expose la supercherie

Cameron McGowan Currie — une juge nommée par Bill Clinton en 1994 — n’a pas avalé l’histoire. Elle a étudié la nomination de Halligan. Et elle a découvert un gouffre de violations constitutionnelles. D’abord: Halligan a été nommée procureure par intérim après que la période légale de 120 jours pour faire une telle nomination ait expiré. C’est écrit dans la loi. 120 jours. Pas 121. Pas 119. 120. Après, c’est fini. Le droit d’Attorney General Pam Bondi à nommer quelqu’un s’évaporait. Et Bondi l’a fait malgré tout. Halligan servait depuis quatre mois de manière entièrement illégale. Pas juste techniquement. Vraiment illégale. La juge Currie a écrit: « Ms. Halligan a servi illégalement dans ce poste depuis le 22 septembre 2025 ». Elle ajoute: « Toutes les actions découlant de la nomination défectueuse de Ms. Halligan constituent des exercices illégaux du pouvoir exécutif et doivent être annulées ». Tout. Anuulé.

La juge cite la loi. Elle récite des textes. Elle énumère les violations. Et puis elle dit: « C’est terminé. » La loi n’est pas une négociation. C’est un mur.

Source : rt

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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