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Une digression qui défie l’entendement

Revenons au moment précis où tout bascule. Trump est en train de parler de la perquisition du FBI à Mar-a-Lago en août 2022. Il décrit cette opération comme « un raid contre un président populaire, un ancien président ». Il n’était pas chez lui ce jour-là, précise-t-il, comme si cela changeait quoi que ce soit à la légalité de la perquisition ordonnée par un juge fédéral. Et puis, sans transition, il se lance dans une description détaillée de la personnalité de son épouse. « Melania est une personne très méticuleuse », explique-t-il à la foule. « Elle s’assure que tout est parfait avec ses affaires. » Jusque-là, rien de choquant. Un mari qui vante les qualités de sa femme, c’est plutôt touchant. Mais Trump ne s’arrête pas là. Il ne s’arrête jamais là.

« Ses sous-vêtements – toujours beaux, parfois appelés culottes – sont pliés parfaitement, emballés », continue-t-il. La foule commence à réaliser où il veut en venir. Certains rient nerveusement. D’autres restent silencieux, mal à l’aise. « Ils sont tellement parfaits. Je pense qu’elle les repasse à la vapeur, s’assure qu’ils sont juste posés là. » On est en plein délire. Le président des États-Unis est en train de décrire publiquement comment sa femme range ses culottes. Devant des milliers de personnes. Devant les caméras de télévision. Devant l’histoire. Et il continue, imperturbable, comme si c’était la chose la plus normale du monde. « Elle a ouvert les tiroirs, et ce n’était plus comme ça », raconte-t-il en parlant de l’après-perquisition. « C’était le désordre. C’était partout. » Il affirme que les agents sont également allés dans la chambre de son fils, avant de conclure : « Ces voyous sont dégoûtants, et nous ne pouvons pas les laisser s’en tirer comme ça. »

La réaction de la foule et des médias

Dans la salle, l’ambiance est étrange. Selon le New York Times, des gens commencent à quitter le meeting alors que Trump dépasse l’heure de discours. Sur l’estrade derrière lui, certains supporters visibles à l’écran se lèvent discrètement et s’en vont. C’est rare. Très rare. Habituellement, les meetings de Trump sont des événements où les gens restent jusqu’au bout, galvanisés par son énergie, captivés par sa rhétorique. Mais là, quelque chose ne fonctionne pas. Le discours est trop long, trop décousu, trop centré sur des obsessions personnelles qui ne résonnent plus comme avant. Les gens sont fatigués. Fatigués de l’entendre ressasser les mêmes griefs. Fatigués de l’entendre parler de 2020 comme si c’était hier. Fatigués de l’entendre se plaindre alors qu’ils ont eux-mêmes des problèmes bien plus concrets à gérer au quotidien.

Sur les réseaux sociaux, la réaction est immédiate et massive. Les extraits vidéo du passage sur les sous-vêtements deviennent viraux en quelques minutes. Les commentaires oscillent entre l’incrédulité, la moquerie et l’indignation. « Est-ce que quelqu’un peut expliquer à Trump qu’on ne parle pas publiquement de la lingerie de sa femme? » écrit un utilisateur. « Melania doit être mortifiée », commente un autre. Les médias traditionnels, eux, sont plus mesurés dans leurs titres, mais le malaise est palpable. Raw Story titre : « Trump se lance dans une diatribe bizarre sur les sous-vêtements lors d’un meeting ». Le New York Times mentionne sobrement que « des gens ont quitté le meeting pendant le discours ». Mais tout le monde comprend ce qui se passe : Trump a franchi une ligne. Encore une. Et cette fois, même ses supporters les plus fidèles semblent mal à l’aise.

Il y a quelque chose de profondément dérangeant dans cette scène. Ce n’est pas juste une gaffe. Ce n’est pas juste un moment d’égarement. C’est révélateur d’un problème plus profond. Trump ne semble plus capable de faire la distinction entre ce qui relève de la sphère privée et ce qui peut être dit publiquement. Il ne semble plus avoir de filtre, de garde-fou, de limite. Et le plus inquiétant, c’est que personne autour de lui ne semble capable de l’arrêter. Ou peut-être que personne n’ose. Peut-être que tout le monde a tellement peur de sa réaction qu’on le laisse dire n’importe quoi, faire n’importe quoi, sans jamais intervenir. C’est terrifiant.

Sources

Sources primaires

Raw Story, « We have to do something about it!: Trump unleashes bizarre underwear rant at rally », Erik De La Garza, publié le 19 décembre 2024. WRAL, « As voters see clouds over the economy, Trump gives sunny forecast in North Carolina », Will Doran, publié le 19 décembre 2024, mis à jour le 20 décembre 2024. The New York Times, « Trump Administration Live Updates: Justice Dept. to Appeal Ruling Blocking Deportations », publié le 19 décembre 2024. Fox News Poll, sondage sur l’économie américaine, publié le 18 décembre 2024. Elon University Poll, sondages sur l’approbation de Trump en Caroline du Nord, publiés en octobre et décembre 2024.

Sources secondaires

Business Insider, « Melania Trump felt violated by FBI agents contaminating her bedroom during Mar-a-Lago raid, report says », Joshua Nelken-Zitser, publié le 3 septembre 2022. CNN, « The latest on the Trump administration as the president », publié le 19 décembre 2024. NPR, « Newly released Epstein files include many already public documents », publié le 19 décembre 2024. PolitiFact North Carolina, vérifications des faits sur les déclarations de Trump concernant les prix, 2024. Congressional Budget Office, analyse du « One Big Beautiful Bill » de Trump, 2024. Wikipedia, « FBI search of Mar-a-Lago », dernière mise à jour 2024.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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