250 millions pour acheter le pouvoir
L’argent achète tout en Amérique. Même le droit de détruire un gouvernement. Elon Musk l’a compris mieux que quiconque. Quand Trump annonce sa candidature pour 2024, le patron de Tesla et SpaceX sort son chéquier. 250 millions de dollars. Une somme astronomique, même pour un milliardaire. Mais Musk ne fait pas de la philanthropie politique. Il investit. Il achète une influence. Il s’offre un accès direct au Bureau Ovale. Et Trump, toujours reconnaissant envers ses financiers, lui promet une récompense à la hauteur de sa contribution.
Le 20 janvier 2025, jour de l’investiture, Musk est déjà dans les coulisses du pouvoir. Il ne veut pas d’un poste traditionnel. Trop de contraintes. Trop de surveillance. Il exige quelque chose de nouveau, d’inédit. Trump crée alors DOGE — le Département de l’Efficacité Gouvernementale. Un nom ridicule, inspiré d’un mème internet sur les cryptomonnaies. Mais derrière la blague se cache une réalité terrifiante : Musk obtient un pouvoir quasi illimité sur l’administration fédérale, sans aucune obligation de transparence, sans confirmation du Sénat, sans les garde-fous habituels. Il peut embaucher qui il veut. Licencier qui il veut. Couper les budgets qu’il veut. Le tout en prétendant ne pas avoir de « position officielle » au gouvernement.
Cette mascarade me révolte. Dans n’importe quelle démocratie fonctionnelle, ce genre d’arrangement serait un scandale. Mais aux États-Unis de Trump, c’est devenu la norme. On donne les clés de l’État à un oligarque non élu, et on appelle ça de l’innovation. On lui permet d’échapper à toute règle éthique, et on applaudit son « efficacité ». Pendant ce temps, des gens meurent. Des familles sont détruites. Des communautés entières sont abandonnées. Mais ça, personne ne veut en parler.
DOGE, le cadeau empoisonné
DOGE n’est pas un département. C’est une arme. Une machine de guerre bureaucratique conçue pour démanteler l’État fédéral de l’intérieur. Musk arrive avec ses certitudes de tech entrepreneur, persuadé que le gouvernement fonctionne comme une startup. Il faut « disrupter ». Il faut « optimiser ». Il faut virer les « dead weight » — les poids morts. Dans son esprit, des millions d’employés fédéraux sont des parasites qui vivent aux crochets des contribuables. La réalité ? Ces gens gèrent des programmes vitaux. Ils distribuent l’aide alimentaire. Ils coordonnent les réponses aux catastrophes. Ils maintiennent les infrastructures. Mais pour Musk, tout ça n’est que du gaspillage.
Il s’entoure d’une équipe triée sur le volet. Pas des experts en administration publique. Pas des gens qui connaissent le fonctionnement du gouvernement. Non. Des vingtenaires sortis de son écosystème personnel. Des employés de ses entreprises. Des protégés de Peter Thiel, son ami milliardaire et idéologue libertarien. Ces jeunes, brillants peut-être dans leur domaine, n’ont aucune expérience gouvernementale. Aucune compréhension des conséquences de leurs décisions. Ils voient des lignes budgétaires à couper. Pas des vies humaines qui dépendent de ces budgets. Et Musk les laisse faire. Pire : il les encourage. Il leur donne carte blanche pour saccager.
J’imagine ces gamins dans leurs bureaux temporaires, devant leurs écrans, décidant du sort de millions de personnes qu’ils ne verront jamais. Un clic. Une ligne supprimée. Un programme annulé. Pour eux, c’est un jeu vidéo. Pour les autres, c’est la mort. Et personne ne les arrête. Personne ne leur dit : « Attendez, vous réalisez ce que vous faites ? » Parce que Musk a créé une bulle. Un espace où la réalité ne pénètre pas. Où les conséquences n’existent pas.
La machine à détruire se met en marche
317 000 vies professionnelles anéanties
Février 2025. Les premières vagues de licenciements commencent. Pas des réductions ciblées. Pas des ajustements raisonnés. Des coupes massives, aveugles, brutales. Les agences reçoivent l’ordre de virer un pourcentage fixe de leur personnel. Peu importe qui. Peu importe leur rôle. Les chiffres doivent baisser. C’est tout ce qui compte. À la fin de l’année, 317 000 employés fédéraux auront perdu leur emploi. Des carrières détruites. Des familles plongées dans l’incertitude. Des expertises irremplaçables perdues à jamais.
Mais Musk ne s’arrête pas là. Il veut aussi couper dans les contrats gouvernementaux. Résilier les baux immobiliers. Fermer des bureaux. L’objectif affiché : économiser des milliards. La réalité : créer le chaos. Les agences qui survivent aux coupes se retrouvent paralysées. Elles n’ont plus assez de personnel pour fonctionner. Plus assez de ressources pour remplir leurs missions. Certaines, comme l’USAID, sont tout simplement démantelées. D’autres, comme le Département de l’Éducation, sont vidées de leur substance. Le gouvernement fédéral, cette machine complexe qui fait tourner un pays de 330 millions d’habitants, commence à se gripper.
Je pense à ces fonctionnaires. Pas des bureaucrates paresseux comme Musk aime les dépeindre. Des gens qui ont consacré leur vie au service public. Qui gagnent moins que dans le privé parce qu’ils croient en leur mission. Et du jour au lendemain, on leur dit qu’ils ne servent à rien. Qu’ils sont du gaspillage. Qu’ils doivent partir. Sans préavis. Sans reconnaissance. Juste un email froid et une porte qui se ferme. C’est inhumain. C’est cruel. Et c’est exactement ce que Musk voulait.
Des agences entières rayées de la carte
L’USAID est la première victime emblématique. Cette agence, créée en 1961, coordonne l’aide américaine à travers le monde. Elle finance des programmes de santé, d’éducation, de développement économique. Elle intervient lors des catastrophes humanitaires. Elle soutient les démocraties naissantes. Mais pour Musk, c’est une « organisation criminelle ». Il le dit publiquement, sans nuance, sans preuve. Et Trump acquiesce. En quelques semaines, l’USAID est démantelée. Ses programmes sont annulés. Ses employés sont licenciés. Ses partenaires internationaux sont abandonnés. Des décennies de travail : effacées.
La Corporation for Public Broadcasting suit le même chemin. Cette entité finance les radios et télévisions publiques américaines — NPR, PBS, des centaines de stations locales. Pour Musk et Trump, c’est de la propagande libérale. Peu importe que ces médias servent des millions d’Américains dans les zones rurales. Peu importe qu’ils produisent des programmes éducatifs pour les enfants. Peu importe qu’ils soient une source d’information fiable. Ils doivent disparaître. Et ils disparaissent. Le Département de l’Éducation subit le même sort. Pas complètement éliminé, mais tellement réduit qu’il ne peut plus remplir ses fonctions. Les programmes d’aide aux étudiants ? Coupés. Les subventions aux écoles défavorisées ? Coupées. La recherche pédagogique ? Coupée.
Cette destruction me sidère. Pas parce que je suis naïf. Je sais que les gouvernements peuvent être inefficaces. Que certains programmes méritent d’être réformés. Mais là, ce n’est pas de la réforme. C’est du vandalisme. On ne détruit pas des institutions centenaires en quelques semaines. On ne jette pas des millions de gens dans le chaos pour prouver un point idéologique. Sauf si on s’en fout. Sauf si on ne voit pas les gens comme des êtres humains, mais comme des variables dans une équation.
USAID, l'organisation criminelle selon Musk
La rhétorique meurtrière
Les mots tuent. Pas métaphoriquement. Littéralement. Quand Elon Musk qualifie l’USAID d' »organisation criminelle qui doit mourir », il ne fait pas que critiquer une agence. Il signe un arrêt de mort pour des centaines de milliers de personnes. Parce que ses mots ont du poids. Parce qu’il a l’oreille du président. Parce que sa rhétorique justifie l’injustifiable. Si l’USAID est criminelle, alors la détruire devient un acte de justice. Si elle doit mourir, alors ceux qui en dépendent peuvent mourir avec elle. C’est une logique implacable, déshumanisante, terrifiante.
Musk ne fournit aucune preuve de ses accusations. Aucune enquête. Aucun rapport. Juste des tweets incendiaires et des déclarations à l’emporte-pièce. Mais dans l’Amérique de Trump, les preuves n’ont plus d’importance. La vérité est ce que le plus fort décide qu’elle est. Et Musk est fort. Riche. Influent. Ses followers sur X (anciennement Twitter) relaient ses messages. Les médias conservateurs amplifient sa rhétorique. Et petit à petit, l’idée s’installe : l’USAID est corrompue, inefficace, inutile. Il faut la fermer. Peu importe que cette agence ait sauvé des millions de vies au fil des décennies. Peu importe qu’elle soit reconnue internationalement pour son expertise. Musk a parlé. Et Musk a raison. Toujours.
Cette facilité avec laquelle on détruit des réputations me terrifie. L’USAID n’est pas parfaite. Aucune organisation humaine ne l’est. Mais la traiter de criminelle ? C’est obscène. C’est une insulte aux milliers de personnes qui y travaillent, souvent dans des conditions dangereuses, pour aider les plus vulnérables. Et c’est surtout une manipulation. Parce que si on convainc les gens que l’aide internationale est du gaspillage, alors on peut la supprimer sans remords. Et tant pis pour ceux qui en meurent.
Des programmes vitaux stoppés net
Mars 2025. Les premières annulations de programmes tombent. Des projets de lutte contre le paludisme au Cameroun : annulés. Des distributions de médicaments antirétroviraux au Kenya : suspendues. Des programmes de nutrition au Yémen : coupés. En quelques jours, des millions de personnes se retrouvent sans filet de sécurité. Les chaînes d’approvisionnement en médicaments s’effondrent. Les cliniques ferment. Les distributions alimentaires s’arrêtent. Et les gens commencent à mourir.
Au Kenya, 2,3 millions de personnes dépendaient des traitements antirétroviraux financés par l’USAID. Du jour au lendemain, ces traitements ne sont plus disponibles. Les stocks s’épuisent. Les patients paniquent. Certains tentent de rationner leurs médicaments. D’autres arrêtent complètement. Les conséquences sont prévisibles : le VIH reprend le dessus. Les charges virales explosent. Les décès augmentent. Au Yémen, 2,4 millions de personnes recevaient une aide alimentaire d’urgence via le Programme Alimentaire Mondial, financé en partie par les États-Unis. Cette aide disparaît. Les familles affamées n’ont plus rien. Les enfants dépérissent. 100 000 enfants perdent leur accès aux soins nutritionnels. Beaucoup ne survivront pas.
Je lis ces chiffres et je me sens impuissant. 2,3 millions de personnes sans traitement. 2,4 millions sans nourriture. 100 000 enfants condamnés. Et tout ça pourquoi ? Pour satisfaire l’ego d’un milliardaire qui pense que l’aide internationale est du gaspillage. Musk ne verra jamais ces enfants mourir. Il ne sentira jamais leur faim. Il ne connaîtra jamais leurs noms. Pour lui, ce sont des statistiques. Pour moi, c’est insupportable.
Le bilan humanitaire catastrophique
Entre 500 000 et 1,6 million de morts
Les chercheurs du Center for Global Development ont fait les calculs. Froidement. Méthodiquement. En croisant les données budgétaires avec les études d’impact des programmes d’aide. Leur conclusion est glaçante : les coupes orchestrées par Musk entraîneront entre 500 000 et 1,6 million de morts supplémentaires par an. Pas des projections alarmistes. Des estimations conservatrices basées sur des modèles éprouvés. Chaque dollar coupé dans les programmes de santé globale coûte des vies. C’est mathématique. C’est inévitable. C’est en train de se produire.
Ces morts ne sont pas abstraites. Elles ont des visages. Des noms. Des familles. Un enfant nigérian qui meurt de malnutrition parce que les programmes alimentaires ont été coupés. Une mère somalienne qui perd son bébé faute de soins prénataux. Un patient camerounais qui succombe au paludisme parce que les moustiquaires et les médicaments ne sont plus disponibles. Un adolescent lesothan qui développe le SIDA parce que son traitement antirétroviral a été interrompu. Multipliez ces tragédies par des centaines de milliers. Vous commencez à entrevoir l’ampleur du désastre.
Je ne peux pas m’habituer à ces chiffres. 500 000. 1,6 million. Ce sont des génocides par négligence. Des massacres bureaucratiques. Et personne ne sera jugé. Personne ne paiera. Musk continuera à tweeter. Trump continuera à faire des meetings. Et les morts s’accumuleront dans l’indifférence générale. Parce qu’ils sont loin. Parce qu’ils sont pauvres. Parce qu’ils ne comptent pas.
L’Afrique abandonnée à son sort
L’Afrique subsaharienne est la région la plus durement touchée. C’était aussi la principale bénéficiaire de l’aide américaine. Les programmes de lutte contre le VIH/SIDA, financés par le PEPFAR (Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida), ont sauvé des millions de vies depuis 2003. Mais en 2025, ces programmes sont décimés. Les financements chutent de 60% par rapport à leur pic de 2022. Les cliniques ferment. Les traitements s’arrêtent. Les patients meurent.
Au Cameroun, les décès dus au paludisme explosent. Les bébés meurent par dizaines dans le nord du pays. La cause ? L’effondrement de la chaîne d’approvisionnement en antipaludéens, directement lié aux coupes américaines. En Somalie, la malnutrition infantile atteint des niveaux catastrophiques. Les camps de réfugiés rohingyas à la frontière birmane voient leurs taux de mortalité grimper en flèche. Au Kenya, l’insécurité alimentaire s’aggrave dans le nord-est. Partout, le même schéma : les programmes américains disparaissent, et les gens meurent. L’OCDE estime que l’aide au développement pour l’Afrique subsaharienne a chuté de 16 à 28% en 2025. Une catastrophe annoncée. Une catastrophe ignorée.
L’Afrique paie le prix de notre indifférence. Encore. Toujours. On lui a promis le développement. On lui a vendu l’espoir. Et maintenant, on la laisse tomber. Parce qu’un milliardaire américain a décidé que l’aide internationale était du gaspillage. Parce qu’un président américain a validé cette vision. Et les Africains ? Ils peuvent crever. Personne ne les regarde. Personne ne les pleure. Ils sont juste des chiffres dans un rapport que personne ne lira.
Les jeunes incompétents aux commandes
Des vingtenaires sans expérience
Qui prend les décisions au sein de DOGE ? Pas des experts en administration publique. Pas des gens qui ont passé leur carrière à comprendre les rouages du gouvernement. Non. Des vingtenaires. Des gamins brillants, certes, mais totalement inexpérimentés. Ils sortent des entreprises de Musk — Tesla, SpaceX, Neuralink. Ils ont l’habitude de coder, de designer, d’innover dans le secteur privé. Mais gérer des programmes gouvernementaux qui touchent des millions de vies ? Aucune idée. Aucune formation. Aucune humilité non plus.
Ces jeunes arrivent avec l’arrogance typique de la Silicon Valley. Ils pensent que tout peut être « disrupté ». Que les vieilles méthodes sont obsolètes. Que la technologie résout tout. Ils voient le gouvernement comme un système d’exploitation bugué qu’il faut réécrire. Sauf que le gouvernement n’est pas un logiciel. C’est un ensemble complexe d’institutions, de lois, de processus, de relations humaines. On ne peut pas le « redémarrer » comme un ordinateur. On ne peut pas supprimer des lignes de code sans conséquences. Mais eux ne le comprennent pas. Ou pire : ils s’en fichent.
Cette arrogance me révolte. J’ai vu ces types à l’œuvre dans la tech. Ils sont intelligents, rapides, créatifs. Mais ils manquent cruellement de sagesse. Ils ne comprennent pas que certaines choses ne peuvent pas être optimisées. Que certaines décisions ont des conséquences irréversibles. Qu’on ne joue pas avec des vies humaines comme avec des lignes de code. Et Musk les a lâchés sur le gouvernement fédéral. Sans supervision. Sans garde-fous. C’était prévisible. C’était criminel.
Le réseau Thiel-Musk au pouvoir
Derrière ces jeunes recrues se cache un réseau plus ancien, plus idéologique. Celui de Peter Thiel, le milliardaire libertarien, cofondateur de PayPal avec Musk. Thiel déteste l’État. Il le dit ouvertement. Il finance des think tanks qui prônent la réduction drastique du gouvernement. Il soutient des politiciens qui veulent démanteler les régulations. Et il a placé ses pions partout. Certains des lieutenants de Musk à DOGE viennent directement de l’écosystème Thiel. Ils partagent sa vision : un État minimal, un marché tout-puissant, une élite technocratique aux commandes.
Ce n’est pas un hasard. C’est une stratégie. Musk et Thiel ne sont pas juste des amis. Ils sont des alliés idéologiques. Ils croient que le gouvernement est le problème, jamais la solution. Ils pensent que les régulations étouffent l’innovation. Que les impôts sont du vol. Que les programmes sociaux créent de la dépendance. Et maintenant, ils ont l’opportunité de mettre leurs idées en pratique. À grande échelle. Avec l’aval du président. Les conséquences ? Ils s’en moquent. Pour eux, c’est une expérience. Un test grandeur nature de leurs théories libertariennes. Si ça marche, tant mieux. Si ça échoue, tant pis. Ils ont les moyens de se protéger des retombées.
Ce cynisme me glace. Thiel et Musk jouent avec le gouvernement comme avec un jeu de stratégie. Ils déplacent des pièces. Ils testent des hypothèses. Ils observent les résultats. Mais les pièces, ce sont des êtres humains. Les résultats, ce sont des vies détruites. Et eux, ils sont à l’abri. Dans leurs manoirs. Avec leurs milliards. Intouchables. Pendant que le monde brûle autour d’eux.
Mai 2025, la fuite du capitaine
Échecs juridiques et conflits internes
Mai 2025. Après seulement quatre mois à la tête de DOGE, Elon Musk jette l’éponge. Officiellement, il « retourne se concentrer sur ses entreprises ». Officieusement, il fuit un navire en train de couler. Parce que DOGE est un échec. Sur tous les plans. Les tribunaux ont bloqué plusieurs de ses initiatives les plus radicales. Les juges ont estimé que les licenciements massifs violaient les droits des employés fédéraux. Que les coupes budgétaires contournaient le Congrès. Que l’absence de transparence de DOGE était inconstitutionnelle. Musk se retrouve enlisé dans des batailles juridiques qu’il ne peut pas gagner.
Mais ce ne sont pas seulement les tribunaux qui posent problème. C’est aussi le cabinet Trump. Plusieurs secrétaires d’État s’opposent aux méthodes de Musk. Ils voient leurs agences démantelées sans consultation. Leurs budgets coupés sans justification. Leurs employés virés sans préavis. Les tensions montent. Les conflits éclatent. Musk, habitué à être le patron incontesté dans ses entreprises, ne supporte pas la contradiction. Il claque des portes. Il menace. Il tweete des insultes. Mais dans le gouvernement, il n’est pas le seul décideur. Et ça le rend fou.
Voir Musk fuir me procure une satisfaction amère. Il a semé le chaos. Il a détruit des vies. Et maintenant, il part. Sans assumer. Sans réparer. Sans même reconnaître ses erreurs. C’est tellement prévisible. Les milliardaires ne paient jamais pour leurs conneries. Ils passent à autre chose. Ils trouvent un nouveau jouet. Et les autres ramassent les morceaux.
« Je ne le referais pas »
Décembre 2025. Sept mois après son départ, Musk accorde une interview au podcast de Katie Miller. Il parle de son expérience à DOGE. Et il lâche une phrase révélatrice : « Je ne le referais pas si on me le proposait. » Pas de regrets pour les morts. Pas d’excuses pour le chaos. Juste une constatation pragmatique : c’était trop compliqué. Trop frustrant. Pas assez gratifiant. Il a « arrêté du financement qui n’avait aucun sens ». Il a été « un peu réussi ». Mais globalement, l’expérience ne valait pas le coup.
Cette déclaration en dit long sur l’homme. Pour Musk, DOGE était un projet parmi d’autres. Une expérience. Un défi. Ça n’a pas marché comme prévu ? Tant pis. On passe à autre chose. Les 317 000 employés licenciés ? Les centaines de milliers de morts ? Les programmes détruits ? Tout ça n’est qu’un détail. Une note de bas de page dans sa biographie. Lui, il a d’autres choses à faire. SpaceX doit coloniser Mars. Tesla doit dominer le marché des véhicules électriques. Neuralink doit connecter les cerveaux aux ordinateurs. Le gouvernement américain ? Une distraction. Une erreur de parcours.
Cette légèreté me sidère. « Je ne le referais pas. » Comme s’il parlait d’un restaurant décevant. Pas d’un massacre humanitaire. Pas d’une catastrophe administrative. Musk vit dans une bulle où les conséquences n’existent pas. Où les erreurs n’ont pas d’importance. Où on peut tout essayer sans jamais payer le prix. Et nous, on le laisse faire. On continue à l’admirer. À le suivre. À lui donner du pouvoir. C’est notre faute aussi.
La trêve orchestrée par Vance
Le vice-président médiateur
Juin 2025. Après le départ de Musk, les relations entre le milliardaire et Trump se détériorent. Musk, frustré par son échec, envisage de créer un troisième parti politique. Une menace directe pour les Républicains. Trump, furieux, le traite de traître. Les tweets volent. Les insultes fusent. Le divorce semble consommé. Mais c’est sans compter sur JD Vance, le vice-président. Vance, ancien protégé de Peter Thiel, comprend l’importance de maintenir Musk dans le giron républicain. Pas par amitié. Par calcul politique.
Vance joue les médiateurs. Il appelle Musk directement. Il fait pression sur les alliés du milliardaire pour qu’ils le convainquent d’abandonner son projet de troisième parti. Il lobby les parlementaires pour qu’ils soutiennent la nomination de Jared Isaacman, un proche de Musk, à la tête de la NASA. Un geste symbolique. Une olive tendue. Musk, flatté et rassuré, accepte la trêve. En novembre, il réapparaît aux côtés de Trump lors d’un événement public. Les sourires sont de retour. Les poignées de main aussi. Tout va bien. En apparence.
Cette réconciliation me dégoûte. Pas parce que je voulais voir Musk et Trump se déchirer. Mais parce qu’elle montre à quel point tout ça n’est qu’un jeu pour eux. Ils se disputent. Ils se réconcilient. Ils négocient. Pendant ce temps, des gens meurent. Des familles souffrent. Des pays s’effondrent. Mais eux, ils s’en fichent. Tant qu’ils gardent leur pouvoir. Tant qu’ils protègent leurs intérêts. Le reste n’est que du bruit.
Une alliance fragile et toxique
La trêve entre Musk et Trump est réelle. Mais elle est fragile. Les deux hommes ont des egos surdimensionnés. Ils ne supportent pas de partager la lumière. Trump veut être le centre de l’attention. Musk aussi. Trump veut être le plus riche. Musk l’est déjà. Trump veut être admiré. Musk l’est par des millions de fans. Cette rivalité latente peut exploser à tout moment. Un tweet mal placé. Une déclaration maladroite. Un désaccord politique. Et tout recommence.
Mais pour l’instant, ils ont besoin l’un de l’autre. Trump a besoin de l’argent de Musk pour financer ses campagnes. Musk a besoin de l’influence de Trump pour protéger ses entreprises. SpaceX dépend des contrats gouvernementaux. Tesla bénéficie des subventions fédérales. Starlink nécessite des autorisations réglementaires. Sans Trump, Musk perd des milliards. Sans Musk, Trump perd un financier clé. C’est une alliance d’intérêts. Pas d’amitié. Pas de valeurs communes. Juste du calcul. Froid. Cynique. Toxique.
Je regarde cette alliance et je vois le pire de l’Amérique moderne. Deux narcissiques qui s’utilisent mutuellement. Qui sacrifient le bien commun pour leurs ambitions personnelles. Qui mentent, manipulent, détruisent, sans jamais être tenus responsables. Et nous, on les laisse faire. On vote pour eux. On achète leurs produits. On les suit sur les réseaux sociaux. On est complices de notre propre destruction.
L'héritage empoisonné de DOGE
La dette explose malgré les coupes
L’ironie ultime de DOGE ? Malgré toutes les coupes, malgré tous les licenciements, malgré toute la destruction, la dette nationale américaine a continué d’exploser. En 2025, elle a augmenté de plus de 2,2 trillions de dollars, atteignant 38 trillions. Les projections pour la prochaine décennie sont encore pires : 3 trillions supplémentaires à cause du « One Big Beautiful Bill Act », la loi fiscale de Trump qui réduit les impôts des riches et augmente les dépenses militaires.
Où sont passées les économies promises ? Nulle part. Parce qu’il n’y en a jamais eu. Les coupes de DOGE ont touché les programmes sociaux, l’aide internationale, l’éducation — des budgets relativement petits. Mais les vraies dépenses — la Sécurité sociale, Medicare, la défense, les intérêts sur la dette — n’ont pas été touchées. Parce que Musk n’avait ni le pouvoir ni le courage de s’y attaquer. Résultat : on a détruit des vies pour rien. On a sacrifié les plus vulnérables pour une illusion d’efficacité. Et la dette continue de grimper.
Cette hypocrisie me rend malade. Musk prétendait vouloir réduire le gaspillage. Il a créé le plus grand gaspillage de tous : six milliards de dollars pour fermer l’USAID. Six milliards qui auraient pu sauver des vies. Au lieu de ça, ils ont servi à détruire l’organisation qui sauvait ces vies. Et la dette ? Elle explose. Parce que les vraies dépenses, celles qui profitent aux riches et aux puissants, n’ont jamais été remises en question.
Des systèmes détruits pour des décennies
Les dégâts causés par DOGE ne se mesurent pas seulement en dollars ou en vies perdues. Ils se mesurent aussi en capacités détruites. L’USAID avait mis des décennies à construire ses réseaux, ses partenariats, son expertise. Tout ça a été pulvérisé en quelques mois. Les ONG partenaires ont fermé. Les programmes de formation ont été annulés. Les relations avec les gouvernements étrangers ont été rompues. Reconstruire tout ça prendra des années. Peut-être des décennies. Et pendant ce temps, les besoins humanitaires ne disparaissent pas. Ils s’aggravent.
Le même schéma se répète dans d’autres agences. Le Département de l’Éducation a perdu ses meilleurs experts. La Corporation for Public Broadcasting ne reviendra jamais. Les employés fédéraux licenciés ne reviendront pas non plus. Ils ont trouvé d’autres emplois. Ils ont quitté Washington. Ils ont perdu confiance dans le gouvernement. Cette fuite des cerveaux est irréversible. Et elle affaiblit durablement l’État américain. Exactement ce que Musk et Thiel voulaient. Un gouvernement faible. Incapable de réguler. Incapable de protéger. Incapable de servir.
Cette destruction me hante. Parce que je sais qu’on ne récupérera jamais ce qui a été perdu. Les gens partis ne reviendront pas. Les programmes annulés ne seront pas recréés. Les vies perdues ne seront pas ressuscitées. Musk a laissé des cicatrices permanentes. Et lui, il s’en fout. Il est passé à autre chose. Mais nous, on vivra avec les conséquences pendant des générations.
Les victimes invisibles
Malnutrition, paludisme, VIH
Les victimes de DOGE ont des noms. Des visages. Des histoires. Mais nous ne les connaîtrons jamais. Parce qu’elles sont loin. Parce qu’elles sont pauvres. Parce qu’elles ne comptent pas dans les médias occidentaux. Un bébé nigérian qui meurt de malnutrition dans le nord du pays. Une mère somalienne qui perd son enfant faute de soins. Un patient camerounais qui succombe au paludisme parce que les médicaments ne sont plus disponibles. Un adolescent lesothan qui développe le SIDA parce que son traitement a été interrompu.
Ces morts ne font pas la une. Elles ne génèrent pas de tweets viraux. Elles ne provoquent pas d’indignation. Elles sont invisibles. Statistiques. Abstraites. Mais elles sont réelles. Chacune d’elles est une tragédie. Une famille brisée. Un avenir volé. Et elles se comptent par centaines de milliers. Le Washington Post a documenté des cas de ruptures de stock de médicaments vitaux à travers l’Afrique. Al Jazeera a rapporté la mort de 652 enfants par malnutrition au Nigeria en six mois. Le New York Times a décrit l’effondrement des chaînes d’approvisionnement en aliments thérapeutiques. Mais ces articles disparaissent vite. Noyés dans le flux d’informations. Oubliés.
Je lis ces histoires et je pleure. Pas métaphoriquement. Vraiment. Parce que je sais que ces morts étaient évitables. Que ces enfants auraient pu vivre. Que ces familles auraient pu être épargnées. Mais Musk a décidé autrement. Et personne ne l’arrêtera. Personne ne le jugera. Ces victimes resteront invisibles. Oubliées. Comme si elles n’avaient jamais existé.
Des chaînes d’approvisionnement effondrées
L’un des dégâts les plus insidieux causés par les coupes de DOGE est l’effondrement des chaînes d’approvisionnement en médicaments et en aide humanitaire. Ces systèmes sont complexes. Fragiles. Ils dépendent de financements stables, de partenariats solides, de logistiques rodées. Quand l’USAID a annulé ses programmes, elle n’a pas juste coupé des chèques. Elle a brisé des chaînes entières. Les fabricants de médicaments antipaludéens se sont retrouvés sans commandes. Les distributeurs ont fermé. Les cliniques ont épuisé leurs stocks. Et les patients ont commencé à mourir.
Le même phénomène s’est produit avec les aliments thérapeutiques pour enfants malnutris. Ces produits spécialisés — des pâtes enrichies en nutriments — sont fabriqués par quelques entreprises seulement. Quand la demande s’effondre brutalement, ces entreprises réduisent leur production. Ou ferment. Et quand on veut relancer les programmes, il faut des mois pour reconstruire les capacités. Pendant ce temps, les enfants meurent. C’est ce qui s’est passé en 2025. Les coupes américaines ont créé un effondrement global de l’offre. Et même les pays qui voulaient continuer à financer ces programmes n’ont plus pu se procurer les produits nécessaires.
Cette cascade de conséquences me fascine et me terrifie. Musk pensait couper du gaspillage. Il a détruit des écosystèmes entiers. Il a brisé des chaînes qui mettront des années à se reconstruire. Et pendant ce temps, les plus vulnérables paient le prix. Encore et toujours. Parce que personne ne pense à eux. Personne ne les protège. Ils sont juste des dommages collatéraux dans la guerre idéologique de Musk contre l’État.
L'échec total d'une promesse
Aucune économie réelle
Revenons aux chiffres. DOGE devait réduire le déficit fédéral. Rendre le gouvernement plus efficace. Économiser des milliards. Qu’a-t-il accompli ? Rien. Ou pire que rien. Entre octobre 2024 et septembre 2025, le gouvernement fédéral a dépensé près de 500 milliards de dollars de plus qu’il n’a collecté. C’est légèrement moins que l’année précédente. Mais c’est toujours un déficit colossal. Et les projections pour les années à venir sont catastrophiques.
Pourquoi ? Parce que DOGE n’a jamais touché aux vraies dépenses. Les 65% du budget fédéral qui vont à la Sécurité sociale, Medicare, Medicaid, et aux programmes d’aide sociale ? Intouchables. Les 14% qui vont à la défense ? Augmentés. Les intérêts sur la dette ? En hausse constante. Musk a coupé dans les marges. Dans les programmes qui touchent les plus vulnérables. Dans l’aide internationale. Dans l’éducation. Dans la culture. Des budgets qui représentent une fraction minuscule du total. Et même là, les économies réelles sont discutables. Parce que fermer des agences coûte cher. Licencier des gens coûte cher. Gérer le chaos coûte cher.
Cette imposture me révolte. Musk a vendu une promesse qu’il ne pouvait pas tenir. Il a prétendu pouvoir réduire le déficit en coupant le gaspillage. Mais le gaspillage, c’était une illusion. Les vraies dépenses, celles qui creusent la dette, il n’y a jamais touché. Parce qu’il n’avait pas le courage. Parce qu’il n’avait pas le pouvoir. Parce que ça aurait été politiquement suicidaire. Alors il a fait semblant. Il a détruit des vies pour sauver les apparences. Et maintenant, il prétend que c’était « un peu réussi ». C’est obscène.
6 milliards pour fermer USAID
Voici peut-être le chiffre le plus révélateur de toute cette débâcle : selon des estimations internes du Département d’État rapportées par la presse, fermer l’USAID a coûté environ 6 milliards de dollars. Six milliards. Pour détruire une agence qui sauvait des vies. Pour licencier des milliers d’employés. Pour annuler des contrats. Pour gérer les litiges juridiques. Pour nettoyer le chaos. Six milliards qui auraient pu financer des programmes de santé. Qui auraient pu nourrir des millions d’affamés. Qui auraient pu sauver des centaines de milliers de vies.
Au lieu de ça, cet argent a servi à détruire. C’est l’essence même du gaspillage que Musk prétendait combattre. Et personne ne semble s’en offusquer. Parce que l’USAID était « criminelle », n’est-ce pas ? Parce qu’elle « devait mourir ». Peu importe le coût. Peu importe les conséquences. L’idéologie prime sur la réalité. La rhétorique prime sur les faits. Et les victimes ? Elles n’ont jamais compté.
Six milliards. Je ne peux pas sortir ce chiffre de ma tête. Six milliards pour détruire ce qui sauvait des vies. C’est tellement pervers que j’ai du mal à y croire. Et pourtant, c’est vrai. C’est documenté. C’est réel. Musk a gaspillé six milliards pour prouver qu’il combattait le gaspillage. Et personne ne rit. Personne ne pleure. On passe à autre chose. Comme si c’était normal. Comme si c’était acceptable. Je ne peux pas accepter ça. Je refuse.
Conclusion : Les cicatrices indélébiles
Un gouvernement mutilé
Fin décembre 2025. Un an après l’arrivée de Trump au pouvoir. Six mois après le départ de Musk. Le bilan est accablant. Le gouvernement fédéral américain est mutilé. Des agences entières ont disparu. Des centaines de milliers d’employés ont été licenciés. Des programmes vitaux ont été annulés. Et pour quoi ? Pour rien. La dette continue d’exploser. Les dépenses n’ont pas diminué. L’efficacité promise n’est jamais venue. DOGE était une expérience. Une expérience ratée. Mais ses victimes, elles, sont bien réelles.
Le gouvernement américain mettra des années à se remettre de ce traumatisme. Les capacités perdues ne se reconstruisent pas du jour au lendemain. Les expertises disparues ne se remplacent pas facilement. Les relations internationales brisées ne se réparent pas rapidement. Et pendant ce temps, les besoins persistent. Les crises s’accumulent. Les urgences se multiplient. Mais l’État américain est affaibli. Diminué. Incapable de répondre comme il le faisait avant. C’est exactement ce que Musk et ses alliés libertariens voulaient. Un État faible. Un marché fort. Une élite technocratique aux commandes. Mission accomplie.
Je regarde ce gouvernement mutilé et je vois notre avenir. Un État incapable de protéger ses citoyens. Incapable de réguler les puissants. Incapable de servir le bien commun. Parce qu’on a laissé des milliardaires le détruire de l’intérieur. Parce qu’on a cru leurs mensonges. Parce qu’on a voté pour leurs complices. Et maintenant, on va vivre avec les conséquences. Pendant des années. Pendant des décennies. Peut-être pour toujours.
Des années pour réparer
Combien de temps faudra-t-il pour réparer les dégâts causés par DOGE ? Personne ne le sait vraiment. Reconstruire l’USAID prendrait au moins une décennie. Rétablir les programmes de santé globale, plusieurs années. Regagner la confiance des partenaires internationaux, encore plus longtemps. Et les vies perdues ? Elles ne reviendront jamais. Les 500 000 à 1,6 million de morts causées par les coupes budgétaires sont irréversibles. Les familles brisées ne se reconstruiront pas. Les enfants morts ne grandiront pas. C’est un héritage de souffrance que Musk laisse derrière lui.
Mais peut-être que le pire héritage de DOGE n’est pas matériel. C’est psychologique. C’est l’idée qu’on peut détruire sans conséquences. Qu’on peut expérimenter avec des vies humaines. Qu’on peut confier le pouvoir à des oligarques non élus. Qu’on peut ignorer les experts. Qu’on peut mépriser les institutions. Cette normalisation de la destruction, cette banalisation du chaos, c’est ce qui restera. Et c’est terrifiant. Parce que si Musk peut le faire une fois, d’autres le referont. Peut-être pire. Peut-être plus longtemps. Peut-être sans jamais partir.
Je termine cet article avec un sentiment d’impuissance. J’ai documenté les faits. J’ai cité les sources. J’ai montré l’ampleur du désastre. Mais je sais que ça ne changera rien. Musk continuera à être admiré. Trump continuera à être soutenu. Et les victimes continueront à être oubliées. Parce que c’est comme ça que le monde fonctionne. Les puissants détruisent. Les faibles meurent. Et nous, on regarde. Impuissants. Complices. Coupables. Je ne sais pas comment on sort de là. Je ne sais pas comment on arrête cette machine. Mais je sais qu’il faut essayer. Parce que sinon, on mérite ce qui nous arrive. Et ça, je ne peux pas l’accepter.
Sources
Sources primaires
Raw Story – « Musk’s ‘ransacking’ time in Trump admin will ‘be felt for years to come’: analysis » par Ewan Gleadow, publié le 29 décembre 2025. Article analysant l’impact de l’action d’Elon Musk au sein de l’administration Trump et les conséquences à long terme de son passage à la tête du DOGE.
The New Republic – Article de Hafiz Rashid sur l’échec du DOGE et la destruction de l’USAID, cité dans l’article de Raw Story, décembre 2025. Analyse détaillée des conséquences humanitaires des décisions prises par Musk.
The Washington Post – « Trump, Tesla backlash and a trillion-dollar payday » et articles sur la trêve orchestrée par JD Vance entre Musk et Trump, décembre 2025. Documentation des relations complexes entre les acteurs politiques et économiques.
Sources secondaires
NPR (National Public Radio) – « The DOGE mindset is still central to the Trump administration’s agenda as 2025 ends » par Stephen Fowler, publié le 22 décembre 2025. Analyse approfondie des réalisations et échecs du Département de l’Efficacité Gouvernementale.
Center for Global Development – « Update on Lives Lost from USAID Cuts » par Charles Kenny et Justin Sandefur, publié le 16 décembre 2025. Étude détaillée estimant entre 500 000 et 1,6 million de morts dues aux coupes budgétaires dans l’aide internationale.
CBS News – Interview d’Elon Musk où il déclare qu’il ne referait pas l’expérience DOGE, décembre 2025. Documentation des déclarations publiques de Musk sur son passage au gouvernement.
The New York Times – Multiples articles sur l’effondrement des chaînes d’approvisionnement en médicaments et aliments thérapeutiques, l’impact en Somalie et au Nigeria, 2025. Reportages de terrain documentant les conséquences humanitaires.
Al Jazeera – Rapport sur les 652 enfants morts de malnutrition au Nigeria en six mois, juillet 2025. Documentation des victimes directes des coupes budgétaires.
Reuters – Articles sur l’augmentation des décès dus au paludisme au Cameroun et la création de la Gaza Humanitarian Foundation, 2025. Couverture des crises sanitaires liées aux coupes de financement.
Associated Press – Reportages sur l’arrêt de l’aide alimentaire au Yémen et en Afghanistan, et la crise dans les camps de réfugiés rohingyas, 2025. Documentation de l’impact humanitaire global.
Office of Personnel Management (OPM) – Données officielles sur les 317 000 employés fédéraux licenciés en 2025. Statistiques gouvernementales officielles.
Office of Management and Budget (OMB) – Rapports SF133 sur les dépenses fédérales et les obligations budgétaires pour l’année fiscale 2025. Données budgétaires officielles.
U.S. Treasury Department – Monthly Treasury Statements et données sur la dette nationale américaine atteignant 38 trillions de dollars en 2025. Chiffres officiels de la dette publique.
OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) – Estimations sur la baisse de 9 à 17% de l’aide au développement en 2025, avec une chute de 16 à 28% pour l’Afrique subsaharienne. Analyses économiques internationales.
Physicians for Human Rights – Rapport « The System is Folding in on Itself: The Impact of U.S. Global Health Funding Cuts in Kenya », 2025. Documentation médicale des impacts sanitaires.
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