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Comment Trump transforme une simple commodité en scandale inventé

D’abord, comprendre ce que c’est. Un stylo automatique. Un autopen. C’est simplement un appareil mécanique—une commodité—qui reproduit la signature d’une personne. C’est utilisé par le gouvernement américain depuis des décennies. Tous les présidents l’ont utilisé. Kennedy l’utilisait. Eisenhower l’utilisait. Même Trump l’utilise maintenant. C’est normal. C’est pratique. Quand vous avez des milliers de documents à signer, vous ne pouvez pas signer chacun à la main. C’est physiquement impossible. Alors vous utilisez un stylo automatique.

Mais Trump regarde cet appareil comme si c’était une arme. Comme si Biden avait signé des choses illégalement. Comme si ses collaborateurs avaient commis un crime en l’utilisant. Et il crie au scandale. «L’un des plus gros scandales de l’histoire américaine», écrit-il. Sans preuves. Absolument aucune preuves. Juste une affirmation. Une accusation qui flotte dans l’air. Et elle prend vie parce que Trump est le président. Parce qu’il a le mégaphone. Parce que les médias répètent ce qu’il dit.

Biden a réagi. Il a appelé les accusations «ridicules et fausses». Il a dit que c’était standard pour tout gouvernement. Que c’était légal. Que c’était documenté. Mais qui écoute Biden? Biden est fatigué. Biden est vieux. Biden a quitté la scène. Et Trump est jeune. Trump est énergique. Trump crie fort. Et dans ce monde-ci, c’est celui qui crie le plus fort qui gagne.

Je pense à la Cour suprême. À ces juges que Trump a nommés. Et je me demande ce qu’ils vont faire. Vont-ils invalider cette affirmation folle? Vont-ils dire que Trump n’a pas le pouvoir d’annuler les documents juste parce qu’une machine les a signés? Ou vont-ils approuver? Vont-ils justifier l’injustifiable pour rester du côté du pouvoir? C’est un moment critique. C’est un test pour les institutions. Et je ne suis pas confident des résultats.

Une allégation sans fondement qui prend vie quand même

Trump a ordonné en juin une enquête sur ce sujet. Il a demandé au procureur général d’enquêter. Il a demandé au conseiller juridique de la Maison-Blanche d’enquêter. Et voilà ce qu’ils ont trouvé : rien. Absolument rien. Pas de crime. Pas de violation. Pas de secret. Trump l’a reconnu à l’époque. «Non, mais je comprends maintenant l’esprit humain», a-t-il dit. C’est un aveu. C’est lui qui dit : je n’ai trouvé aucune preuve. Mais je sais qu’il y a quelque chose. Je peux le sentir. Je peux le savoir sans avoir besoin de preuves.

C’est la logique de l’autokrater. C’est la logique de quelqu’un qui pense que le pouvoir est la vérité. Que si tu le dis assez fort, assez longtemps, ça devient réel. Et maintenant, Trump intensifie. Il ne dit pas juste que c’est suspect. Il dit que c’est annulé. Il déclare qu’il révoque les documents. Il prétend avoir le pouvoir de le faire. Et il le dit publiquement pour que tout le monde le sache.

Ce qui m’épouvantre, c’est la certitude de Trump. Il n’y a aucune hésitation. Aucune «peut-être». Juste : c’est fait. C’est terminé. Les documents sont annulés. Et il menace Biden. «Si Biden dit qu’il a approuvé l’autopen, il sera poursuivi pour parjure.» C’est du chantage politique. C’est un moyen de dire : si tu contredis ma version, tu vas en prison. Et c’est le président qui dit ça. Le président des États-Unis. À son prédécesseur. C’est un moment où on réalise que les garde-fous sont complètement cassés.

Source : lefigaro

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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