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Les principes fondateurs qui nous unissent

À part les Amérindiens, nous sommes tous des immigrants. Tous descendants d' »étrangers. » Certains de nos ancêtres sont venus ici avec enthousiasme, cherchant une vie meilleure. D’autres sont venus parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans leur pays d’origine, fuyant la persécution, la guerre, la famine. D’autres encore sont venus enchaînés, arrachés à leur terre, vendus comme du bétail. Presque tous, nous sommes des bâtards — de nationalités mélangées, d’ethnies mélangées, de races mélangées, de croyances mélangées. Nous maintenons nos propres traditions, oui, mais nous embrassons aussi les idéaux de cette nation. Les « vérités évidentes » de la Déclaration d’Indépendance. Le droit à la vie. Le droit à la liberté. Le droit à la poursuite du bonheur. Ces droits ne sont pas réservés aux blancs. Ils ne sont pas réservés aux chrétiens. Ils ne sont pas réservés aux anglophones. Ils sont universels. Inaliénables. Donnés par le Créateur, selon les mots des Pères fondateurs — et peu importe que vous croyiez ou non en ce Créateur.

C’est cette universalité qui fait de l’Amérique quelque chose d’unique dans l’histoire du monde. D’autres nations sont définies par l’ethnicité, la langue, la religion, le territoire. La France est française parce que les Français y vivent depuis des siècles, parlent français, partagent une culture commune. Le Japon est japonais parce que les Japonais y vivent depuis des millénaires, avec une homogénéité culturelle remarquable. Mais l’Amérique ? L’Amérique est américaine parce que des gens de partout ont choisi de venir ici et d’adopter ces principes. Des Irlandais fuyant la famine. Des Italiens cherchant du travail. Des Juifs échappant aux pogroms. Des Vietnamiens fuyant le communisme. Des Somaliens échappant à la guerre civile. Des Syriens fuyant Assad. Des Afghans échappant aux talibans. Chacun apportant sa culture, sa langue, sa religion, ses traditions — et chacun devenant américain en embrassant ces idéaux fondateurs. Le melting pot n’est pas un mythe. C’est une réalité vivante, respirante, en constante évolution.

Mon grand-père était immigrant. Il est arrivé avec rien. Il ne parlait pas anglais. Il a travaillé dans des conditions que personne aujourd’hui n’accepterait. Et il est devenu américain. Pas parce qu’il a changé de peau. Pas parce qu’il a renié sa culture. Mais parce qu’il a cru en cette promesse américaine. Parce qu’il a voté. Parce qu’il a payé ses impôts. Parce qu’il a élevé ses enfants avec l’idée qu’ici, dans ce pays, tout est possible si tu travailles dur. C’était naïf, peut-être. Mais c’était beau. Et c’est cette beauté que Trump veut détruire.

Le nationalisme chrétien blanc de Trump

Trump ne connaît qu’une seule chose : attiser la bigoterie. Son nationalisme chrétien blanc exige des préjugés contre tous ceux qui ne sont pas comme lui. Pas blancs. Pas chrétiens. Pas anglophones. Pas nés ici. Comme les dictateurs avant lui, la route de Trump vers la tyrannie est pavée de pierres lancées contre « eux. » Son projet entier dépend de la haine. Il a besoin d’un ennemi. Il a besoin que vous ayez peur. Il a besoin que vous blâmiez les immigrants pour vos problèmes économiques, pour la criminalité, pour tout ce qui ne va pas dans votre vie. Peu importe que les statistiques montrent que les immigrants commettent moins de crimes que les citoyens nés aux États-Unis. Peu importe que les immigrants contribuent massivement à l’économie, créent des entreprises, paient des impôts. Peu importe que les immigrants soient souvent les travailleurs les plus acharnés, prenant des emplois que personne d’autre ne veut. Les faits n’ont pas d’importance pour Trump. Seule la narration compte. Seule l’émotion compte. Seule la haine compte.

Après la fusillade de la Garde nationale, Trump a tweeté sur Truth Social : « L’animal qui a tiré sur les deux gardes nationaux, tous deux gravement blessés et maintenant dans deux hôpitaux séparés, est également gravement blessé, mais quoi qu’il en soit, il paiera un prix très élevé. » L’animal. Pas l’homme. Pas le suspect. L’animal. C’est de la déshumanisation pure. C’est le langage du génocide. C’est ce que les nazis disaient des Juifs. C’est ce que les Hutus disaient des Tutsis. C’est ce que tous les génocidaires disent de leurs victimes avant de les massacrer. Et Trump l’utilise sans honte, sans remords, sans la moindre conscience de ce qu’il fait. Ou peut-être qu’il sait exactement ce qu’il fait. Peut-être que c’est délibéré. Peut-être qu’il veut normaliser ce langage, préparer le terrain pour des atrocités futures. Quelques heures après la fusillade, Trump a demandé cinq cents gardes nationaux supplémentaires à Washington. Il a annoncé qu’il allait « suspendre définitivement la migration de tous les pays du tiers-monde. » Il a dit qu’il envisageait d’expulser la femme et les enfants du suspect. Puis il a pivoté vers les réfugiés somaliens au Minnesota, disant qu’ils « prennent le contrôle » de l’État.

Sources

Sources primaires

AlterNet, « Reagan understood something fundamental about the US that Trump doesn’t have a clue about » par Robert Reich, 30 novembre 2025. Reagan Foundation, « Farewell Address to the Nation » par Ronald Reagan, janvier 1989. Truth Social, publications de Donald Trump, 26-27 novembre 2025. Wikipedia, « 2025 Washington, D.C., National Guard shooting », dernière mise à jour novembre 2025. United States Citizenship and Immigration Services, communiqués officiels, novembre 2025.

Sources secondaires

The New York Times, articles sur la fusillade de la Garde nationale et les politiques d’immigration de Trump, novembre 2025. Reuters, couverture de la fusillade et des réactions politiques, novembre 2025. CNN, analyses sur le déploiement de la Garde nationale et les politiques d’immigration, novembre 2025. The Guardian, reportages sur les réactions à la fusillade, novembre 2025. Associated Press, couverture factuelle de la fusillade et de ses conséquences, novembre 2025. Axios, analyses sur la rhétorique républicaine post-fusillade, novembre 2025. BBC News, reportages internationaux sur la fusillade, novembre 2025. NPR, analyses sur les politiques d’asile, novembre 2025. The Intercept, articles sur les Unités Zéro de la CIA en Afghanistan, 2020-2021.

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