Trump Jr. — le challenger inattendu qui monte en puissance
Personne n’aurait parié sur Donald Trump Jr. pour chambouler cette équation politique. Lui qui disait, clair et net, qu’il n’avait aucune intention de courir en 2028. Lui qui affirmait vouloir juste rester conseiller, bloquer les « types désastreux » qui voudrait s’approcher de son père. Une retraite élégante du jeu présidentiel. Annoncée. Assumée.
Mais les choses changent. Les sondages bougent. Et quelque chose d’étrange se produit — Trump Jr. devient progressivement l’alternative crédible. Pas par ambition débridée. Mais par vacuité du candidat officiel. Vance, le produit de l’administration Trump, commence à incarner ce qui ne marche pas chez Trump. Et Trump Jr., le fils du roi, devient paradoxalement plus attirant.
YouGov en novembre montre pourtant que Vance garde une confortable majorité de quarante-deux pour cent — Trump Jr. plafonne à treize pour cent. Mais Echelon Insights offre un portrait moins confortable avec Vance à quarante-six pour cent et Trump Jr. invisible aux marges. Ces variations folles d’un sondeur à l’autre cachent une vérité plus profonde: la consolidation de Vance n’existe plus. Elle s’est transformée en volatilité. Et la volatilité, c’est la mort des certitudes politiques.
Drôle, n’est-ce pas? Celui qui devait perdre gagne du terrain. Celui qui était invincible se découvre vulnérable. C’est comme si la politique se vengeait de ceux qui la prenaient pour acquise.
L’administration Trump — le poids invisible
Ici réside le paradoxe douloureux. Vance est vice-président. Il bénéficie de toute la visibilité du pouvoir, de toute la tribune que l’administration offre. Mais c’est précisément ça qui l’étoufffe. Chaque décision de Trump lui colle à la peau. Chaque controverse rejaillit sur lui. Chaque promesse non tenue devient sa responsabilité partagée.
En novembre 2025, Trump fait face à un mécontentement croissant sur le coût de la vie. Les électeurs jugent les promesses non respectées sur le pouvoir d’achat. Les prix de l’alimentation doivent augmenter de trois pour cent cette année — et Trump affirme avoir fait baisser les prix. Les chiffres contredisent la rhétorique. Et pendant ce temps, Vance doit choisir: se distancier du président ou sombrer avec lui.
Mark Shanahan, professeur de politique américaine à l’Université de Surrey, a donné la meilleure analyse: « Les sondages sont assez peu pertinents à ce stade, mais le défi pour Vance est son association étroite avec cette administration. S’il s’en éloigne, il ne remplit pas son rôle. Donc, à mesure que les cotes de Trump baissent, Vance en subit les répercussions. »
C’est l’étau. Vance ne peut pas rester collé à Trump sans être entraîné vers le bas. Mais il ne peut pas le quitter sans paraître déloyale et traître.
J’ai toujours trouvé ça cruel, cette dépendance mutuelle entre un président et son vice-président. Tu ne peux pas le critiquer. Tu ne peux pas le quitter. Tu dois simplement regarder ton avenir se dissoudre en même temps que le sien.
Les blessures qui s’accumulent — Zelenskyy, Kennedy, l’image fracturée
Mais c’est plus que ça. Plus que l’économie. Il y a eu ce moment en mars, quand Vance et Trump ont créé un chaos diplomatique en recevant le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. L’incident a terni l’image du vice-président. Les gens commençaient à voir en lui non pas l’héritier compétent, mais une marionnette inconfortable. Un vice-président désaccordé avec le boss. Peu importe que ce soit vrai ou faux — la perception s’est gravée.
Et puis il y a eu le Kennedy Center en mars aussi. Vance et sa femme Usha arrivent pour écouter un concert. Les gens les ont hués. Hués! Dans un temple culturel de Washington. C’est une humiliation publique dont un homme politique peut à peine se remettre. Vance n’a rien fait pour mériter ça — sinon d’être associé à des politiques controversées de Trump à la Kennedy Center. Mais quelle importance? L’image était servie. Vance était devenu le symbole de quelque chose que les gens détestaient.
Et ensuite, la politique migratoire. Le « One Big Beautiful Bill Act » — ce projet de loi massive que Vance promeut activement. La facture était impopulaire auprès des Américains en général, même si elle plaisait à la base MAGA. Vance portait cette pierre autour de son cou comme un poids qui devait le couler.
C’est intéressant cette mécanique de la chute. Ce n’est jamais une chose. C’est mille petits coups. Kennedy Center. Zelenskyy. Le projet de loi migratoire. Chacun enlève un petit morceau de ta viabilité politique.
La décomposition de l'héritage trumpiste
L’implosion favorable — quand on devient un symbole du passé
Voici le truc que beaucoup ne comprennent pas. Vance s’était construit un personnage presque parfait dans l’univers trumpiste. Le jeune. L’intellligent. Le gars qui comprenait les oubliés de l’Amérique rurale — merci, « Hillbilly Elegy », ce livre qu’il avait écrit avant d’entrer en politique. L’intellectuel qui pouvait légitimer le populisme trumpiste. Le pont entre les élites conservatrices et la base MAGA.
Mais maintenant, il symbolise l’establishment de Trump. Il est devenu le fonctionnaire. L’administrateur. Le mec qui doit défendre les politiques du gouvernement au lieu de les incarner passionnément. Et dans la politique américaine, cette transformation — du rebelle au bureaucrate — est la mort lente mais certaine de toute trajectoire présidentielle.
Ce n’est pas nouveau. C’est une leçon d’histoire qui se répète. Les vice-présidents qui tentent de succéder au président en place le font très, très rarement avec succès. Hubert Humphrey avait échoué. Al Gore avait échoué. C’est un rôle empoisonné. Vance l’apprend maintenant, trop tard, trop douloureusement.
Les républicains commencent à regarder ailleurs. Ron DeSantis, même vaincu en 2024, reste une option. Ted Cruz du Texas — toujours pertinent politiquement — ressurgit des sondages. Marco Rubio, le secrétaire d’État de Trump, commence à briller d’une autre façon que Vance. Et Trump Jr., bien sûr, représente quelque chose de neuf, quelque chose qui n’est pas encore terni par le gouvernement.
C’est un cycle politique. Tu as le jeune prodige qui monte. Puis l’administration le souille malgré lui. Et ensuite, les gens regardent les alternatives. Vance n’y peut rien vraiment. C’est simplement le prix à payer pour avoir été trop proche du pouvoir trop longtemps.
Le mécontentement qui grandit — l’Amérique vote contre Trump en novembre
Et puis novembre 2025 arrive. Le vrai test. Pas les sondages théoriques. Les vraies élections. Le New Jersey élit un gouverneur démocrate. La Virginie bascule. Et New York? New York élit Zohran Mamdani comme maire — un socialiste, un immigrant, un antimilitariste. Les électeurs n’ont pas juste rejeté les Républicains. Ils ont envoyé un message explosif sur ce qu’ils pensent réellement de l’administration Trump.
Steve Bannon, l’une des figures majeures de l’idéologie MAGA, a lancé un avertissement féroce: les Républicains « doivent entendre ce message ». C’est une alerte rouge dans une maison blanche trumpiste. Et Vance? Le vice-président?
Vance a tweeté sur X que ce serait… eh bien, il essayait de tourner le désastre en opportunité. Mais ce tweet ressemble à un homme qui essaie de souffler une tempête pour la transformer en brise. C’est pathétique. Et les gens le savent.
L’inquiétude ronge le camp républicain maintenant. Ils contrôlent à peine le Congrès. Les midterms arrivent dans un an. Et si la base républicaine commence à chercher d’autres visages pour 2028, c’est que quelque chose ne tourne vraiment pas rond avec Vance. C’est que l’héritage trumpiste n’est déjà plus associé à la stabilité et au succès — il est associé à une Amérique qui peine, qui souffre, qui rejette.
Novembre 2025 marque peut-être le vrai tournant. Les élections locales, c’est pas de la théorie. C’est des vraies gens qui vont aux urnes. Et ils disent non. Pas juste non aux Républicains. Non à Vance aussi, d’une certaine façon.
L'après Vance — qui reprendra le flambeau?
Les alternatives qui surgissent dans l’ombre
À mesure que Vance s’efface, d’autres silhouettes émergent de l’ombre politiques. Marco Rubio, le secrétaire d’État — un homme qui servie loyalement Trump, mais qui reste un peu en retrait, loin des scandales du quotidien. Ron DeSantis, l’ancien gouverneur de Floride. Même en défaite lors de la primaire 2024, il représente une alternative viable pour certains républicains qui aimeraient continuer le trumpisme sans Trump lui-même.
Et puis il y a Tucker Carlson. Oui, Tucker Carlson, le commentateur télé. Il circule dans les sondages comme option alternative. Il ne court pas. Il a dit non. Mais dans le paysage politique chaotique que se dessine, même un non devient un peut-être.
Donald Trump Jr., bien sûr, monte. Graduellement. Méthodiquement. Août était 16 pour cent. Septembre resté bas. Octobre a grimpé à 20 pour cent. Novembre atteint 24 pour cent. C’est une lente ascension, presque mécanique. Et la trajectoire suggère que plus l’hiver approche et plus Trump Jr. consolidera ses gains.
Vivek Ramaswamy a tenté sa chance à l’élection présidentielle de 2024 en tant que candidat républicain pro-Trump. Il avait échoué. Mais on le voit resurgir dans les sondages comme option dans certains cas. Ramaswamy offre quelque chose que Vance ne peut plus offrir: la fraîcheur, la non-contamination par l’administration, une certaine distance avec Trump qui ne soit pas de la disloyauté.
C’est comme regarder un changement de garde en temps réel. Les rois se font remplacer. Les princes perdent leurs couronnes. Et d’autres attendent juste en arrière-plan, patient, pendant que les cotes changent et que les vents politiques tournent.
Conclusion — le vice-président n'a jamais vraiment eu de chances
L’épilogue d’une trajectoire brisée
Voici la tragédie silencieuse. JD Vance n’a jamais vraiment eu ses chances. Pas de la vraie façon. Il avait l’apparence du succès. Les sondages qui le favorisaient. L’aura présidentielle. Mais il avait le malheur d’être vice-président d’une administration qui commençait déjà à montrer ses fissures.
Le système politique américain ne pardonne pas aux numéros deux qui essaient de devenir numéro un. C’est un principe aussi vieux que la République elle-même. Humphrey. Gore. Même Richard Nixon en 1960 avait échoué en tant que vice-président sortant malgré toute sa force politique.
Vance s’était imaginé différent. Différent. Plus jeune. Plus dynamique. Mieux positionné pour continuer l’héritage trumpiste. Mais les électeurs, eux, voyaient juste un autre administrateur, un autre symbole de ce qui n’avait pas marché.
Les sondages de novembre 2025 révèlent une réalité cruelle: l’Amérique était peut-être prête à voter pour Trump une deuxième fois. Mais elle n’est pas prête à voter pour Vance pour le prolonger. La différence est monumentale. C’est l’difference entre vouloir quelque chose une fois de plus et accepter que ce truc dure vraiment, vraiment longtemps. Et l’Amérique a dit non. Non à Vance. Non à quatre années de plus du même.
Que se passera-t-il maintenant? Personne ne le sait vraiment. Trump Jr. monte. Rubio attend. DeSantis regarde. Et Vance? Vance sera vice-président jusqu’à janvier 2029. Et puis il disparaîtra probablement des radars politiques. Un jeune prodige qui est devenu une note de bas de page. Une promesse qui n’a jamais vraiment pu se concrétiser.
Les sondages de novembre 2025 marquent possiblement le moment où tout a basculé pour le vice-président américain. L’Amérique avait dit un oui conditionnel à Trump. Mais quand il s’est agi de passer la couronne à son dauphin, l’Amérique a simplement dit non. Et ce non résonne encore maintenant. Ce non va résonner pendant très longtemps.
Parfois les carrières s’effondrent pas d’un coup spectaculaire. Elles s’effondrent en mille petits moments. Et tu te demandes si le gars savait, quelque part au plus profond de son être, que ça allait finir comme ça. Que le rêve était peut-être déjà mort le jour où il s’est assis à côté de Trump en tant que vice-président. Peut-être que c’était le prix à payer dès le départ.
Source : newsweek
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