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Un acte de désobéissance civile du gouvernement contre sa propre constitution

Revenons en mars 2025. Le juge Boasberg émet une ordonnance. Elle est claire. Explicite. Le gouvernement ne peut pas utiliser la Loi sur les Ennemis Étrangers pour expulser les gens. Trump a invoqué cette loi. Il a dit que les hommes vénézuéliens étaient des membres de gang. Que c’était une urgence de sécurité nationale. Et donc ils pouvaient être expulsés sans les protections constitutionnelles normales. Sans avocat. Sans audience. Juste : dehors.

Le juge dit non. Il dit : c’est trop dangereux. C’est inconstitutionnel. Et il émet une ordonnance. Arrêtez les expulsions immédiatement. Et qu’a fait le gouvernement? Le gouvernement a regadé l’ordonnance. Et il a continué. Les avions ont décollé. Des centaines d’hommes ont été envoyés en El Salvador. En El Salvador! Vers une prison megaprison appelée CECOT. Une prison à sécurité maximale. Où les gens disparaissent. Et le juge a crié : c’est une violation! Et l’administration a dit : non, nous avons un avis juridique qui dit que c’est légal.

Ce n’est pas une erreur. Ce n’est pas une malentendu. C’est une violation délibérée. C’est une acceptation du gouvernement que les ordonnances du juge n’ont pas de poids. Que le pouvoir exécutif est au-dessus de la justice. Que Trump peut faire ce qu’il veut et personne ne peut l’arrêter. Secrétaire Noem l’a approuvé. Elle a regardé l’avis juridique. Elle a dit : d’accord. Et elle a signé l’ordre. Elle savait que c’était une violation et elle l’a approuvé quand même.

Je pense à Kristi Noem assise à son bureau. Elle reçoit un email. «Le juge a ordonné qu’on arrête.» Et elle regarde l’email. Et elle regarde l’avis juridique. Et elle fait un calcul. Elle pense : qu’est-ce qui va arriver si je dis oui au juge? Je vais contrarier Trump. Je vais perdre mon poste. Je vais être attaquée. Et si je dis non? Je vais suivre Trump. Je vais rester au pouvoir. Et peut-être que je vais m’en sortir. Parce que qui va m’arrêter? Un juge? Les tribunaux? Peut-être que Trump va me pardonner si ça va mal. Et elle a choisi. Elle a choisi la désobeissance.

L’avis juridique : quand le DOJ devient un complice

Todd Blanche. Emil Bove. Deux responsables du DOJ. Ils ont fourni un avis juridique à Noem. Cet avis disait : l’ordonnance du juge n’est pas contraignante. Vous pouvez continuer. Et donc Noem a continué. Mais attendez. Bove a dit quelque chose d’encore plus révélateur. Un avocat du nom d’Erez Reuveni a rapporté que Bove—qui est maintenant juge à la cour fédérale d’appel—a dit à ses subordonnés : «Dites aux juges d’aller se faire…» (Je peux pas écrire le mot, mais vous savez ce qu’il voulait dire.) Il a dit : ignorez les ordonnances. Ignorez les juges. Faites ce que Trump veut. Et c’est un juge qui dit ça. Un homme qui est censé respecter le droit est en train de dire qu’on doit le violer.

Et ce qui est pire? Bove niie les accusations. Il dit que Reuveni ment. Mais les documents internes du DOJ corroborent Reuveni. Les archives montrent que Bove a donné des instructions qui sont contraires au droit. Et maintenant Bove est juge. Un homme qui a dit au gouvernement d’ignorer les ordonnances des juges est maintenant un juge lui-même. C’est absurde. C’est circulaire. C’est la fin de la séparation des pouvoirs.

J’ai lu que Bove est maintenant juge à la cour d’appel. Et je dois m’asseoir. Parce que c’est surréaliste. Le juge qui a dit aux fonctionnaires d’ignorer les ordonnances est maintenant le juge. Et ses ordonnances, qui va les ignorer? Peut-être que personne. Peut-être que tout le monde va le respecter. Ou peut-être que les gens vont faire comme lui l’a demandé. Et ils vont dire : allez vous faire… à ses ordonnances. Et le cycle continue.

Source : rawstory

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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