Le chômage qui explose
Novembre 2025. Le Bureau of Labor Statistics publie enfin ses chiffres après le chaos du shutdown d’octobre. Et c’est un coup de massue. Le taux de chômage atteint 4,6%, son niveau le plus élevé depuis septembre 2021. Sept millions huit cent mille Américains sont sans emploi. Il y a un an, au moment de la réélection de Trump, ils étaient sept millions cent mille. En douze mois, sept cent mille personnes supplémentaires ont rejoint les rangs des demandeurs d’emploi. Sept cent mille vies basculées. Sept cent mille familles qui doivent se serrer la ceinture.
Les créations d’emplois sont tout aussi catastrophiques. Soixante-quatre mille postes créés en novembre. Un chiffre dérisoire. Mais octobre est encore pire : cent cinq mille emplois supprimés. La cause ? Les coupes massives décidées par Elon Musk dans l’administration fédérale. Cent soixante mille fonctionnaires mis à la porte. Cent soixante mille personnes sacrifiées sur l’autel de l’efficacité supposée. Et tous les secteurs trinquent. L’industrie stagne. Les services reculent. Seuls la santé, l’aide sociale et la construction résistent encore. Mais pour combien de temps ?
Ces chiffres me glacent. Pas parce qu’ils sont mauvais pour Trump — franchement, je m’en fiche de sa cote de popularité. Ce qui me glace, c’est l’indifférence. Cette capacité à regarder des centaines de milliers de personnes perdre leur emploi et à continuer de sourire devant les caméras en parlant de succès historique. Comment fait-on pour vivre avec ça ? Comment dort-on la nuit quand on sait que ses décisions ont mis des familles entières dans la précarité ? Je ne comprends pas. Je ne comprendrai jamais.
L’inflation qui persiste malgré les promesses
Trump avait promis que ses droits de douane feraient baisser les prix. Que les marchés étrangers s’ouvriraient. Que les barrières commerciales tomberaient. Que les emplois reviendraient « ventre à terre ». Rien de tout cela ne s’est produit. Au contraire. Les droits de douane ont fait exactement ce que tous les économistes avaient prédit : ils ont fait grimper les prix. Parce que ce ne sont pas les pays étrangers qui paient ces taxes. Ce sont les importateurs américains. Qui les répercutent sur les consommateurs. C’est-à-dire sur les Américains eux-mêmes.
Le coût de la vie continue d’augmenter. Les familles voient leur pouvoir d’achat s’éroder mois après mois. Les courses sont plus chères. L’essence est plus chère. Le logement est plus cher. Et Trump, lui, continue de vanter sa politique commerciale. Il parle de « guerre commerciale gagnée ». De « victoire historique ». Pendant ce temps, les Américains ordinaires, ceux qui l’ont élu, ceux qui croyaient en ses promesses, se demandent comment ils vont finir le mois. L’écart entre le discours et la réalité n’a jamais été aussi béant.
Section 3 : la guerre commerciale qui se retourne contre l'Amérique
Les agriculteurs pris en otage
Le 8 décembre 2025, Trump organise une table ronde à la Maison-Blanche avec des agriculteurs. L’atmosphère est tendue. Ces hommes et ces femmes qui travaillent la terre sont aux abois. Les représailles commerciales des pays ciblés par les droits de douane américains les frappent de plein fouet. La Chine a fermé ses marchés. L’Europe a riposté. Le Canada et le Mexique ont pris des mesures de rétorsion. Et ce sont les fermiers américains qui paient le prix fort. Leurs exportations s’effondrent. Leurs revenus chutent. Certains sont au bord de la faillite.
Trump annonce alors un plan d’aide de douze milliards de dollars. Douze milliards pour compenser les dégâts causés par sa propre politique. C’est absurde. C’est comme si un pompier pyromane demandait une médaille pour éteindre les incendies qu’il a lui-même allumés. Mais Trump présente ça comme une victoire. Comme une preuve de son soutien aux agriculteurs. Les fermiers présents à la table ronde applaudissent poliment. Que peuvent-ils faire d’autre ? Ils ont besoin de cet argent. Même s’ils savent que c’est leur propre argent, celui des contribuables, qui revient vers eux après avoir fait un détour par Washington.
L’industrie qui ne revient pas
Trump avait promis que les usines reviendraient. Que les emplois industriels exploseraient. Que l’Amérique redeviendrait l’atelier du monde. La réalité est tout autre. L’industrie manufacturière stagne. Les créations d’emplois dans ce secteur sont quasi nulles. Pire encore, certaines entreprises délocalisent pour échapper aux droits de douane. Elles préfèrent produire ailleurs et payer les taxes plutôt que de s’installer aux États-Unis avec des coûts de production plus élevés.
Kevin Hassett, l’un des principaux conseillers économiques de la Maison-Blanche, tente de rassurer. « Généralement, les créations d’emplois suivent », déclare-t-il après la publication des chiffres catastrophiques de novembre. Il prédit qu’il faudra six mois pour que l’emploi industriel rebondisse. Six mois. Toujours six mois. C’est devenu le mantra de l’administration Trump. Soyez patients. Les résultats vont venir. Mais les mois passent et rien ne change. Les Américains attendent. Et leur patience s’épuise.
Six mois. Toujours six mois. C’est fascinant, cette capacité à repousser l’échéance. À promettre que demain sera meilleur. Que les sacrifices d’aujourd’hui porteront leurs fruits. Mais quand ? Quand exactement ? Les gens ont besoin de manger maintenant. De payer leur loyer maintenant. Pas dans six mois. Pas dans un an. Maintenant. Et pendant qu’on leur demande d’être patients, les chiffres continuent de se dégrader. C’est cruel. C’est injuste. Et c’est insupportable.
Section 4 : le fossé entre Trump et les Américains
Des sondages qui s’effondrent
La cote de popularité de Trump est au plus bas. Trente-six pour cent d’opinions positives selon Gallup. Trente-six pour cent. Même en matière économique, son domaine de prédilection supposé, les Américains ne lui font plus confiance. Une enquête PBS News/NPR/Marist publiée le 17 décembre révèle que soixante et un pour cent des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement. Contre cinquante-sept pour cent en mai. La tendance est claire. Et elle va dans le mauvais sens.
Trump ne supporte pas ces chiffres. Il explose sur Truth Social, son réseau social. « Quand dira-t-on enfin que j’ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l’histoire de notre pays ? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu’il se passe ? » écrit-il, rageur. Cette phrase résume tout. Trump ne comprend pas pourquoi les Américains ne voient pas ce qu’il voit. Pourquoi ils ne partagent pas son enthousiasme. Pourquoi ils s’obstinent à croire leurs propres yeux plutôt que ses discours. C’est un déni de réalité absolu. Et c’est terrifiant.
Le ressenti qui l’emporte sur les discours
Les Américains ne vivent pas dans les statistiques officielles. Ils vivent dans leur quotidien. Et leur quotidien, c’est des courses qui coûtent plus cher. Des factures d’électricité qui grimpent. Des loyers qui explosent. Des emplois qui disparaissent. Peu importe ce que Trump raconte à la télévision. Peu importe les chiffres qu’il invente. Les gens savent ce qu’ils vivent. Ils savent combien il leur reste sur leur compte en banque à la fin du mois. Et ce chiffre-là, personne ne peut le manipuler.
Chuck Schumer, le sénateur démocrate, résume parfaitement la situation après le discours de Trump du 17 décembre. « Il vient de montrer qu’il vit dans une bulle complètement déconnectée de la réalité que vivent et ressentent les Américains au quotidien. Les faits sont là : les prix augmentent, le chômage augmente, et aucune amélioration n’est en vue. » C’est brutal. C’est direct. Et c’est vrai. Trump est enfermé dans sa propre narration. Et il refuse d’en sortir, même quand tout s’effondre autour de lui.
Section 5 : les républicains qui commencent à douter
L’inquiétude avant les élections de mi-mandat
Les élections législatives de mi-mandat approchent. Dans moins d’un an, les Américains retourneront aux urnes pour renouveler la Chambre des représentants et une partie du Sénat. Et les républicains commencent à paniquer. Ils voient les sondages. Ils entendent les électeurs. Ils savent que la politique économique de Trump est impopulaire. Et ils ont peur de payer le prix de cette impopularité. Certains prennent leurs distances. D’autres tentent de défendre l’indéfendable. Mais tous savent que la situation est critique.
J.D. Vance, le vice-président, multiplie les meetings pour tenter de rassurer la base républicaine. « Les électeurs savent que Rome ne s’est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine », déclare-t-il lors d’un rassemblement en Pennsylvanie. C’est la stratégie officielle : tout rejeter sur Biden. Dire que Trump a hérité d’un désastre. Demander aux Américains d’être patients. Mais cette stratégie fonctionne de moins en moins. Les gens en ont assez d’attendre. Ils veulent des résultats. Maintenant.
J.D. Vance qui parle de patience. C’est presque comique. Presque. Parce que pendant qu’il demande aux Américains d’attendre, lui et Trump vivent dans un luxe obscène. Ils ne savent pas ce que c’est que de choisir entre payer le loyer ou acheter de la nourriture. Ils ne savent pas ce que c’est que de perdre son emploi à cinquante ans et de se demander si on retrouvera un jour du travail. Alors oui, c’est facile de demander de la patience quand on ne manque de rien. Mais pour ceux qui souffrent, chaque jour compte. Chaque jour est une épreuve.
Les voix dissidentes qui émergent
Au sein même du parti républicain, des voix commencent à s’élever. Pas ouvertement. Pas frontalement. Mais dans les couloirs du Congrès, dans les conversations privées, certains élus admettent que la politique de Trump est un échec. Que les droits de douane sont une erreur. Que les coupes dans l’administration fédérale vont trop loin. Que le déni de la réalité économique finira par coûter cher au parti. Mais publiquement, ils se taisent. Par peur. Par calcul politique. Par lâcheté.
Trump règne par la terreur sur son parti. Quiconque ose le critiquer est immédiatement attaqué, insulté, menacé de primaire. Les républicains ont appris à se taire. À courber l’échine. À répéter les éléments de langage de la Maison-Blanche même quand ils savent qu’ils mentent. C’est pathétique. C’est tragique. Et c’est dangereux pour la démocratie américaine. Parce qu’un parti politique qui refuse de dire la vérité à ses électeurs n’est plus un parti politique. C’est une secte.
Section 6 : l'immigration comme bouc émissaire
La rhétorique de l’invasion
Quand les chiffres économiques sont mauvais, Trump a une stratégie éprouvée : parler d’immigration. Détourner l’attention. Trouver un bouc émissaire. Et ça marche. À chaque fois. Dans son discours du 17 décembre, il consacre une large partie de son temps à accuser les immigrés de tous les maux de l’Amérique. Ils auraient créé une crise du logement. Volé des emplois. Submergé les hôpitaux. Vécu aux dépens des contribuables. C’est faux. Mais c’est efficace.
Trump parle d' »invasion » pendant le mandat de Biden. Il se félicite d’avoir enclenché un processus de « migration inversée » ou de « remigration ». Il promet des expulsions massives. Des restrictions sévères. Un mur encore plus haut. Et sa base applaudit. Parce que c’est plus facile de blâmer les étrangers que d’admettre que la politique économique est un échec. C’est plus confortable de croire que les problèmes viennent de l’extérieur plutôt que de reconnaître qu’ils sont causés par les décisions prises à Washington.
Les conséquences humaines ignorées
Derrière cette rhétorique haineuse, il y a des vies brisées. Des familles séparées. Des enfants arrachés à leurs parents. Des travailleurs expulsés alors qu’ils contribuent à l’économie américaine depuis des années. Mais Trump s’en fiche. Pour lui, les immigrés ne sont pas des êtres humains. Ce sont des statistiques. Des chiffres à manipuler. Des cibles à désigner pour détourner l’attention de ses échecs. C’est ignoble. Mais c’est efficace politiquement. Et c’est tout ce qui compte pour lui.
Les expulsions massives ont des conséquences économiques désastreuses. De nombreux secteurs dépendent de la main-d’œuvre immigrée. L’agriculture. La construction. Les services. Quand on expulse des centaines de milliers de travailleurs, on crée des pénuries de main-d’œuvre. Les salaires augmentent. Les prix grimpent. L’inflation s’accélère. Mais Trump refuse de voir cette réalité. Il continue de promettre toujours plus d’expulsions. Toujours plus de restrictions. Sans jamais se demander quel sera le coût réel de cette politique.
Cette obsession pour l’immigration me révulse. Pas parce que je suis naïf sur les questions migratoires. Mais parce que c’est tellement transparent. Tellement cynique. Trump sait que sa politique économique est un échec. Alors il détourne l’attention. Il désigne des boucs émissaires. Il attise la haine. Et ça marche. Les gens gobent ça. Ils préfèrent croire que leurs problèmes viennent des immigrés plutôt que d’admettre qu’ils ont été trompés. C’est triste. C’est désespérant. Et c’est dangereux.
Section 7 : les promesses non tenues
La journée de la libération qui n’a rien libéré
Avril 2025. Trump annonce ses droits de douane massifs. Il baptise ce jour « journée de la libération ». Les emplois vont revenir « ventre à terre », promet-il. Les marchés étrangers vont s’ouvrir. Les barrières commerciales vont tomber. Les prix vont baisser. C’est le début d’une nouvelle ère pour l’Amérique. Huit mois plus tard, aucune de ces promesses ne s’est réalisée. Aucune. Les emplois ne sont pas revenus. Les marchés ne se sont pas ouverts. Les prix n’ont pas baissé. La seule chose qui a changé, c’est que la situation s’est dégradée.
Les entreprises américaines paient plus cher leurs importations. Elles répercutent ces coûts sur les consommateurs. L’inflation repart à la hausse. Les partenaires commerciaux ripostent avec leurs propres taxes. Les exportations américaines chutent. Les agriculteurs souffrent. Les industriels ferment des usines. Et Trump continue de dire que tout va bien. Que c’est un succès historique. Que les Américains ne comprennent pas leur chance. C’est du délire. Mais c’est cohérent avec le personnage. Trump n’a jamais admis une erreur de sa vie. Il ne va pas commencer maintenant.
Le boom économique qui n’existe que dans sa tête
Trump parle d’un « boom économique comme le monde n’en a jamais connu ». Il évoque dix-huit mille milliards de dollars d’investissements nouveaux. Il promet que les prix des médicaments vont baisser de six cents pour cent — ce qui est mathématiquement impossible. Il affirme avoir résolu huit guerres — un chiffre que personne ne peut vérifier. Il invente. Il fabule. Il ment. Et il le fait avec une telle assurance que certains finissent par le croire. Mais les chiffres, eux, ne mentent pas.
La croissance économique ralentit. Le chômage augmente. L’inflation persiste. Les salaires stagnent. Le pouvoir d’achat recule. Les inégalités se creusent. Tous les indicateurs sont au rouge. Mais Trump refuse de voir la réalité. Il vit dans un monde parallèle où l’Amérique est en plein essor. Où les Américains sont heureux et prospères. Où sa politique est un triomphe. Ce monde n’existe que dans sa tête. Mais il y croit. Vraiment. Et c’est peut-être le plus effrayant.
Section 8 : le coût politique du déni
Une popularité en chute libre
Trente-six pour cent. C’est la cote de popularité de Trump selon Gallup. Trente-six pour cent. Pour un président qui se vante d’être le plus populaire de l’histoire américaine, c’est un camouflet. Mais Trump refuse d’y croire. Il accuse les sondages d’être truqués. Il prétend que les médias mentent. Il affirme que les Américains l’adorent mais que les élites ne veulent pas l’admettre. C’est pathologique. C’est du déni de réalité à l’état pur. Et ça commence à inquiéter même ses plus proches conseillers.
Les républicains voient les chiffres. Ils savent que Trump est impopulaire. Ils savent que sa politique économique est rejetée par une majorité d’Américains. Et ils ont peur. Peur de perdre les élections de mi-mandat. Peur de perdre le contrôle du Congrès. Peur que le trumpisme ne devienne un boulet électoral. Certains commencent à prendre leurs distances. D’autres tentent de convaincre Trump de changer de cap. Mais Trump n’écoute personne. Il est convaincu d’avoir raison. Contre tous. Contre les faits. Contre la réalité.
Il y a quelque chose de tragique dans ce déni. Presque shakespearien. Un homme qui a tout — le pouvoir, la richesse, la célébrité — mais qui refuse de voir la réalité. Qui préfère vivre dans son illusion plutôt que d’affronter la vérité. Et pendant ce temps, des millions de gens souffrent. Des familles se débattent. Des travailleurs perdent leur emploi. Mais lui continue de sourire. De se vanter. De promettre des lendemains qui chantent. C’est insupportable. Et je ne sais pas ce qui me met le plus en colère : son déni ou l’indifférence de ceux qui l’entourent.
Les meetings de la dernière chance
Trump multiplie les déplacements. Pennsylvanie. Caroline du Nord. Des États clés pour les élections de mi-mandat. Il organise des meetings sur la « vie abordable » — un concept qu’il avait pourtant moqué quand Biden l’utilisait. Il promet des jours meilleurs. Il accuse les démocrates de tous les maux. Il répète ses éléments de langage. Mais l’enthousiasme n’est plus là. Les foules sont moins nombreuses. L’énergie est retombée. Les gens commencent à se lasser des promesses non tenues.
Lors d’un meeting en Pennsylvanie, J.D. Vance tente de remotiver les troupes. « Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l’argent aux États-Unis », déclare-t-il. Mais ses mots sonnent creux. Les Américains ont entendu ces promesses cent fois. Mille fois. Et rien ne change. Le chômage continue d’augmenter. Les prix continuent de grimper. Les salaires continuent de stagner. À un moment, les mots ne suffisent plus. Il faut des actes. Des résultats. Et ces résultats ne viennent pas.
Section 9 : les experts qui tirent la sonnette d'alarme
Les économistes unanimes
Les économistes sont unanimes. La politique de Trump est un échec. Les droits de douane alimentent l’inflation au lieu de la combattre. Les coupes dans l’administration fédérale détruisent des emplois au lieu d’en créer. Les promesses de retour de l’industrie manufacturière sont irréalistes. Mais Trump refuse d’écouter les experts. Il les traite d’élitistes. De déconnectés. De partisans. Il préfère se fier à son instinct. À son « génie » supposé. Et le résultat est catastrophique.
Kevin Hassett, pourtant l’un de ses conseillers, tente de temporiser. Il demande six mois. Toujours six mois. Mais les économistes indépendants sont plus pessimistes. Ils prévoient une récession. Une hausse continue du chômage. Une inflation persistante. Certains parlent même de stagflation — cette combinaison mortelle de stagnation économique et d’inflation élevée qui a ravagé les années 1970. Trump balaie ces prévisions d’un revers de main. Mais les marchés, eux, commencent à s’inquiéter. Et quand les marchés s’inquiètent, c’est rarement bon signe.
Les institutions qui s’alarment
La Réserve fédérale observe la situation avec inquiétude. L’inflation repart. Le chômage augmente. La croissance ralentit. C’est le pire des scénarios. Et la Fed a peu de marge de manœuvre. Si elle baisse les taux pour stimuler l’économie, elle risque d’alimenter l’inflation. Si elle les maintient ou les augmente pour combattre l’inflation, elle risque d’aggraver le chômage. C’est un dilemme impossible. Et tout ça à cause de la politique erratique de Trump.
Le Fonds monétaire international a publié un rapport alarmant sur l’économie américaine. Il pointe les risques liés aux droits de douane. Il s’inquiète de la hausse du chômage. Il met en garde contre les conséquences à long terme de la politique trumpiste. Mais Trump ignore ces avertissements. Il accuse le FMI d’être anti-américain. De vouloir affaiblir les États-Unis. De faire le jeu de la Chine. C’est délirant. Mais c’est cohérent avec sa vision du monde. Pour Trump, quiconque le critique est un ennemi. Quiconque pointe ses échecs est un traître. Il n’y a pas de nuance. Pas de débat. Juste des amis et des ennemis.
Quand même les institutions internationales tirent la sonnette d’alarme, il faut s’inquiéter. Vraiment. Parce que ces gens-là ne sont pas des militants politiques. Ce sont des technocrates. Des économistes. Des experts qui passent leur vie à analyser les chiffres. Et quand ils disent que la situation est grave, c’est qu’elle l’est vraiment. Mais Trump s’en fiche. Il préfère croire qu’il est un génie incompris plutôt que d’admettre qu’il se trompe. Et pendant ce temps, l’économie américaine dérive vers des eaux dangereuses.
Section 10 : les comparaisons avec Biden qui ne tiennent plus
L’héritage économique réel
Trump accuse Biden de lui avoir laissé une économie « au bord de la ruine ». C’est faux. Quand Biden a quitté le pouvoir en janvier 2025, le taux de chômage était de 4,2%. Aujourd’hui, il est de 4,6%. Quand Biden est parti, l’inflation était maîtrisée. Aujourd’hui, elle repart à la hausse. Quand Biden a terminé son mandat, les créations d’emplois étaient solides. Aujourd’hui, elles sont médiocres voire négatives. Les chiffres sont têtus. Et ils contredisent frontalement le discours de Trump.
Mais Trump continue de blâmer Biden pour tous les problèmes. C’est sa stratégie. Toujours. Quand ça va bien, c’est grâce à lui. Quand ça va mal, c’est la faute des autres. Biden. Les démocrates. Les médias. Les immigrés. La Chine. L’Europe. Peu importe. Il y a toujours un coupable. Jamais lui. Cette incapacité à assumer la moindre responsabilité est fascinante. Et terrifiante. Parce qu’un leader qui refuse d’admettre ses erreurs ne peut pas les corriger. Et un pays dirigé par un tel leader est condamné à répéter les mêmes erreurs encore et encore.
Le décalage avec la réalité vécue
Les Américains se souviennent. Ils se souviennent de ce qu’était leur vie sous Biden. Ils se souviennent de ce qu’elle est devenue sous Trump. Et la comparaison n’est pas favorable au président actuel. Soixante et un pour cent d’entre eux estiment que la conjoncture ne leur est pas favorable. C’est plus qu’en mai. C’est plus qu’il y a un an. La tendance est claire. Et elle va dans le mauvais sens. Mais Trump refuse de voir cette réalité. Il vit dans un monde parallèle où tout va bien. Où les Américains sont heureux. Où sa politique est un succès.
Chuck Schumer a raison quand il dit que Trump vit dans une bulle. Une bulle dorée. Une bulle où les chiffres du chômage n’existent pas. Où l’inflation n’est qu’un mot. Où les difficultés des Américains ordinaires sont invisibles. Trump ne fait pas ses courses. Il ne paie pas de loyer. Il ne se demande pas comment finir le mois. Il vit dans un luxe obscène, entouré de gens qui lui disent ce qu’il veut entendre. Et pendant ce temps, l’Amérique souffre. En silence. Ou presque.
Section 11 : les conséquences à long terme
Une économie fragilisée durablement
Les dégâts causés par la politique de Trump ne se limiteront pas à son mandat. Les droits de douane ont perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales. Les entreprises ont dû réorganiser leur production. Certaines ont délocalisé. D’autres ont fermé. Ces changements ne s’inverseront pas du jour au lendemain. Même si le prochain président supprime les droits de douane, il faudra des années pour reconstruire ce qui a été détruit. Des années pour rétablir la confiance. Des années pour réparer les dégâts.
Les coupes massives dans l’administration fédérale auront également des conséquences durables. Cent soixante mille fonctionnaires licenciés. Cent soixante mille personnes qui avaient des compétences, une expérience, une expertise. Tout ça perdu. Et quand il faudra reconstruire, quand il faudra réembaucher, ces compétences ne seront plus là. Il faudra former de nouvelles personnes. Recréer une culture administrative. Rebâtir ce qui a été détruit. C’est un gâchis monumental. Et c’est irréversible à court terme.
Ce qui me rend malade, c’est l’irresponsabilité. Cette capacité à détruire sans se soucier des conséquences. Trump ne sera pas là pour réparer les dégâts. Il sera parti. Peut-être en 2029. Peut-être avant si les républicains perdent les élections de mi-mandat et qu’une procédure de destitution est lancée. Mais dans tous les cas, ce sera quelqu’un d’autre qui devra ramasser les morceaux. Quelqu’un d’autre qui devra expliquer aux Américains pourquoi leur économie est en ruine. Quelqu’un d’autre qui devra reconstruire. Et ça, c’est profondément injuste.
Une société américaine divisée
Au-delà des chiffres économiques, c’est toute la société américaine qui est fragilisée. La rhétorique haineuse de Trump contre les immigrés a libéré des forces obscures. Le racisme. La xénophobie. L’intolérance. Ces forces existaient avant lui. Mais il les a légitimées. Il les a encouragées. Il les a utilisées pour son profit politique. Et maintenant, elles sont déchaînées. Les agressions contre les immigrés se multiplient. Les discours de haine se banalisent. La violence politique augmente. C’est le prix à payer pour le trumpisme.
La confiance dans les institutions s’effondre. Quand un président ment quotidiennement, quand il accuse les médias de fake news, quand il remet en question les résultats électoraux, quand il attaque les juges qui lui donnent tort, il sape les fondements mêmes de la démocratie. Les Américains ne savent plus à qui faire confiance. Ils ne savent plus ce qui est vrai et ce qui est faux. Ils vivent dans un brouillard d’informations contradictoires. Et dans ce brouillard, les théories du complot prospèrent. Les extrémistes se radicalisent. La société se fracture. Et personne ne sait comment réparer ça.
Conclusion : le réveil sera brutal
L’illusion qui ne peut pas durer
Trump peut continuer à nier la réalité. Il peut continuer à inventer des chiffres. Il peut continuer à promettre des lendemains qui chantent. Mais la réalité finira par s’imposer. Elle s’impose déjà. Les Américains voient leur pouvoir d’achat diminuer. Ils voient le chômage augmenter. Ils voient les prix grimper. Et ils commencent à comprendre qu’ils ont été trompés. Que les promesses n’étaient que du vent. Que le « boom économique » n’existe que dans la tête de Trump. Le réveil sera brutal. Pour Trump. Pour les républicains. Pour l’Amérique.
Les élections de mi-mandat seront un test. Un test de la patience des Américains. Un test de leur capacité à supporter encore un an et demi de cette politique. Les sondages suggèrent que cette patience est à bout. Que les Américains en ont assez. Qu’ils veulent du changement. Mais Trump refuse de voir les signes. Il continue sur sa lancée. Convaincu d’avoir raison. Convaincu que les Américains finiront par comprendre son génie. Convaincu que l’histoire lui donnera raison. C’est pathétique. Et c’est dangereux.
Je ne sais pas comment tout ça va finir. Mais je sais que ça ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas indéfiniment nier la réalité. On ne peut pas indéfiniment mentir aux gens. À un moment, la vérité éclate. À un moment, les conséquences rattrapent les responsables. Et ce moment approche. Je le sens. Les Américains sont à bout. Ils ont été patients. Ils ont donné une chance à Trump. Mais maintenant, ils veulent des résultats. Et ces résultats ne viennent pas. Alors ils vont se retourner contre lui. C’est inévitable. Et ce sera mérité.
L’urgence d’un changement de cap
Il n’est pas trop tard pour changer de cap. Trump pourrait admettre que sa politique de droits de douane est un échec. Il pourrait les supprimer. Il pourrait arrêter les coupes massives dans l’administration fédérale. Il pourrait cesser sa rhétorique haineuse contre les immigrés. Il pourrait écouter les économistes. Il pourrait gouverner pour tous les Américains et pas seulement pour sa base. Il pourrait faire tout ça. Mais il ne le fera pas. Parce que ça impliquerait d’admettre qu’il s’est trompé. Et Trump n’admet jamais qu’il s’est trompé.
Alors l’Amérique continuera de dériver. Le chômage continuera d’augmenter. L’inflation continuera de grimper. Les inégalités continueront de se creuser. La société continuera de se fracturer. Et Trump continuera de nier la réalité. Jusqu’à ce que les Américains disent stop. Jusqu’à ce qu’ils reprennent le contrôle de leur destin. Jusqu’à ce qu’ils choisissent un autre chemin. Ce jour viendra. Peut-être aux élections de mi-mandat. Peut-être en 2028. Mais il viendra. Parce que le déni de réalité ne peut pas durer éternellement. Parce que la vérité finit toujours par triompher. Même quand elle met du temps. Même quand le chemin est long et douloureux.
Sources
Sources primaires
TV5Monde, « Donald Trump accusé de déni économique », vidéo publiée le 17 décembre 2025 à 18h50, mise à jour le 17 décembre 2025 à 19h50. Courrier International, « Comment va l’économie américaine ? Donald Trump entre déni et palliatifs », article publié le 11 décembre 2025 à 14h19, traduit du New York Times. Le Monde, « Donald Trump défend son bilan économique et s’en prend de nouveau à l’immigration », article publié le 18 décembre 2025 à 06h45, modifié le 18 décembre 2025 à 13h28. Le Monde, « Chômage au plus haut depuis 2021, inflation… Donald Trump pris dans le piège du coût de la vie », article publié le 16 décembre 2025 à 22h42, modifié le 17 décembre 2025 à 15h26.
Sources secondaires
Bureau of Labor Statistics, statistiques sur l’emploi et le chômage aux États-Unis, novembre 2025. Gallup, sondage sur la cote de popularité de Donald Trump, décembre 2025. PBS News/NPR/Marist, enquête d’opinion sur la perception de l’économie par les Américains, publiée le 17 décembre 2025. The New York Times, « Trump, Trade and Affordability », article de David Sanger publié le 8 décembre 2025.
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