Un décès qui aurait pu être évité
Onze mois. C’est tout ce qu’aura vécu ce bébé israélien avant que la rougeole ne l’emporte en décembre 2025. Onze mois d’une vie qui commençait à peine, fauchée par un virus contre lequel il existait pourtant une protection simple, efficace, accessible. L’enfant n’était pas vacciné. Il n’avait aucune maladie sous-jacente, aucune fragilité particulière qui aurait pu expliquer ce drame. Juste l’absence d’un geste médical qui aurait tout changé. Le ministère de la Santé israélien a confirmé le décès mardi, ajoutant ce petit corps au compteur macabre d’une épidémie qui ravage le pays depuis mai. Douze morts. Douze vies éteintes depuis le début de cette flambée. La plupart étaient des enfants en bonne santé, non vaccinés, qui auraient dû grandir, rire, vivre. Au lieu de ça, ils sont devenus des statistiques dans un rapport sanitaire. Des chiffres froids qui cachent des familles dévastées, des berceaux vides, des questions qui hanteront leurs proches pour toujours. Pourquoi n’avons-nous pas vacciné notre enfant ? Cette interrogation résonne désormais dans le silence d’une chambre d’enfant où plus personne ne viendra jouer. Le bébé avait été transféré il y a environ une semaine de l’hôpital Poriya de Tibériade vers l’hôpital Rambam de Haïfa, placé sous respirateur alors que ses petits poumons luttaient contre l’infection. Mais la rougeole ne pardonne pas aux plus vulnérables. Elle frappe avec une violence qui sidère, une contagiosité qui défie l’entendement, une capacité à tuer qui devrait nous terrifier collectivement.
Ce décès n’est pas un accident. Ce n’est pas une fatalité. C’est le résultat direct d’une couverture vaccinale insuffisante, d’une défiance qui s’est installée insidieusement dans nos sociétés, d’un recul des acquis sanitaires que nous pensions définitifs. En Israël, depuis le début de l’épidémie de rougeole en mai 2025, on estime à près de 5000 le nombre de cas survenus, dont environ 1700 diagnostiqués officiellement. Parmi eux, 468 patients ont été hospitalisés, dont 93 pour cent étaient des enfants. Quarante et un patients ont été admis en soins intensifs, dont 36 enfants. Sept patients étaient sous assistance respiratoire. À ce jour, 23 patients atteints de rougeole restent hospitalisés, dont sept en soins intensifs. Ces chiffres ne sont pas abstraits. Derrière chacun d’eux se cache un enfant qui souffre, une famille qui veille au chevet d’un petit malade, des parents qui se demandent si leur enfant survivra. Le taux de couverture vaccinale pour une dose du vaccin contre la rougeole chez les enfants âgés de 1 à 6 ans s’élève à 88 pour cent cette année en Israël, ce qui signifie qu’environ 123 880 enfants de cette tranche d’âge n’ont pas reçu leur première dose. Cent vingt-trois mille huit cent quatre-vingts enfants vulnérables. Cent vingt-trois mille huit cent quatre-vingts cibles potentielles pour un virus qui ne demande qu’à se propager.
Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce bébé. À ses parents qui doivent maintenant vivre avec cette absence, ce vide insupportable. Je pense à tous ces moments qu’ils n’auront jamais : les premiers pas, les premiers mots, le premier jour d’école. Tout ça effacé par un virus qu’on sait combattre depuis des décennies. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment avons-nous pu laisser la peur irrationnelle des vaccins prendre le dessus sur la science, sur les preuves, sur le bon sens le plus élémentaire ? Ce bébé est mort parce que nous avons collectivement échoué à le protéger. Parce que quelque part, quelqu’un a semé le doute. Et ce doute a tué.
La rougeole : un tueur qu'on croyait vaincu
Une maladie virale d’une contagiosité extrême
La rougeole n’est pas une petite maladie infantile bénigne comme certains voudraient le croire. C’est une infection virale d’une violence redoutable, capable de tuer ou de laisser des séquelles permanentes. Le virus de la rougeole se transmet par voie aérienne avec une facilité déconcertante. Lorsqu’une personne infectée respire, tousse ou éternue, elle projette dans l’air des milliers de particules virales qui restent actives et contagieuses pendant deux heures. Deux heures durant lesquelles n’importe qui entrant dans cet espace peut être contaminé. Une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 18 personnes. Dix-huit. C’est l’une des maladies les plus contagieuses au monde, bien plus que la grippe, bien plus que le COVID-19 dans ses variants les plus transmissibles. Le virus infecte d’abord les voies respiratoires, puis se propage dans tout l’organisme par la circulation sanguine. Entre le moment où le virus pénètre dans l’organisme et le début des premiers symptômes, il s’écoule en général une dizaine de jours. C’est la période d’incubation, durant laquelle le virus se multiplie silencieusement, préparant son offensive. Les premiers signes apparaissent ensuite : un écoulement nasal, une conjonctivite avec larmoiement et gonflement des paupières, une toux, une grande fatigue et surtout une forte fièvre qui peut atteindre 39 à 40 degrés Celsius. Ces symptômes durent environ trois à quatre jours avant que l’éruption cutanée caractéristique ne survienne.
L’éruption cutanée de la rougeole est constituée de petites taches très rouges légèrement surélevées qui laissent des zones de peau normale entre elles. Elle apparaît d’abord sur le visage, derrière les oreilles, sur le front et les joues, puis descend progressivement sur le cou, le haut du corps pour atteindre les pieds autour du troisième jour. La personne malade reste fébrile et très fatiguée. La toux, souvent intense, peut durer jusqu’à la fin de la maladie. L’éruption disparaît en une semaine environ. Mais c’est là que le danger véritable se révèle. Car la rougeole ne se contente pas de provoquer une fièvre et des boutons. Elle attaque le système immunitaire, l’affaiblit, le rend vulnérable à d’autres infections. Elle peut faire « oublier » à l’organisme comment se protéger contre les infections, rendant les enfants extrêmement vulnérables pendant des mois après la guérison apparente. Les complications de la rougeole sont présentes dans environ 30 pour cent des cas. Trente pour cent. Presque un tiers des malades. Ces complications surviennent le plus souvent chez les nourrissons de moins d’un an avant qu’ils ne soient vaccinés, les adolescents et les adultes. Parmi ces derniers, les personnes présentant une immunodépression sont particulièrement fragiles. Les complications les plus sévères sont plus fréquentes chez les nourrissons de moins de un an et les adultes de plus de vingt ans. Le virus peut entraîner une otite aiguë, surtout chez le nourrisson, une laryngite, une diarrhée. Mais il peut aussi provoquer des complications bien plus graves nécessitant une hospitalisation.
Des complications qui tuent ou mutilent
Une atteinte pulmonaire virale, une pneumopathie virale avec éventuellement une surinfection bactérienne survient dans 6 pour cent des cas, responsable de difficultés respiratoires qui peuvent être fatales. Une kératoconjonctivite, rare en France mais fréquente dans d’autres régions du monde, avec une atteinte grave de l’œil pouvant entraîner la perte de la vue. Une encéphalite aiguë survenant dans un cas sur mille. Cette complication neurologique se traduit par une fièvre élevée, des maux de tête intenses, des troubles de la conscience et peut entraîner le décès ou des séquelles graves comme des troubles mentaux, une paralysie, une épilepsie. L’encéphalite peut survenir de façon plus tardive, quelques semaines ou mois après l’infection, chez les personnes immunodéprimées. Et puis il y a la pan-encéphalite sclérosante subaiguë, cette maladie dégénérative lente du système nerveux central, liée à la persistance du virus de la rougeole dans l’organisme. Complication tardive, constamment mortelle, survenant quatre à dix ans après la rougeole, compliquant 1 cas sur 100 000 si la rougeole survient après l’âge de 5 ans, mais pouvant aller jusqu’à 18 cas pour 100 000 lorsque la rougeole survient avant l’âge de 1 an. Dix-huit fois plus de risques pour les bébés. Dix-huit fois plus de chances de développer cette maladie qui détruit progressivement le cerveau, qui efface la personnalité, qui transforme un enfant en légume avant de le tuer. Chez la femme enceinte, la survenue d’une rougeole est grave. Elle peut être responsable d’une atteinte pulmonaire grave chez la mère, d’anomalies fœtales, d’une naissance prématurée voire du décès du fœtus, d’une rougeole néonatale chez le nouveau-né si la maladie survient en fin de grossesse.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, on estime à 95 000 le nombre de personnes, essentiellement des enfants de moins de cinq ans, mortes de la rougeole en 2024 alors qu’il existe un vaccin sûr, efficace et peu coûteux. Quatre-vingt-quinze mille morts. Quatre-vingt-quinze mille vies fauchées par un virus qu’on sait combattre. Quatre-vingt-quinze mille familles endeuillées. Quatre-vingt-quinze mille tragédies qui auraient pu être évitées. Avant que la vaccination antirougeoleuse ne soit introduite en 1963 et qu’elle ne se généralise, on enregistrait tous les deux ou trois ans d’importantes épidémies qui pouvaient causer environ 2,6 millions de décès chaque année. Deux millions six cent mille morts par an. C’est presque inconcevable aujourd’hui. Grâce à l’accélération des activités de vaccination menées par les pays, l’OMS, le Partenariat contre la rougeole et la rubéole et d’autres partenaires internationaux, environ 59 millions de décès ont pu être évités entre 2000 et 2024. Cinquante-neuf millions de vies sauvées. Cinquante-neuf millions d’enfants qui ont pu grandir, étudier, aimer, vivre. On estime que, grâce à la vaccination, le nombre de décès dus à la rougeole est passé de 780 000 en 2000 à 95 000 en 2024. C’est une baisse de 88 pour cent. Un succès sanitaire majeur. Une victoire de la science et de la médecine préventive. Mais cette victoire est fragile. Elle est menacée par le recul de la couverture vaccinale, par la montée des mouvements anti-vaccins, par la désinformation qui se propage plus vite que le virus lui-même.
Quatre-vingt-quinze mille morts en 2024. Laissez ce chiffre vous pénétrer. Quatre-vingt-quinze mille personnes qui ne sont plus là. Quatre-vingt-quinze mille absences. Et pour quoi ? Pour rien. Pour des peurs infondées, pour des théories du complot, pour une méfiance irrationnelle envers la science. Nous avons les moyens de protéger nos enfants. Nous avons un vaccin qui fonctionne, qui est sûr, qui coûte moins d’un dollar. Moins d’un dollar pour sauver une vie. Et pourtant, nous laissons mourir 95 000 personnes par an. C’est insupportable. C’est révoltant. C’est inacceptable.
L'épidémie qui ravage Israël
Une flambée qui ne faiblit pas
Depuis mai 2025, Israël fait face à une épidémie de rougeole d’une ampleur inquiétante. Environ 1700 patients ont été diagnostiqués comme atteints de rougeole depuis le début de la récente épidémie, mais selon les modèles statistiques, il y en aurait probablement des milliers d’autres, le nombre exact étant plus proche de 5000. Cinq mille cas en quelques mois dans un pays développé doté d’un système de santé performant. C’est considérable. C’est alarmant. Les zones actuellement définies comme zones d’épidémie sont Jérusalem, Beit Shemesh, Bnei Brak, Harish, Modi’in Illit, Nof Hagalil, Kiryat Gat, Ashdod et Safed. Des villes entières touchées, des quartiers entiers où le virus circule librement, trouvant sans cesse de nouvelles victimes parmi les enfants non vaccinés. Selon les données du ministère de la Santé, 468 patients ont été hospitalisés, dont 93 pour cent étaient des enfants. Quatre cent trente-quatre enfants hospitalisés. Quatre cent trente-quatre petits corps luttant contre une maladie qu’ils n’auraient jamais dû contracter. Quarante et un patients ont été admis en soins intensifs, dont 36 enfants, et sept patients étaient sous assistance respiratoire. À ce jour, 23 patients atteints de rougeole sont toujours hospitalisés, dont sept en soins intensifs et un sous assistance respiratoire. Depuis le début de la campagne de vaccination en mai 2025, six décès ont été enregistrés, dont quatre sont arrivés à l’hôpital suite à un arrêt cardiaque. Six vies éteintes. Six familles brisées. Six tragédies qui auraient pu être évitées.
Le taux de couverture vaccinale pour une dose du vaccin contre la rougeole chez les enfants âgés de 1 à 6 ans s’élève à 88 pour cent cette année en Israël. Quatre-vingt-huit pour cent, cela peut sembler élevé. Mais c’est insuffisant. Largement insuffisant. Pour stopper la transmission d’un virus aussi contagieux que celui de la rougeole, il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 95 pour cent avec deux doses. En dessous de ce seuil, le virus trouve toujours assez de personnes non immunisées pour continuer à circuler, pour provoquer des flambées épidémiques, pour tuer. Ces 88 pour cent signifient qu’environ 123 880 enfants de cette tranche d’âge n’ont pas reçu leur première dose. Cent vingt-trois mille huit cent quatre-vingts enfants vulnérables. Cent vingt-trois mille huit cent quatre-vingts bombes à retardement épidémiologiques. Le ministère de la Santé israélien recommande que tous les enfants reçoivent une dose de vaccin avant l’âge d’un an, puis une autre à l’âge de six ans. Dans les zones touchées par une épidémie, il est recommandé d’administrer une dose supplémentaire de vaccin aux enfants âgés de six à onze ans. Le ministère souligne qu’il est important de consulter un médecin dès l’apparition des premiers symptômes ou dès qu’on soupçonne d’avoir contracté la maladie. Les personnes peuvent mettre à jour leur statut vaccinal via le registre numérique des vaccinations du gouvernement. Les médecins exhortent à intensifier les campagnes de vaccination en réponse à l’épidémie actuelle. Mais les appels se heurtent à la méfiance, au scepticisme, à la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux.
Des communautés particulièrement touchées
L’épidémie de rougeole en Israël touche particulièrement certaines communautés où la couverture vaccinale est historiquement plus faible. Les quartiers ultra-orthodoxes, où la méfiance envers la médecine moderne est parfois plus marquée, où les familles nombreuses favorisent la transmission rapide du virus, où la densité de population crée des conditions idéales pour la propagation. Mais le virus ne fait pas de distinction. Il ne s’arrête pas aux frontières communautaires. Il se propage partout où il trouve des personnes non immunisées. L’épidémie actuelle, qui a débuté en mai, sévit dans tout le pays. Elle ne montre aucun signe de ralentissement significatif. Chaque jour apporte son lot de nouveaux cas, de nouvelles hospitalisations, de nouvelles familles plongées dans l’angoisse. La rougeole est une maladie virale hautement contagieuse et potentiellement mortelle. Il est important d’en informer les équipes médicales dès l’apparition des symptômes afin de permettre la mise en place d’un traitement. Mais il n’existe pas de traitement spécifique de la rougeole. La prise en charge consiste essentiellement à soulager les symptômes, à préserver le confort et à prévenir les complications. Il est important de boire suffisamment d’eau, et les traitements contre la déshydratation peuvent remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et aux diarrhées. Il est aussi important d’avoir une alimentation saine. Les médecins peuvent traiter la pneumonie et les infections auriculaires et oculaires à l’aide d’antibiotiques. Tous les enfants ou adultes atteints de rougeole devraient recevoir deux doses de suppléments de vitamine A, administrées à 24 heures d’intervalle pour compenser les carences qui surviennent même chez les enfants bien nourris.
La supplémentation en vitamine A peut aider à prévenir les lésions oculaires et la cécité. Elle permet aussi d’éviter les décès. Mais tout cela, c’est après coup. C’est quand le mal est fait, quand l’enfant est déjà malade, quand il souffre déjà. La vraie solution, la seule solution efficace, c’est la prévention. C’est la vaccination. Le vaccin antirougeoleux est utilisé depuis environ 60 ans. Soixante ans d’utilisation massive, soixante ans de surveillance, soixante ans de données qui prouvent son efficacité et sa sécurité. Il coûte moins de 1 dollar des États-Unis par enfant. Moins d’un dollar pour protéger une vie. Moins d’un dollar pour éviter des semaines d’angoisse, des hospitalisations coûteuses, des complications potentiellement mortelles. Le vaccin est administré seul ou associé aux vaccins contre les oreillons, la rubéole et/ou la varicelle. Les enfants devraient recevoir deux doses du vaccin pour être immunisés. La première dose est généralement administrée à l’âge de neuf mois dans les pays où la rougeole est courante et entre 12 et 15 mois dans les autres pays. La seconde dose est administrée plus tard, généralement entre 15 et 18 mois. Il est recommandé d’administrer deux doses du vaccin pour assurer l’immunité et prévenir les flambées épidémiques, car tous les enfants n’acquièrent pas une immunité dès la première dose. Environ 95 pour cent des enfants développent une immunité après la première dose, et pratiquement 100 pour cent après la seconde.
Cent vingt-trois mille enfants non vaccinés en Israël. Cent vingt-trois mille cibles potentielles. Et parmi eux, douze sont déjà morts. Douze vies perdues. Combien faudra-t-il encore de décès avant qu’on réagisse ? Combien de bébés devront mourir avant qu’on comprenne que la vaccination n’est pas une option, mais une nécessité ? Je suis en colère. En colère contre ceux qui propagent la peur des vaccins. En colère contre ceux qui préfèrent croire des théories du complot plutôt que la science. En colère contre cette société qui laisse mourir des enfants par négligence, par ignorance, par idéologie.
La France n'est pas épargnée
Une recrudescence alarmante des cas
La France n’est pas à l’abri. Loin de là. Depuis le 1er janvier 2025, 828 cas de rougeole sont survenus et ont été déclarés, soit 23 nouveaux cas rien qu’en août. La recrudescence des cas observée depuis janvier est en phase de décroissance depuis le mois de mai, mais les chiffres restent préoccupants. Parmi ces cas, 289, soit 35 pour cent, ont été hospitalisés, dont 12 en réanimation, et 111, soit 13 pour cent, ont présenté une complication, dont 65 pneumopathies et 1 encéphalite. Deux décès ont été rapportés. Deux morts en France en 2025. Deux vies qui auraient pu être sauvées. L’âge médian des cas est de 16,6 ans. Les trois classes d’âges les plus concernées sont les enfants de 1 à 4 ans avec 15 pour cent des cas, les adultes de 40 ans et plus avec 14 pour cent, et les jeunes de 15 à 19 ans avec 12 pour cent. La rougeole ne touche pas que les bébés. Elle frappe à tous les âges, avec une violence particulière chez les plus jeunes et les plus âgés. Parmi les sujets ciblés par la vaccination, âgés de plus d’un an et nés depuis 1980, pour lesquels le statut vaccinal était connu, 376, soit 65 pour cent, étaient non ou incompletement vaccinés, 186, soit 32 pour cent, étaient vaccinés avec deux doses et 16, soit 3 pour cent, étaient vaccinés sans que le nombre de doses reçues soit précisé. Soixante-cinq pour cent de non ou incompletement vaccinés. C’est énorme. C’est inacceptable. Cela signifie que deux tiers des malades auraient pu être protégés s’ils avaient reçu leurs deux doses de vaccin.
Soixante-dix départements en France, soit 69 pour cent du territoire, ont rapporté au moins un cas au cours de la période, dont 3 cas rapportés en Outre-Mer à La Réunion. Les cinq principaux départements avec le plus de cas déclarés sont le Nord avec 16 pour cent, les Bouches-du-Rhône avec 7 pour cent, l’Aude avec 6 pour cent, la Haute-Savoie avec 5 pour cent et l’Isère avec 5 pour cent. La rougeole se propage partout en France, du nord au sud, de l’est à l’ouest. Aucune région n’est épargnée. Sur la période, 108 situations de cas groupés, c’est-à-dire des regroupements de cas épidémiologiquement liés, ont été rapportées aux Agences Régionales de Santé pour un total de 502 cas. Parmi eux, 30 cas groupés comptabilisaient 5 cas ou plus et 3 sont encore actifs. Des foyers épidémiques qui persistent, qui continuent à contaminer, qui menacent les populations vulnérables. Selon Santé publique France, le nombre de cas de rougeole en 2025 a déjà largement dépassé ceux de 2024. La situation est préoccupante. Elle nécessite une réaction rapide et coordonnée. Mais cette réaction se heurte à la méfiance croissante envers les vaccins, à la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux, à l’oubli progressif de ce qu’était la rougeole avant la vaccination. Nous avons oublié les salles d’hôpitaux remplies d’enfants malades. Nous avons oublié les décès, les séquelles, les familles endeuillées. Nous avons oublié parce que la vaccination a si bien fonctionné que la maladie est devenue rare. Et maintenant, cette rareté se retourne contre nous. Elle nous fait croire que le danger n’existe plus, que nous pouvons baisser la garde.
Une couverture vaccinale insuffisante
Le problème est clair : la couverture vaccinale en France est insuffisante. Pour éliminer la rougeole, il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 95 pour cent avec deux doses. Nous en sommes loin. Très loin. La recrudescence des cas observée depuis janvier 2025 s’explique par une couverture vaccinale insuffisante. Trop d’enfants ne sont pas vaccinés. Trop d’adolescents et d’adultes n’ont pas reçu leurs deux doses. Trop de personnes pensent que la rougeole est une maladie bénigne, qu’elle ne les concerne pas, qu’elles n’ont pas besoin de se protéger. Cette négligence a un prix. Un prix payé en vies humaines, en hospitalisations, en souffrances. Santé publique France appelle à la vigilance face au risque de recrudescence de rougeole. Les autorités sanitaires multiplient les messages de prévention, les campagnes d’information, les appels à la vaccination. Mais ces messages peinent à atteindre ceux qui en ont le plus besoin. Ils se perdent dans le bruit médiatique, noyés sous les fake news et les théories du complot. La vaccination systématique contre la rougeole et les campagnes de vaccination de masse dans les pays où les cas sont nombreux sont essentielles pour réduire le nombre de décès dus à cette maladie dans le monde. Le vaccin antirougeoleux est utilisé depuis environ 60 ans et coûte moins de 1 dollar des États-Unis par enfant. Il est également utilisé dans les situations d’urgence pour éviter la propagation des flambées. Le risque d’épidémie de rougeole est particulièrement élevé parmi les réfugiés et les réfugiées, qui doivent être vaccinés dès que possible.
L’association de plusieurs vaccins augmente légèrement leur coût, mais permet de partager les frais de livraison et d’administration et, surtout, présente l’avantage d’offrir une protection contre la rubéole, à savoir l’infection à prévention vaccinale la plus courante qui peut toucher le fœtus. En 2024, à l’échelle mondiale, 76 pour cent des enfants avaient reçu les deux doses du vaccin antirougeoleux et environ 84 pour cent une dose de vaccin antirougeoleux avant leur premier anniversaire. Quatre-vingt-quatre pour cent. C’est mieux que rien, mais c’est insuffisant. Selon les estimations de l’OMS et de l’UNICEF, environ 30 millions de nourrissons étaient encore sous-protégés contre la rougeole en 2024. Trente millions d’enfants vulnérables. Trente millions de cibles potentielles pour un virus qui ne demande qu’à se propager. La proportion d’enfants ayant reçu une première dose de vaccin antirougeoleux était de 84 pour cent en 2024, légèrement en deçà des 86 pour cent enregistrés en 2019. Nous reculons. Au lieu d’avancer, au lieu d’améliorer notre couverture vaccinale, nous reculons. La pandémie de COVID-19 a perturbé les programmes de vaccination dans le monde entier. Des millions d’enfants ont manqué leurs vaccins de routine. Et maintenant, nous en payons le prix. Les cas de rougeole augmentent partout dans le monde. Les épidémies se multiplient. Les décès s’accumulent. Et nous regardons, impuissants, ou pire, indifférents.
Huit cent vingt-huit cas en France en huit mois. Deux morts. Deux cent quatre-vingt-neuf hospitalisations. Cent onze complications. Ces chiffres devraient nous choquer. Ils devraient nous révolter. Mais ils ne font même plus la une des journaux. Nous sommes devenus insensibles. Nous avons normalisé l’inacceptable. Nous laissons la rougeole revenir sans réagir vraiment. Oh, bien sûr, il y a des communiqués de presse, des appels à la vaccination. Mais rien de concret. Rien qui change vraiment la donne. Et pendant ce temps, le virus continue à circuler, à contaminer, à tuer.
Le monde face à la résurgence de la rougeole
Une menace globale qui s’intensifie
La rougeole n’est pas un problème local. C’est une menace globale qui s’intensifie. Partout dans le monde, les cas augmentent. Les épidémies se multiplient. Les systèmes de santé sont sous pression. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, on estime à 95 000 le nombre de personnes, essentiellement des enfants de moins de cinq ans, mortes de la rougeole en 2024 alors qu’il existe un vaccin sûr, efficace et peu coûteux. Quatre-vingt-quinze mille morts. C’est presque le double du nombre de décès enregistrés en 2020. Nous ne progressons pas. Nous régressons. Le nombre de décès dus à la rougeole a baissé de 88 pour cent depuis 2000, passant de 780 000 à 95 000. C’est un progrès considérable, un succès sanitaire majeur. Mais ce succès est fragile. Il est menacé par le recul de la couverture vaccinale, par la montée des mouvements anti-vaccins, par les conflits et les catastrophes naturelles qui perturbent les programmes de vaccination. Grâce à l’accélération des activités de vaccination menées par les pays, l’OMS, le Partenariat contre la rougeole et la rubéole et d’autres partenaires internationaux, environ 59 millions de décès ont pu être évités entre 2000 et 2024. Cinquante-neuf millions de vies sauvées. C’est énorme. C’est extraordinaire. Mais cela ne suffit pas. Tant qu’il y aura des enfants non vaccinés, tant qu’il y aura des épidémies, tant qu’il y aura des décès, nous n’aurons pas gagné.
La rougeole est encore courante, en particulier dans certaines régions d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. L’écrasante majorité des décès dus à la rougeole surviennent dans des pays à faible revenu par habitant ou dont les infrastructures sanitaires sont insuffisantes et ne permettent pas de vacciner tous les enfants. La vaccination systématique est interrompue dans les pays touchés par une catastrophe naturelle ou un conflit, ou dans les pays qui se remettent de tels événements, car les infrastructures et services de santé sont endommagés. De plus, la surpopulation dans les campements augmente le risque d’infection. Ce sont les enfants souffrant de malnutrition ou dont le système immunitaire est affaibli pour d’autres raisons qui risquent le plus de mourir de la rougeole. Les conflits en Ukraine, au Soudan, en Afghanistan, au Yémen ont perturbé les programmes de vaccination, laissant des millions d’enfants sans protection. Les catastrophes naturelles, les tremblements de terre, les inondations ont détruit des centres de santé, dispersé des populations, rendu impossible la vaccination de routine. Et pendant ce temps, le virus circule, profitant du chaos pour se propager. Les cas de rougeole augmentent au niveau mondial, tandis que la région des Amériques, qui avait éliminé la maladie, voit des épidémies réapparaître. Dix pays des Amériques signalent des épidémies de rougeole en 2025. Des pays qui avaient vaincu la maladie la voient revenir. C’est un échec collectif. C’est la preuve que rien n’est jamais acquis en matière de santé publique.
L’impact de la pandémie de COVID-19
La pandémie de COVID-19 a eu un impact dévastateur sur les programmes de vaccination dans le monde entier. Les confinements, la fermeture des centres de santé, la réaffectation des ressources vers la lutte contre le COVID ont entraîné une baisse massive de la couverture vaccinale pour toutes les maladies à prévention vaccinale, y compris la rougeole. Des millions d’enfants ont manqué leurs vaccins de routine. Des campagnes de vaccination de masse ont été annulées ou reportées. Et maintenant, nous en payons le prix. La proportion d’enfants ayant reçu une première dose de vaccin antirougeoleux était de 84 pour cent en 2024, légèrement en deçà des 86 pour cent enregistrés en 2019. Nous avons perdu deux points de couverture vaccinale. Cela peut sembler peu, mais à l’échelle mondiale, cela représente des millions d’enfants non protégés. Des millions de cibles potentielles pour le virus. La vaccination reste en deçà des niveaux pré-COVID, alerte l’OMS. Les systèmes de santé peinent à rattraper le retard accumulé pendant la pandémie. Les ressources sont limitées. Les priorités sont multiples. Et pendant ce temps, la rougeole revient. Elle profite de chaque faille dans notre système de protection collective. Elle exploite chaque enfant non vacciné. Elle se propage avec une efficacité redoutable. Le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’OMS a conclu que l’élimination de la rougeole était compromise, car la maladie resurgissait dans de nombreux pays qui l’avaient éliminée ou pratiquement éliminée. Compromise. Le mot est fort. Il signifie que nous sommes en train de perdre la bataille. Que tous les efforts des décennies passées risquent d’être anéantis.
Si on ne se préoccupe pas durablement de la rougeole, les acquis difficilement obtenus pourraient être perdus. Des épidémies se déclarent lorsque les enfants ne sont pas vaccinés. C’est aussi simple que cela. Pas de vaccination, pas de protection. Pas de protection, épidémie. Épidémie, hospitalisations, complications, décès. La chaîne est implacable. Et nous la connaissons. Nous savons exactement ce qui va se passer si nous ne réagissons pas. Mais nous ne réagissons pas. Ou pas assez. Ou pas assez vite. L’OMS continue de renforcer le Réseau mondial de laboratoires de la rougeole et de la rubéole pour garantir un diagnostic rapide de la rougeole et suivre la propagation du virus, afin d’aider les pays à coordonner des activités de vaccination ciblées et à faire reculer le nombre de décès dus à cette maladie à prévention vaccinale. Le Partenariat contre la rougeole et la rubéole du Programme pour la vaccination à l’horizon 2030 est un partenariat dirigé par la Croix-Rouge américaine, la Fondation pour les Nations Unies, les Centers for Disease Control and Prevention, Gavi, l’Alliance du Vaccin, la Fondation Gates, l’UNICEF et l’OMS, qui vise à concrétiser les cibles spécifiques concernant la rougeole et la rubéole. Lancé en 2001 sous le nom d’Initiative contre la rougeole et la rubéole, le Partenariat a été redynamisé et a pour objectif qu’aucun enfant ne meure de la rougeole ou ne naisse avec un syndrome de rubéole congénitale. Le Partenariat aide les pays à planifier, financer et mesurer les efforts visant à éliminer définitivement la rougeole et la rubéole. Mais les bonnes intentions ne suffisent pas. Il faut des actes. Il faut des vaccins. Il faut vacciner.
Quatre-vingt-quinze mille morts dans le monde en 2024. Trente millions d’enfants sous-protégés. Des épidémies qui se multiplient. Et nous, que faisons-nous ? Nous débattons. Nous tergiversons. Nous laissons la désinformation se propager. Nous tolérons que des gens remettent en question l’efficacité des vaccins, leur sécurité, leur nécessité. Nous laissons des charlatans et des idéologues mettre en danger la santé de nos enfants. Et pendant ce temps, le virus tue. Il tue des bébés. Il tue des enfants. Il tue des adultes. Il tue sans distinction, sans pitié, sans remords. Et nous le laissons faire.
La vaccination : seule arme efficace
Un vaccin sûr et efficace
La vaccination au sein des communautés est le moyen le plus efficace de prévenir la rougeole. Tous les enfants devraient être vaccinés contre la rougeole. Le vaccin est sûr, efficace et peu coûteux. Sûr. Efficace. Peu coûteux. Ces trois mots devraient suffire à convaincre n’importe qui. Le vaccin antirougeoleux est utilisé depuis environ 60 ans. Soixante ans d’utilisation massive dans le monde entier. Soixante ans de surveillance rigoureuse. Soixante ans de données qui prouvent sans l’ombre d’un doute que ce vaccin fonctionne et qu’il est sûr. Des milliards de doses ont été administrées. Des milliards de personnes ont été protégées. Des millions de vies ont été sauvées. Les effets secondaires graves sont extrêmement rares. La plupart des enfants ne ressentent qu’une légère douleur au point d’injection, parfois une petite fièvre. C’est tout. Comparez cela aux risques de la maladie : hospitalisation dans 30 pour cent des cas, complications graves, décès possible. Le choix devrait être évident. Les enfants devraient recevoir deux doses du vaccin pour être immunisés. La première dose est généralement administrée à l’âge de neuf mois dans les pays où la rougeole est courante et entre 12 et 15 mois dans les autres pays. La seconde dose est administrée plus tard, généralement entre 15 et 18 mois. Deux doses. C’est tout ce qu’il faut pour protéger un enfant à vie. Deux doses pour éviter une maladie potentiellement mortelle. Deux doses pour contribuer à l’immunité collective qui protège aussi ceux qui ne peuvent pas être vaccinés.
Le vaccin antirougeoleux est administré seul ou associé aux vaccins contre les oreillons, la rubéole et/ou la varicelle. L’association de plusieurs vaccins augmente légèrement leur coût, mais permet de partager les frais de livraison et d’administration et, surtout, présente l’avantage d’offrir une protection contre plusieurs maladies en une seule injection. Moins de piqûres pour l’enfant, moins de visites médicales pour les parents, une protection plus large. Que demander de plus ? Le vaccin coûte moins de 1 dollar des États-Unis par enfant. Moins d’un dollar. Le prix d’un café. Le prix d’une barre chocolatée. Pour sauver une vie. Pour éviter des semaines d’angoisse, des hospitalisations coûteuses, des complications potentiellement mortelles. C’est l’investissement le plus rentable qu’on puisse faire en matière de santé publique. La vaccination systématique contre la rougeole et les campagnes de vaccination de masse dans les pays où les cas sont nombreux sont essentielles pour réduire le nombre de décès dus à cette maladie dans le monde. Il est également utilisé dans les situations d’urgence pour éviter la propagation des flambées. Le risque d’épidémie de rougeole est particulièrement élevé parmi les réfugiés et les réfugiées, qui doivent être vaccinés dès que possible. En 2024, à l’échelle mondiale, 76 pour cent des enfants avaient reçu les deux doses du vaccin antirougeoleux et environ 84 pour cent une dose de vaccin antirougeoleux avant leur premier anniversaire. Il est recommandé d’administrer deux doses du vaccin pour assurer l’immunité et prévenir les flambées épidémiques, car tous les enfants n’acquièrent pas une immunité dès la première dose.
L’immunité collective : protéger les plus vulnérables
La vaccination ne protège pas seulement l’individu vacciné. Elle protège aussi ceux qui l’entourent. C’est le principe de l’immunité collective. Lorsqu’un pourcentage suffisamment élevé de la population est immunisé, le virus ne peut plus circuler efficacement. Il ne trouve plus assez de personnes susceptibles pour se propager. Les chaînes de transmission sont brisées. Les épidémies sont évitées. Et ceux qui ne peuvent pas être vaccinés, les bébés trop jeunes, les personnes immunodéprimées, ceux qui ont des contre-indications médicales, sont protégés indirectement par l’immunité de leur entourage. C’est un acte de solidarité. C’est une responsabilité collective. Se faire vacciner, ce n’est pas seulement se protéger soi-même. C’est protéger les autres. C’est protéger les plus vulnérables. C’est contribuer à la santé publique. Pour la rougeole, il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 95 pour cent avec deux doses pour obtenir une immunité collective suffisante. Quatre-vingt-quinze pour cent. C’est un seuil élevé, mais nécessaire compte tenu de l’extrême contagiosité du virus. En dessous de ce seuil, des flambées épidémiques restent possibles. Le virus trouve toujours assez de personnes non immunisées pour continuer à circuler. Et chaque épidémie fait des victimes. Chaque épidémie tue. Actuellement, nous sommes loin de ce seuil dans de nombreux pays. En France, en Israël, aux États-Unis, partout dans le monde, la couverture vaccinale est insuffisante. Et les conséquences sont là : des épidémies, des hospitalisations, des décès.
Toute personne non immunisée, non vaccinée ou vaccinée mais n’ayant pas acquis une immunité, peut être infectée. Les jeunes enfants et les femmes enceintes non vaccinés sont les plus exposés au risque de complications graves de la rougeole. Mais personne n’est à l’abri. La rougeole peut toucher n’importe qui, à n’importe quel âge. Les complications sont plus courantes chez les enfants de moins de cinq ans et les adultes de plus de 30 ans. Elles sont plus susceptibles de survenir chez les enfants qui souffrent de malnutrition, en particulier ceux qui ont une carence en vitamine A ou dont le système immunitaire est affaibli par une infection à VIH ou d’autres maladies. La rougeole affaiblit également le système immunitaire et peut faire « oublier » à l’organisme comment se protéger contre les infections, rendant les enfants extrêmement vulnérables pendant des mois après la guérison apparente. C’est pour cela qu’il est si important de vacciner tous les enfants, sans exception. Chaque enfant non vacciné est une faille dans notre système de protection collective. Chaque enfant non vacciné est une cible potentielle pour le virus. Chaque enfant non vacciné met en danger non seulement lui-même, mais aussi son entourage. Les personnes peuvent mettre à jour leur statut vaccinal via le registre numérique des vaccinations du gouvernement. Il n’est jamais trop tard pour se faire vacciner. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir reçu vos deux doses, consultez votre médecin. Faites-vous vacciner. Protégez-vous. Protégez les autres.
Deux doses. C’est tout ce qu’il faut. Deux doses d’un vaccin qui coûte moins d’un dollar, qui est utilisé depuis 60 ans, qui a sauvé des millions de vies. Deux doses pour protéger votre enfant. Deux doses pour protéger les autres. Deux doses pour contribuer à l’élimination d’une maladie qui ne devrait plus exister. Et pourtant, des millions d’enfants ne reçoivent pas ces deux doses. Pourquoi ? Par peur. Par méfiance. Par ignorance. Par idéologie. Et pendant ce temps, le virus tue. Il tue des bébés qui n’ont pas eu le temps de vivre. Il tue des enfants qui auraient dû grandir. Il tue des adultes qui auraient dû vieillir. Tout ça pour quoi ? Pour rien. Pour des peurs infondées. Pour des théories du complot. Pour une méfiance irrationnelle envers la science.
La désinformation : un poison mortel
Les mouvements anti-vaccins et leurs conséquences
La montée des mouvements anti-vaccins est l’une des plus grandes menaces pour la santé publique au XXIe siècle. Ces mouvements propagent la peur, le doute, la méfiance envers les vaccins. Ils utilisent les réseaux sociaux pour diffuser des informations fausses, trompeuses, dangereuses. Ils exploitent les inquiétudes légitimes des parents pour promouvoir leurs idéologies. Et leurs actions ont des conséquences mortelles. Chaque enfant non vacciné à cause de la désinformation est une victime potentielle. Chaque épidémie causée par une couverture vaccinale insuffisante est le résultat direct de leurs mensonges. L’épidémie de rougeole actuelle en Israël, en France, aux États-Unis, partout dans le monde, est en partie due à la baisse de la couverture vaccinale causée par ces mouvements. Le scepticisme envers les vaccins a augmenté après la COVID. La pandémie, les débats sur les vaccins contre le COVID-19, les polémiques sur les effets secondaires ont alimenté la méfiance générale envers tous les vaccins. Et maintenant, nous en payons le prix. Des parents refusent de faire vacciner leurs enfants contre la rougeole parce qu’ils ont peur. Peur de quoi ? D’effets secondaires imaginaires. De complots pharmaceutiques. De théories fumeuses sur l’autisme, alors que des dizaines d’études ont prouvé qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin ROR et l’autisme. Mais les faits ne comptent plus. La science ne compte plus. Seule compte la peur, irrationnelle, viscérale, destructrice.
Les inégalités d’accès, le recul de la vaccination, les faux certificats expliquent pourquoi la rougeole fait son grand retour en France. Certains parents achètent de faux certificats de vaccination pour inscrire leurs enfants à l’école sans les faire vacciner. C’est illégal. C’est dangereux. C’est criminel. Ces enfants non vaccinés deviennent des vecteurs potentiels du virus. Ils mettent en danger leurs camarades de classe, leurs enseignants, leurs familles. Et quand une épidémie éclate, quand des enfants tombent malades, quand certains meurent, qui est responsable ? Les parents qui ont refusé la vaccination ? Les charlatans qui ont propagé la désinformation ? Les autorités qui n’ont pas su convaincre ? Nous sommes tous responsables. Nous avons tous laissé faire. Nous avons tous toléré l’intolérable. La vaccination des enfants fait face à un regain de désinformation qui sème le doute chez certains parents. Les réseaux sociaux amplifient les messages anti-vaccins. Les algorithmes favorisent le contenu sensationnaliste, controversé, qui génère de l’engagement. Et pendant ce temps, la vérité scientifique se perd dans le bruit. Les parents inquiets cherchent des informations et tombent sur des sites qui leur disent que les vaccins sont dangereux, qu’ils contiennent des produits toxiques, qu’ils causent l’autisme, qu’ils sont un complot des laboratoires pharmaceutiques. Et certains les croient. Certains refusent de faire vacciner leurs enfants. Et leurs enfants tombent malades. Et certains meurent.
Le rôle des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux ont révolutionné la communication. Ils ont permis de connecter des milliards de personnes à travers le monde. Mais ils ont aussi créé des chambres d’écho où la désinformation se propage plus vite que la vérité. Les algorithmes favorisent le contenu qui génère de l’engagement, et rien ne génère plus d’engagement que la peur, la colère, l’indignation. Les messages anti-vaccins sont parfaits pour cela. Ils jouent sur les peurs des parents, sur leur instinct de protection envers leurs enfants. Ils présentent les vaccins comme dangereux, les médecins comme corrompus, les autorités sanitaires comme complices d’un complot. Et ces messages se propagent. Ils sont partagés, likés, commentés. Ils atteignent des millions de personnes. Et certaines les croient. Les plateformes de réseaux sociaux ont une responsabilité énorme dans la propagation de la désinformation sur les vaccins. Elles ont mis en place des mesures pour lutter contre les fake news, pour promouvoir les informations fiables, pour limiter la portée des contenus anti-vaccins. Mais ces mesures sont insuffisantes. La désinformation continue à circuler. Les groupes anti-vaccins continuent à prospérer. Et pendant ce temps, la couverture vaccinale baisse. Les épidémies se multiplient. Les enfants meurent. Il faut faire plus. Il faut que les plateformes prennent leurs responsabilités. Il faut qu’elles suppriment les contenus dangereux, qu’elles bannissent les comptes qui propagent la désinformation, qu’elles promeuvent activement les informations scientifiques fiables. Il faut que les gouvernements régulent ces plateformes, qu’ils les obligent à agir, qu’ils les sanctionnent si elles ne le font pas.
Mais il faut aussi que nous, en tant qu’individus, fassions notre part. Il faut que nous vérifiions les informations avant de les partager. Il faut que nous consultions des sources fiables, des sites officiels, des experts reconnus. Il faut que nous résistions à la tentation de croire les théories du complot, aussi séduisantes soient-elles. Il faut que nous fassions confiance à la science, aux médecins, aux autorités sanitaires. Pas aveuglément, bien sûr. Il est légitime de poser des questions, de demander des explications, de vouloir comprendre. Mais il faut le faire de manière rationnelle, en se basant sur des faits, sur des preuves, sur des données scientifiques. Pas sur des rumeurs, des anecdotes, des témoignages invérifiables. La vaccination est l’une des plus grandes réussites de la médecine moderne. Elle a sauvé des millions de vies. Elle a éradiqué des maladies. Elle a transformé la santé publique. Mais cette réussite est fragile. Elle dépend de la confiance. Si nous perdons confiance dans les vaccins, si nous laissons la désinformation gagner, nous perdrons tout. Les maladies reviendront. Les épidémies se multiplieront. Les enfants mourront. Et nous n’aurons que nous-mêmes à blâmer. Nous aurons laissé la peur l’emporter sur la raison. Nous aurons laissé l’ignorance l’emporter sur la science. Nous aurons laissé mourir des enfants par négligence, par idéologie, par bêtise.
La désinformation tue. Ce n’est pas une métaphore. Ce n’est pas une exagération. C’est un fait. Chaque message anti-vaccin partagé sur les réseaux sociaux contribue à baisser la couverture vaccinale. Chaque parent convaincu de ne pas vacciner son enfant met cet enfant en danger. Chaque épidémie causée par une couverture vaccinale insuffisante est le résultat direct de la désinformation. Et nous laissons faire. Nous tolérons que des charlatans propagent des mensonges. Nous tolérons que des idéologues mettent en danger la santé de nos enfants. Nous tolérons que les réseaux sociaux amplifient ces messages mortels. Jusqu’à quand ? Combien d’enfants devront mourir avant qu’on réagisse vraiment ?
Les populations vulnérables
Les nourrissons : les premières victimes
Les nourrissons de moins d’un an sont parmi les plus vulnérables face à la rougeole. Ils ne peuvent pas encore être vaccinés, car le vaccin n’est généralement administré qu’à partir de 9 ou 12 mois selon les pays. Avant cet âge, ils dépendent entièrement de l’immunité collective pour être protégés. Si suffisamment de personnes autour d’eux sont vaccinées, le virus ne peut pas circuler et ils sont protégés indirectement. Mais si la couverture vaccinale est insuffisante, si trop de personnes ne sont pas vaccinées, le virus circule et les nourrissons sont exposés. Et quand un nourrisson contracte la rougeole, les conséquences peuvent être dramatiques. Le bébé israélien de 11 mois décédé en décembre 2025 en est la preuve tragique. Il n’avait aucune maladie sous-jacente. Il était en bonne santé. Mais il n’était pas vacciné, car il était trop jeune. Et il a été exposé au virus. Et il est mort. Les complications de la rougeole sont plus fréquentes et plus graves chez les nourrissons. Le risque de pan-encéphalite sclérosante subaiguë, cette maladie dégénérative mortelle du système nerveux central, peut aller jusqu’à 18 cas pour 100 000 lorsque la rougeole survient avant l’âge de 1 an, contre 1 cas sur 100 000 si elle survient après l’âge de 5 ans. Dix-huit fois plus de risques. Dix-huit fois plus de chances de développer cette maladie horrible qui détruit progressivement le cerveau. Les nourrissons ont aussi un risque plus élevé de pneumonie, d’encéphalite, de complications respiratoires graves nécessitant une hospitalisation en soins intensifs.
Protéger les nourrissons, c’est vacciner tout le monde autour d’eux. C’est s’assurer que les frères et sœurs plus âgés sont vaccinés. Que les parents sont vaccinés. Que les grands-parents sont vaccinés. Que les personnes qui s’occupent d’eux, les nounous, les éducateurs, sont vaccinés. C’est créer un cocon de protection autour de ces petits êtres vulnérables qui ne peuvent pas encore se protéger eux-mêmes. C’est notre responsabilité collective. C’est notre devoir moral. Chaque fois qu’un nourrisson meurt de la rougeole, c’est un échec collectif. C’est la preuve que nous n’avons pas su le protéger. Que nous n’avons pas fait ce qu’il fallait. Que nous avons laissé le virus circuler. Que nous avons toléré une couverture vaccinale insuffisante. Que nous avons écouté les anti-vaccins plutôt que les scientifiques. Et maintenant, un bébé est mort. Une famille est détruite. Un berceau est vide. Et nous continuons comme si de rien n’était. Nous continuons à débattre, à tergiverser, à laisser la désinformation se propager. Nous continuons à tolérer l’intolérable. Jusqu’à quand ? Combien de nourrissons devront mourir avant qu’on réagisse vraiment ? Combien de familles devront être brisées avant qu’on comprenne que la vaccination n’est pas une option, mais une nécessité ? Combien de tragédies évitables devront se produire avant qu’on prenne nos responsabilités ?
Les personnes immunodéprimées : doublement en danger
Les personnes immunodéprimées, celles dont le système immunitaire est affaibli par une maladie ou un traitement, sont particulièrement vulnérables face à la rougeole. Certaines d’entre elles ne peuvent pas être vaccinées, car les vaccins vivants atténués comme le vaccin antirougeoleux peuvent être dangereux pour elles. D’autres peuvent être vaccinées mais ne développent pas une immunité suffisante. Elles dépendent donc entièrement de l’immunité collective pour être protégées. Si suffisamment de personnes autour d’elles sont vaccinées, le virus ne peut pas circuler et elles sont protégées indirectement. Mais si la couverture vaccinale est insuffisante, elles sont exposées. Et quand une personne immunodéprimée contracte la rougeole, les conséquences peuvent être catastrophiques. Les complications sont plus fréquentes et plus graves. Le risque de décès est plus élevé. L’encéphalite peut survenir de façon plus tardive, quelques semaines ou mois après l’infection. La maladie peut être plus longue, plus sévère, plus difficile à traiter. Les personnes vivant avec le VIH, celles qui suivent une chimiothérapie pour un cancer, celles qui ont reçu une greffe d’organe et prennent des médicaments immunosuppresseurs, celles qui souffrent de maladies auto-immunes traitées par des immunosuppresseurs, toutes ces personnes sont en danger. Et nous avons le pouvoir de les protéger. En nous faisant vacciner. En vaccinant nos enfants. En contribuant à l’immunité collective. C’est un acte de solidarité. C’est une responsabilité morale.
Mais nous ne le faisons pas. Ou pas assez. La couverture vaccinale baisse. Les épidémies se multiplient. Et les personnes immunodéprimées en paient le prix. Elles doivent s’isoler, éviter les lieux publics, vivre dans la peur constante d’être contaminées. Leur qualité de vie est dégradée. Leur santé est menacée. Et tout ça parce que nous n’avons pas fait notre part. Parce que nous n’avons pas vacciné nos enfants. Parce que nous avons écouté les anti-vaccins. Parce que nous avons laissé la désinformation se propager. C’est inacceptable. C’est révoltant. C’est criminel. Chaque personne qui refuse de se faire vacciner sans raison médicale valable met en danger les personnes immunodéprimées. Chaque parent qui refuse de faire vacciner son enfant met en danger les enfants immunodéprimés. C’est un choix égoïste. C’est un choix irresponsable. C’est un choix qui peut tuer. Et nous devons le dire clairement. Nous devons arrêter de ménager les sensibilités. Nous devons arrêter de faire comme si refuser la vaccination était un choix personnel légitime. Ce n’est pas un choix personnel. C’est un choix qui affecte toute la communauté. C’est un choix qui met en danger les plus vulnérables. C’est un choix qui tue. Et nous devons le combattre. Avec des arguments. Avec des faits. Avec de la pédagogie. Mais aussi avec de la fermeté. Avec des obligations vaccinales si nécessaire. Avec des sanctions pour ceux qui mettent en danger la santé publique.
Je pense à toutes ces personnes immunodéprimées qui vivent dans la peur. Qui ne peuvent pas sortir de chez elles sans risquer leur vie. Qui dépendent de nous pour être protégées. Et nous les laissons tomber. Nous refusons de nous faire vacciner. Nous refusons de vacciner nos enfants. Nous préférons croire des théories du complot plutôt que de faire notre part pour protéger les plus vulnérables. C’est honteux. C’est indigne. C’est inhumain. Nous avons le pouvoir de les protéger. Nous avons un vaccin sûr, efficace, peu coûteux. Tout ce qu’il faut, c’est l’utiliser. Tout ce qu’il faut, c’est faire preuve de solidarité, de responsabilité, d’humanité. Mais nous ne le faisons pas. Et des gens meurent.
Le coût économique et social
Des dépenses de santé évitables
Au-delà du coût humain, la rougeole a aussi un coût économique considérable. Chaque cas de rougeole nécessite une prise en charge médicale. Consultations, examens, traitements, hospitalisations, tout cela a un coût. En Israël, depuis le début de l’épidémie en mai 2025, 468 patients ont été hospitalisés, dont 41 en soins intensifs. Une hospitalisation en soins intensifs coûte des milliers d’euros par jour. Multipliez cela par le nombre de jours d’hospitalisation, par le nombre de patients, et vous obtenez des millions d’euros de dépenses de santé. Des millions qui auraient pu être évités si la couverture vaccinale avait été suffisante. En France, 289 personnes ont été hospitalisées entre janvier et août 2025, dont 12 en réanimation. Là encore, des dépenses considérables qui auraient pu être évitées. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Il faut aussi compter les consultations médicales pour tous les cas non hospitalisés, les examens de laboratoire pour confirmer le diagnostic, les traitements symptomatiques, les suppléments de vitamine A. Il faut compter le temps de travail perdu par les parents qui doivent s’occuper de leurs enfants malades. Il faut compter les campagnes de vaccination d’urgence pour tenter de stopper les épidémies. Il faut compter les enquêtes épidémiologiques pour identifier les cas contacts et les vacciner. Tout cela a un coût. Un coût énorme. Un coût qui pourrait être évité avec une simple vaccination de routine.
Le vaccin antirougeoleux coûte moins de 1 dollar par enfant. Moins d’un dollar pour éviter une maladie qui peut coûter des milliers d’euros en soins médicaux. Le calcul est simple. La vaccination est l’investissement le plus rentable qu’on puisse faire en matière de santé publique. Pour chaque dollar investi dans la vaccination, on économise des dizaines, voire des centaines de dollars en coûts médicaux évités. Sans compter les coûts indirects : la perte de productivité, l’absentéisme au travail, l’impact sur la qualité de vie. Une étude récente a analysé le coût-bénéfice du programme Unplugged de prévention des addictions chez les collégiens. Elle a montré que pour chaque euro investi dans la prévention, on économisait plusieurs euros en coûts de santé évités. C’est la même logique pour la vaccination. Investir dans la prévention, c’est économiser sur les soins. C’est aussi simple que cela. Mais nous ne le faisons pas. Ou pas assez. Nous préférons dépenser des millions en soins curatifs plutôt que quelques centaines de milliers en prévention. C’est absurde. C’est irrationnel. C’est contre-productif. Et pendant ce temps, les épidémies se multiplient. Les coûts explosent. Les systèmes de santé sont sous pression. Et nous continuons à débattre, à tergiverser, à laisser la situation se dégrader.
L’impact sur les systèmes de santé
Les épidémies de rougeole mettent une pression considérable sur les systèmes de santé. Les hôpitaux doivent gérer un afflux soudain de patients. Les services de pédiatrie sont saturés. Les lits de soins intensifs sont occupés. Le personnel médical est débordé. Et pendant ce temps, les autres patients, ceux qui ont d’autres maladies, d’autres urgences, doivent attendre. Leurs soins sont retardés. Leur prise en charge est compromise. C’est l’effet domino. Une épidémie de rougeole ne touche pas seulement les malades de la rougeole. Elle affecte tout le système de santé. Elle dégrade la qualité des soins pour tous. En Israël, 23 patients atteints de rougeole sont toujours hospitalisés, dont 7 en soins intensifs. Ces lits occupés par des patients atteints de rougeole ne sont pas disponibles pour d’autres patients. Ces médecins et infirmières qui s’occupent de patients atteints de rougeole ne peuvent pas s’occuper d’autres patients. C’est un gaspillage de ressources. Un gaspillage qui pourrait être évité avec une vaccination adéquate. Les systèmes de santé sont déjà sous pression. Le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, les restrictions budgétaires, tout cela met les hôpitaux et les professionnels de santé sous tension. Ils n’ont pas besoin d’épidémies évitables qui viennent aggraver la situation. Ils ont besoin que nous fassions notre part. Que nous nous fassions vacciner. Que nous vaccinions nos enfants. Que nous contribuions à prévenir les épidémies plutôt qu’à les subir.
La pandémie de COVID-19 a montré à quel point les systèmes de santé pouvaient être rapidement débordés. Elle a montré l’importance de la prévention, de la vaccination, de la santé publique. Mais avons-nous appris la leçon ? Apparemment non. La couverture vaccinale contre la rougeole baisse. Les épidémies se multiplient. Les systèmes de santé sont à nouveau sous pression. Et nous continuons comme si de rien n’était. Nous continuons à débattre de la liberté individuelle, du droit de refuser la vaccination, de la méfiance envers les autorités sanitaires. Pendant ce temps, les hôpitaux sont saturés. Les médecins et infirmières sont épuisés. Les patients souffrent. Et des enfants meurent. Il est temps de prendre nos responsabilités. Il est temps de comprendre que la vaccination n’est pas une question de choix personnel, mais de responsabilité collective. Il est temps de comprendre que refuser la vaccination, c’est mettre en danger non seulement soi-même, mais aussi les autres. C’est mettre en danger les nourrissons qui ne peuvent pas encore être vaccinés. C’est mettre en danger les personnes immunodéprimées qui ne peuvent pas se protéger. C’est mettre en danger les systèmes de santé qui sont déjà sous pression. C’est mettre en danger toute la société. Et nous devons dire stop. Nous devons dire que ça suffit. Nous devons exiger que tout le monde fasse sa part. Que tout le monde se fasse vacciner. Que tout le monde contribue à protéger la santé publique.
Des millions d’euros dépensés pour soigner des maladies qui auraient pu être évitées. Des hôpitaux saturés. Des médecins épuisés. Des patients qui attendent. Et tout ça pourquoi ? Parce que nous refusons de dépenser quelques centimes pour vacciner. Parce que nous préférons croire des charlatans plutôt que des scientifiques. Parce que nous préférons l’idéologie à la raison. C’est de la folie. C’est du gaspillage. C’est criminel. Nous avons les moyens de prévenir ces épidémies. Nous avons un vaccin sûr, efficace, peu coûteux. Tout ce qu’il faut, c’est l’utiliser. Tout ce qu’il faut, c’est faire preuve de bon sens. Mais nous ne le faisons pas. Et nous en payons le prix. Tous.
Les leçons de l'histoire
Quand la rougeole tuait par millions
Avant l’introduction du vaccin antirougeoleux en 1963, la rougeole était l’une des principales causes de mortalité infantile dans le monde. On enregistrait tous les deux ou trois ans d’importantes épidémies qui pouvaient causer environ 2,6 millions de décès chaque année. Deux millions six cent mille morts par an. C’est presque inconcevable aujourd’hui. C’est plus que la population de Paris. C’est l’équivalent de plusieurs villes entières rayées de la carte chaque année. Des millions d’enfants qui mouraient avant d’avoir pu vivre. Des millions de familles endeuillées. Des millions de tragédies. Et tout cela était considéré comme normal, comme inévitable. La rougeole faisait partie de la vie. Presque tous les enfants la contractaient avant l’âge de 15 ans. La plupart survivaient, mais beaucoup mouraient. Et ceux qui survivaient pouvaient garder des séquelles : cécité, surdité, retard mental, épilepsie. La rougeole était une maladie redoutée. Les parents vivaient dans la peur que leurs enfants la contractent. Ils savaient que certains ne survivraient pas. Ils savaient que d’autres garderaient des séquelles à vie. Mais ils ne pouvaient rien faire. Il n’y avait pas de traitement. Il n’y avait pas de prévention. Il fallait juste espérer que ses enfants survivent. Et puis le vaccin est arrivé. En 1963, le premier vaccin antirougeoleux a été autorisé. C’était une révolution. Pour la première fois, on pouvait protéger les enfants contre cette maladie mortelle. Pour la première fois, on pouvait éviter ces millions de décès.
Et ça a marché. Merveilleusement bien. Dans les pays qui ont mis en place des programmes de vaccination systématique, le nombre de cas de rougeole a chuté de manière spectaculaire. Les épidémies ont disparu. Les décès sont devenus rares. La rougeole, qui était l’une des principales causes de mortalité infantile, est devenue une maladie rare. C’est l’un des plus grands succès de la médecine moderne. L’un des plus grands triomphes de la santé publique. Grâce à la vaccination, on estime que le nombre de décès dus à la rougeole est passé de 780 000 en 2000 à 95 000 en 2024. C’est une baisse de 88 pour cent. Cinquante-neuf millions de décès ont été évités entre 2000 et 2024. Cinquante-neuf millions de vies sauvées. Cinquante-neuf millions d’enfants qui ont pu grandir, étudier, aimer, vivre grâce à la vaccination. C’est extraordinaire. C’est magnifique. C’est la preuve que la science, que la médecine, que la santé publique peuvent changer le monde. Peuvent sauver des vies. Peuvent faire reculer la mort. Mais ce succès est fragile. Il dépend de la vaccination continue. Il dépend d’une couverture vaccinale élevée. Il dépend de la confiance dans les vaccins. Et cette confiance est menacée. Par la désinformation. Par les mouvements anti-vaccins. Par l’oubli de ce qu’était la rougeole avant la vaccination. Nous avons oublié les millions de morts. Nous avons oublié les épidémies dévastatrices. Nous avons oublié la peur des parents. Et maintenant, nous laissons la maladie revenir.
Les succès de l’élimination : des exemples à suivre
Certains pays ont réussi à éliminer la rougeole de leur territoire. Les Amériques avaient éliminé la maladie. L’Europe était en bonne voie. C’était la preuve que l’élimination était possible. Que si on maintenait une couverture vaccinale élevée, on pouvait faire disparaître la rougeole. C’était un objectif ambitieux mais réalisable. L’Organisation mondiale de la Santé avait fixé des objectifs d’élimination régionale. Plusieurs régions étaient proches de les atteindre. Et puis tout s’est effondré. La couverture vaccinale a baissé. Les épidémies sont revenues. Les Amériques, qui avaient éliminé la maladie, voient maintenant des épidémies réapparaître. Dix pays des Amériques signalent des épidémies de rougeole en 2025. Des pays qui avaient vaincu la maladie la voient revenir. C’est un échec collectif. C’est la preuve que rien n’est jamais acquis en matière de santé publique. Que si on baisse la garde, si on laisse la couverture vaccinale diminuer, les maladies reviennent. Le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’OMS a conclu que l’élimination de la rougeole était compromise, car la maladie resurgissait dans de nombreux pays qui l’avaient éliminée ou pratiquement éliminée. Compromise. Le mot est terrible. Il signifie que tous les efforts des décennies passées risquent d’être anéantis. Que nous sommes en train de perdre la bataille. Que la rougeole, qu’on croyait vaincue, revient en force.
Mais il n’est pas trop tard. Nous pouvons encore inverser la tendance. Nous pouvons encore augmenter la couverture vaccinale. Nous pouvons encore éliminer la rougeole. Mais il faut agir. Maintenant. Rapidement. Massivement. Il faut des campagnes de vaccination intensives. Il faut rattraper tous les enfants qui ont manqué leurs vaccins pendant la pandémie de COVID-19. Il faut convaincre les parents hésitants. Il faut combattre la désinformation. Il faut restaurer la confiance dans les vaccins. Il faut montrer que la vaccination fonctionne, qu’elle est sûre, qu’elle sauve des vies. Il faut raconter l’histoire de la rougeole avant la vaccination. Il faut montrer les photos des salles d’hôpitaux remplies d’enfants malades. Il faut parler des millions de morts. Il faut faire comprendre que ce n’est pas du passé, que ça peut revenir, que ça revient déjà. Il faut faire peur. Oui, faire peur. Parce que la peur de la maladie doit être plus forte que la peur du vaccin. Parce que la peur de voir son enfant mourir doit être plus forte que la peur des effets secondaires imaginaires. Parce que la réalité de la rougeole est bien plus terrifiante que n’importe quelle théorie du complot sur les vaccins. Il faut que les gens comprennent. Il faut qu’ils réalisent. Il faut qu’ils agissent. Avant qu’il ne soit trop tard. Avant que d’autres enfants ne meurent. Avant que d’autres familles ne soient brisées.
Nous avons vaincu la rougeole. Nous l’avions presque éliminée. Et maintenant, nous la laissons revenir. Par négligence. Par idéologie. Par bêtise. Nous avons oublié ce qu’elle était. Nous avons oublié les millions de morts. Nous avons oublié les épidémies dévastatrices. Et maintenant, nous sommes en train de tout perdre. Tous les acquis des décennies passées. Tous les efforts. Tous les progrès. Tout ça pour quoi ? Pour des théories du complot. Pour une méfiance irrationnelle. Pour un refus de la science. C’est insupportable. C’est révoltant. C’est criminel. Nous devons réagir. Maintenant. Avant qu’il ne soit trop tard.
Les obligations vaccinales : un débat nécessaire
Liberté individuelle versus responsabilité collective
Le débat sur les obligations vaccinales oppose deux principes fondamentaux : la liberté individuelle et la responsabilité collective. D’un côté, le droit de chacun à disposer de son corps, à refuser un acte médical, à faire ses propres choix en matière de santé. De l’autre, la responsabilité de chacun envers la communauté, le devoir de ne pas mettre en danger les autres, l’obligation de contribuer à la santé publique. Ce débat n’est pas nouveau. Il existe depuis l’invention de la vaccination. Et il n’a jamais été résolu de manière définitive. Certains pays ont opté pour des obligations vaccinales strictes. D’autres préfèrent la persuasion et l’incitation. Certains imposent certains vaccins mais pas d’autres. Il n’y a pas de consensus international. Mais une chose est claire : quand la couverture vaccinale baisse, quand les épidémies reviennent, quand des enfants meurent, il faut se poser la question. Est-ce que la liberté individuelle de refuser la vaccination doit primer sur la protection de la santé publique ? Est-ce que le droit de quelques-uns à ne pas vacciner leurs enfants doit mettre en danger tous les autres ? Est-ce que nous devons tolérer que des parents mettent en danger non seulement leurs propres enfants, mais aussi les enfants des autres, les nourrissons qui ne peuvent pas encore être vaccinés, les personnes immunodéprimées qui ne peuvent pas se protéger ? Ma réponse est non. Non, la liberté individuelle ne peut pas justifier de mettre en danger la santé publique. Non, le droit de refuser la vaccination ne peut pas primer sur le droit des autres à être protégés. Non, nous ne devons pas tolérer que des enfants meurent parce que leurs parents ont refusé de les vacciner.
Les obligations vaccinales existent déjà dans de nombreux pays. En France, onze vaccins sont obligatoires pour les enfants nés depuis 2018. Cette obligation a permis d’augmenter la couverture vaccinale. Elle a permis de protéger plus d’enfants. Elle a permis de prévenir des épidémies. Mais elle reste controversée. Certains la considèrent comme une atteinte à la liberté. D’autres la jugent nécessaire pour protéger la santé publique. Le débat continue. Mais pendant ce temps, la rougeole revient. Les épidémies se multiplient. Les enfants meurent. Et nous continuons à débattre. Peut-être est-il temps d’arrêter de débattre et de commencer à agir. Peut-être est-il temps de reconnaître que la vaccination n’est pas une question de choix personnel, mais de responsabilité collective. Peut-être est-il temps d’imposer des obligations vaccinales plus strictes. Pas pour punir. Pas pour contraindre. Mais pour protéger. Pour protéger les enfants. Pour protéger les plus vulnérables. Pour protéger la santé publique. Certains diront que c’est une atteinte à la liberté. Je réponds que laisser mourir des enfants par négligence est une atteinte bien plus grave. Que la liberté de quelques-uns ne peut pas justifier la mort de beaucoup. Que nous avons une responsabilité collective envers les plus vulnérables. Et que cette responsabilité doit primer sur les considérations idéologiques. Les obligations vaccinales ne sont pas une solution miracle. Elles ne résoudront pas tous les problèmes. Mais elles peuvent aider. Elles peuvent augmenter la couverture vaccinale. Elles peuvent protéger plus d’enfants. Elles peuvent sauver des vies.
Les exemples internationaux
Plusieurs pays ont mis en place des obligations vaccinales strictes avec des résultats positifs. L’Italie a rendu obligatoires dix vaccins pour les enfants en 2017, suite à une épidémie de rougeole. La couverture vaccinale a augmenté. Les épidémies ont diminué. L’Allemagne a introduit une obligation vaccinale contre la rougeole en 2020 pour les enfants fréquentant les crèches et les écoles. La France a étendu ses obligations vaccinales en 2018, passant de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants. La couverture vaccinale a augmenté pour tous ces vaccins. Ces exemples montrent que les obligations vaccinales peuvent fonctionner. Qu’elles peuvent augmenter la couverture vaccinale. Qu’elles peuvent protéger plus d’enfants. Mais elles montrent aussi que les obligations doivent être accompagnées d’autres mesures. Il faut de la pédagogie. Il faut de l’information. Il faut combattre la désinformation. Il faut restaurer la confiance dans les vaccins. Il faut montrer que la vaccination fonctionne, qu’elle est sûre, qu’elle sauve des vies. Les obligations seules ne suffisent pas. Elles doivent s’inscrire dans une stratégie globale de promotion de la vaccination. Une stratégie qui combine obligations, incitations, information, lutte contre la désinformation. Une stratégie qui vise à augmenter la couverture vaccinale de manière durable. Une stratégie qui protège tous les enfants, sans exception. Certains pays ont choisi une approche différente. Ils préfèrent la persuasion à l’obligation. Ils misent sur l’information, sur la pédagogie, sur la confiance. Cette approche peut fonctionner dans certains contextes. Mais elle nécessite des ressources importantes. Elle nécessite du temps. Et pendant ce temps, les épidémies continuent. Les enfants meurent.
Je pense que nous n’avons plus le temps d’attendre. Je pense que la situation est trop grave. Je pense que nous devons agir maintenant. Et cela passe par des obligations vaccinales plus strictes. Pas partout. Pas pour tous les vaccins. Mais au moins pour la rougeole. Au moins pour protéger les plus vulnérables. Au moins pour éviter que d’autres enfants ne meurent. Les opposants aux obligations vaccinales diront que c’est une atteinte à la liberté. Je réponds que la liberté s’arrête là où commence celle des autres. Que la liberté de refuser la vaccination ne peut pas justifier de mettre en danger les autres. Que nous avons une responsabilité collective envers les plus vulnérables. Et que cette responsabilité doit primer. Ils diront que les obligations sont inefficaces, qu’elles renforcent la méfiance. Je réponds que les exemples internationaux montrent le contraire. Que les obligations, quand elles sont bien mises en œuvre, quand elles sont accompagnées d’information et de pédagogie, peuvent augmenter la couverture vaccinale. Peuvent protéger plus d’enfants. Peuvent sauver des vies. Ils diront que les obligations sont liberticides. Je réponds que laisser mourir des enfants par négligence est bien plus grave. Que la vie d’un enfant vaut plus que les considérations idéologiques. Que nous avons le devoir de protéger les plus vulnérables. Et que ce devoir doit primer sur tout le reste. Les obligations vaccinales ne sont pas une solution parfaite. Mais elles sont nécessaires. Elles sont urgentes. Elles peuvent sauver des vies. Et c’est tout ce qui compte.
Liberté individuelle versus responsabilité collective. Ce débat me fatigue. Il me révolte. Parce qu’il oublie l’essentiel : les enfants qui meurent. Les bébés qui n’ont pas eu le choix. Les personnes immunodéprimées qui ne peuvent pas se protéger. Tous ceux qui dépendent de nous pour être protégés. Et nous, que faisons-nous ? Nous débattons. Nous tergiversons. Nous défendons la liberté de quelques-uns au détriment de la vie de beaucoup. C’est insupportable. C’est révoltant. C’est criminel. La liberté, oui. Mais pas au prix de la vie des autres. Pas au prix de la santé publique. Pas au prix de la mort d’enfants innocents. Il est temps de prendre nos responsabilités. Il est temps d’imposer des obligations vaccinales. Il est temps de protéger ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes.
L'avenir de la lutte contre la rougeole
Les défis à relever
L’avenir de la lutte contre la rougeole dépend de notre capacité à relever plusieurs défis majeurs. Le premier défi est d’augmenter la couverture vaccinale. Il faut atteindre au moins 95 pour cent de couverture avec deux doses pour éliminer la maladie. Nous en sommes loin dans de nombreux pays. Il faut rattraper tous les enfants qui ont manqué leurs vaccins pendant la pandémie de COVID-19. Il faut convaincre les parents hésitants. Il faut faciliter l’accès à la vaccination. Il faut aller vers les populations les plus éloignées du système de santé. Il faut mettre en place des campagnes de vaccination de masse dans les zones où la couverture est insuffisante. Le deuxième défi est de combattre la désinformation. Il faut lutter contre les fake news qui circulent sur les réseaux sociaux. Il faut promouvoir les informations scientifiques fiables. Il faut restaurer la confiance dans les vaccins. Il faut montrer que la vaccination fonctionne, qu’elle est sûre, qu’elle sauve des vies. Il faut raconter l’histoire de la rougeole avant la vaccination. Il faut montrer les conséquences de la maladie. Il faut faire comprendre que le danger est réel. Le troisième défi est de maintenir la vigilance. Même quand la couverture vaccinale est élevée, même quand les cas sont rares, il faut continuer à surveiller. Il faut continuer à vacciner. Il faut continuer à informer. Parce que rien n’est jamais acquis en matière de santé publique. Parce que si on baisse la garde, les maladies reviennent. Nous en avons la preuve aujourd’hui avec la résurgence de la rougeole.
Le quatrième défi est de renforcer les systèmes de santé. Il faut des infrastructures solides. Il faut des professionnels de santé formés et en nombre suffisant. Il faut des chaînes du froid fonctionnelles pour conserver les vaccins. Il faut des systèmes de surveillance efficaces pour détecter rapidement les cas et les épidémies. Il faut des capacités de réponse rapide pour vacciner les populations exposées. Tout cela nécessite des investissements. Des investissements dans la santé publique. Des investissements dans la prévention. Des investissements qui sont rentables à long terme, mais qui nécessitent une volonté politique forte. Le cinquième défi est de maintenir la solidarité internationale. La rougeole ne connaît pas de frontières. Un cas importé d’un pays où la maladie circule peut déclencher une épidémie dans un pays qui l’avait éliminée. Il faut donc une approche globale. Il faut aider les pays les plus pauvres à vacciner leurs populations. Il faut partager les vaccins, les technologies, les connaissances. Il faut que les pays riches assument leur responsabilité envers les pays pauvres. Parce que tant qu’il y aura des enfants non vaccinés quelque part dans le monde, nous serons tous en danger. L’Organisation mondiale de la Santé, le Partenariat contre la rougeole et la rubéole, Gavi, l’UNICEF, tous ces acteurs internationaux jouent un rôle crucial. Ils coordonnent les efforts. Ils financent les programmes de vaccination. Ils fournissent l’expertise technique. Ils surveillent les épidémies. Mais ils ne peuvent pas tout faire seuls. Ils ont besoin du soutien des gouvernements. Ils ont besoin de financements. Ils ont besoin de volonté politique.
Les raisons d’espérer
Malgré tous ces défis, il y a des raisons d’espérer. Nous avons un vaccin qui fonctionne. Un vaccin sûr, efficace, peu coûteux. Nous avons l’expérience de décennies de programmes de vaccination réussis. Nous savons ce qui fonctionne. Nous savons comment augmenter la couverture vaccinale. Nous savons comment éliminer la rougeole. Nous l’avons déjà fait dans certaines régions. Nous pouvons le refaire. Partout. Nous avons les outils. Nous avons les connaissances. Nous avons les ressources. Tout ce qui nous manque, c’est la volonté. La volonté politique de faire de la vaccination une priorité. La volonté collective de protéger nos enfants. La volonté individuelle de faire notre part. Si nous retrouvons cette volonté, si nous agissons maintenant, si nous agissons ensemble, nous pouvons inverser la tendance. Nous pouvons augmenter la couverture vaccinale. Nous pouvons éliminer la rougeole. Nous pouvons sauver des millions de vies. Le Programme pour la vaccination à l’horizon 2030 fixe des objectifs ambitieux. Il vise à ce qu’aucun enfant ne meure de la rougeole. C’est un objectif réalisable. Nous avons les moyens de l’atteindre. Mais il faut agir. Maintenant. Rapidement. Massivement. Il faut des campagnes de vaccination intensives. Il faut rattraper tous les enfants qui ont manqué leurs vaccins. Il faut convaincre les parents hésitants. Il faut combattre la désinformation. Il faut restaurer la confiance dans les vaccins. Il faut renforcer les systèmes de santé. Il faut maintenir la solidarité internationale. C’est un défi immense. Mais c’est un défi que nous pouvons relever. Ensemble.
Chaque enfant vacciné est une victoire. Chaque épidémie évitée est un succès. Chaque vie sauvée est une raison d’espérer. Nous ne devons pas abandonner. Nous ne devons pas baisser les bras. Nous devons continuer à nous battre. Pour nos enfants. Pour les générations futures. Pour un monde sans rougeole. Ce monde est possible. Il est à notre portée. Tout ce qu’il faut, c’est la volonté de l’atteindre. La volonté de faire ce qui est nécessaire. La volonté de protéger nos enfants. La volonté de construire un avenir meilleur. Alors agissons. Maintenant. Vaccinons nos enfants. Vaccinons-nous. Contribuons à l’immunité collective. Protégeons les plus vulnérables. Combattons la désinformation. Soutenons les programmes de vaccination. Exigeons que nos gouvernements fassent de la vaccination une priorité. Ensemble, nous pouvons éliminer la rougeole. Ensemble, nous pouvons sauver des millions de vies. Ensemble, nous pouvons construire un monde où aucun enfant ne meurt d’une maladie évitable. C’est notre responsabilité. C’est notre devoir. C’est notre espoir. Ne le laissons pas s’éteindre. Agissons. Maintenant. Pour nos enfants. Pour l’avenir. Pour la vie.
Il y a des raisons d’espérer. Oui. Nous avons les outils. Nous avons les connaissances. Nous avons les moyens. Tout ce qui nous manque, c’est la volonté. La volonté de faire ce qui est nécessaire. La volonté de protéger nos enfants. La volonté de construire un avenir meilleur. Alors retrouvons cette volonté. Retrouvons cette détermination. Retrouvons cette solidarité qui nous a permis de vaincre tant de maladies. Et agissons. Maintenant. Avant qu’il ne soit trop tard. Avant que d’autres enfants ne meurent. Avant que d’autres familles ne soient brisées. Nous le pouvons. Nous le devons. Pour nos enfants. Pour l’avenir. Pour la vie.
Conclusion : un appel à l'action
Le temps de l’indifférence est révolu
Le décès de ce bébé de 11 mois en Israël n’est pas un fait divers. Ce n’est pas une statistique. C’est une tragédie. Une tragédie qui aurait pu être évitée. Une tragédie qui nous concerne tous. Parce que ce bébé est mort parce que nous avons collectivement échoué à le protéger. Parce que la couverture vaccinale était insuffisante. Parce que trop de personnes n’étaient pas vaccinées. Parce que nous avons laissé la désinformation se propager. Parce que nous avons toléré que des gens remettent en question l’efficacité et la sécurité des vaccins. Parce que nous avons baissé la garde. Et maintenant, un bébé est mort. Une famille est détruite. Un berceau est vide. Et nous ne pouvons plus faire comme si de rien n’était. Nous ne pouvons plus rester indifférents. Nous ne pouvons plus tolérer l’intolérable. Le temps de l’indifférence est révolu. Le temps de l’action est venu. Nous devons réagir. Maintenant. Rapidement. Massivement. Nous devons augmenter la couverture vaccinale. Nous devons vacciner tous les enfants. Nous devons rattraper ceux qui ont manqué leurs vaccins. Nous devons convaincre les parents hésitants. Nous devons combattre la désinformation. Nous devons restaurer la confiance dans les vaccins. Nous devons renforcer les systèmes de santé. Nous devons maintenir la solidarité internationale. Nous devons faire tout ce qui est nécessaire pour protéger nos enfants. Pour protéger les plus vulnérables. Pour protéger la santé publique. C’est notre responsabilité. C’est notre devoir. C’est notre obligation morale.
Chacun de nous a un rôle à jouer. Les parents doivent vacciner leurs enfants. Les adultes doivent vérifier leur statut vaccinal et se faire vacciner si nécessaire. Les professionnels de santé doivent promouvoir la vaccination, combattre la désinformation, faciliter l’accès aux vaccins. Les gouvernements doivent faire de la vaccination une priorité, investir dans les programmes de vaccination, mettre en place des obligations vaccinales si nécessaire. Les médias doivent promouvoir les informations scientifiques fiables, combattre les fake news, donner la parole aux experts plutôt qu’aux charlatans. Les plateformes de réseaux sociaux doivent prendre leurs responsabilités, supprimer les contenus dangereux, promouvoir les informations fiables. Les organisations internationales doivent coordonner les efforts, financer les programmes de vaccination, fournir l’expertise technique. Chacun de nous, à son niveau, peut contribuer. Peut faire la différence. Peut sauver des vies. Alors faisons-le. Maintenant. Sans attendre. Sans tergiverser. Sans débattre indéfiniment. Le temps presse. Chaque jour qui passe, des enfants sont exposés au virus. Chaque jour qui passe, des cas se déclarent. Chaque jour qui passe, des familles sont plongées dans l’angoisse. Et certains jours, des enfants meurent. Nous ne pouvons plus accepter cela. Nous ne devons plus accepter cela. Nous devons agir. Pour que plus jamais un bébé ne meure de la rougeole. Pour que plus jamais une famille ne soit brisée par une maladie évitable. Pour que plus jamais nous n’ayons à pleurer un enfant qui aurait pu être sauvé.
Un engagement pour l’avenir
Engageons-nous. Aujourd’hui. Maintenant. Engageons-nous à vacciner nos enfants. À vérifier notre propre statut vaccinal. À nous faire vacciner si nécessaire. Engageons-nous à promouvoir la vaccination autour de nous. À combattre la désinformation. À partager des informations fiables. À convaincre les hésitants. Engageons-nous à soutenir les programmes de vaccination. À exiger que nos gouvernements fassent de la vaccination une priorité. À contribuer financièrement si nous le pouvons. Engageons-nous à protéger les plus vulnérables. Les nourrissons qui ne peuvent pas encore être vaccinés. Les personnes immunodéprimées qui ne peuvent pas se protéger. Tous ceux qui dépendent de notre immunité collective pour être protégés. Engageons-nous à ne jamais oublier. À ne jamais oublier ce qu’était la rougeole avant la vaccination. À ne jamais oublier les millions de morts. À ne jamais oublier les épidémies dévastatrices. À ne jamais oublier que rien n’est jamais acquis en matière de santé publique. Engageons-nous à rester vigilants. À maintenir une couverture vaccinale élevée. À surveiller les épidémies. À réagir rapidement quand des cas se déclarent. Engageons-nous à construire un avenir meilleur. Un avenir où aucun enfant ne meurt d’une maladie évitable. Un avenir où la rougeole n’est plus qu’un mauvais souvenir. Un avenir où tous les enfants peuvent grandir en bonne santé, protégés par la vaccination. Cet avenir est possible. Il est à notre portée. Tout ce qu’il faut, c’est la volonté de l’atteindre. La volonté de faire ce qui est nécessaire. La volonté de protéger nos enfants. Alors engageons-nous. Aujourd’hui. Maintenant. Pour nos enfants. Pour les générations futures. Pour la vie.
Ce bébé de 11 mois ne reviendra pas. Sa famille ne le reverra jamais. Son berceau restera vide. Et nous ne pouvons rien y faire. Mais nous pouvons faire en sorte que sa mort ne soit pas vaine. Nous pouvons faire en sorte qu’elle serve de déclic. Qu’elle nous réveille. Qu’elle nous pousse à agir. Nous pouvons faire en sorte que plus jamais un bébé ne meure de la rougeole. Nous en avons les moyens. Nous en avons le devoir. Alors faisons-le. Maintenant. Pour ce bébé. Pour tous les autres. Pour l’avenir. Vaccinons. Protégeons. Sauvons des vies. C’est notre responsabilité. C’est notre engagement. C’est notre promesse. À ce bébé qui n’est plus. À tous ceux qui viendront. À l’avenir que nous voulons construire. Un avenir sans rougeole. Un avenir où tous les enfants peuvent vivre. Simplement vivre.
Sources
Sources primaires
The Times of Israel, « Un bébé de 11 mois non vacciné meurt de la rougeole », 9 décembre 2025. Ministère de la Santé israélien, communiqué de presse sur le décès d’un nourrisson de 11 mois des suites de la rougeole, décembre 2025. Organisation mondiale de la Santé, « Rougeole – Aide-mémoire », 28 novembre 2025. Santé publique France, « Rougeole en France du 1er janvier au 31 août 2025 », bulletin national, 11 septembre 2025.
Sources secondaires
MesVaccins.net, « Israël : on estime à près de 5000 le nombre cas de rougeole depuis le début de l’épidémie », 6 octobre 2025. Ameli.fr, « Symptômes, diagnostic et évolution de la rougeole », 26 février 2025. Organisation mondiale de la Santé, « Le nombre de décès dus à la rougeole a baissé de 88 pour cent depuis 2000, mais le nombre de cas augmente fortement », 28 novembre 2025. BFM TV, « Épidémie de rougeole : 658 cas recensés en 2025, un bilan déjà bien supérieur à l’année 2024 », 23 juin 2025.
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