20 Asiles Abandonnés avec des Histoires Sombres Qui Vous Fairent Froid dans le Dos

S’étendant sur près de 27 acres, l’Asile des fous Trans-Allegheny est l’un des hôpitaux abandonnés les plus notoires d’Amérique. Il a fonctionné de 1884 à 1994 et a été construit à l’origine pour accueillir 250 patients, bien que dans les années 1950, il y avait plus de 2 000 personnes prises en charge. Ce n’était pas tout ; les horreurs à l’intérieur allaient de la thérapie par choc électrique aux lobotomies, et la surpopulation a conduit à ce que six personnes partagent une seule chambre, ou soient enfermées dans des cages dans les couloirs ouverts.

Dit être l’un des endroits les plus hantés d’Europe, l’île de Poveglia est située juste au sud-ouest de la lagune de Venise et à une courte distance en bateau de la place Saint-Marc. Son histoire glauque a commencé au 14e siècle lors de la propagation de la peste bubonique, lorsque de nombreux patients présentant des symptômes ont été exilés sur l’île. Elle est restée une station de quarantaine pour les navires naviguant vers Venise, et les récits disent que des choses étranges et affreuses se sont produites à l’intérieur de ses murs. Aujourd’hui, l’île est entièrement abandonnée et reste fermée aux visiteurs.

Environ 34 miles au sud-ouest de Berlin se trouve Beelitz Heilstätten, un hôpital militaire abandonné qui a été initialement construit en 1898 pour traiter les personnes atteintes de tuberculose. C’est là que Adolf Hitler, alors jeune soldat pendant la Première Guerre mondiale, a été traité, et le site est resté sous contrôle allemand jusqu’en 1945. Au cours de ses dernières années, entre 1989 et 1991, un tueur en série a pris la vie de cinq femmes et d’un bébé de trois mois, parmi d’autres horreurs.

Près de la gare qui lui donne son nom, l’Hôpital Hovrinskaya n’a jamais eu l’occasion de servir les 1 300 patients pour lesquels il a été conçu. La construction du bâtiment a commencé en 1980, mais a été interrompue et suspendue seulement cinq ans plus tard. À partir de ce moment, il est devenu un terrain de jeu pour les explorateurs urbains attirés par le mystère derrière la structure inachevée, et des meurtres et des suicides ont eu lieu sur le site. Il a été démoli en 2018.

Malgré le plan initial d’ouvrir plusieurs bâtiments qui offraient une meilleure ventilation et une meilleure qualité de vie aux patients, l’hôpital d’État de Medfield était surpeuplé avec plus de 2 300 patients dans les années 1940. Beaucoup de ceux qui sont décédés ont été enterrés dans un cimetière pas trop loin, bien que de nombreuses pierres tombales restent sans nom car aucune famille n’est venue les réclamer. Aujourd’hui, une trentaine de structures restent accessibles aux visiteurs qui sont suffisamment courageux pour y entrer.

À douze miles du centre-ville de Kamloops se trouve le Sanatorium de Tranquille, bien que son histoire soit loin d’être tranquille. Il a été construit au début des années 1900 pour les patients atteints de tuberculose, une maladie qui était alors la principale cause de décès chez les Canadiens. Il s’est transformé en institution mentale dans les années 1950 et a même brièvement fonctionné comme un centre de détention. Des parties de la structure subsistent encore aujourd’hui et ses salles d’évasion de tunnel ont attiré de nombreux amateurs de sensations fortes.

Reconnu comme l’un des endroits les plus hantés de Corée du Sud, l’hôpital psychiatrique de Gonjiam répond certainement à la facture en termes d’apparence. Des matelas en décomposition, des objets oubliés, des machines rouillées, un long escalier en zigzag à l’extérieur de sa façade délabrée – c’est le décor de cauchemars. Et les histoires qui composent l’arrière-plan du site ne contribuent pas à diminuer l’atmosphère sinistre, allant de décès inexpliqués à des médecins devenus fous. Que ces histoires aient un impact réel, cependant, c’est une autre chose.

L’Hôpital Riverview a accueilli des patients plus récemment que vous ne le pensez. Jusqu’à l’été 2010, il a pris en charge certains des patients les plus psychotiquement perturbés de la Colombie-Britannique, qui résidaient principalement à West Lawn. Depuis, il y a eu des rapports sur la réouverture du site en raison de plusieurs attaques dans les environs.

Aussi connu sous le nom d’Hôpital du Nord du Pays de Galles, l’Asile d’aliénés de Denbigh a ouvert ses portes en 1848 et a fourni des soins aux patients souffrant de diverses affections, allant des enfants ayant des difficultés d’apprentissage aux personnes âgées atteintes de démence. De nombreux soldats de la Première Guerre mondiale y ont également séjourné, même lorsque aucun traitement n’était disponible pour les soigner. Les thérapies convulsivantes et les lobotomies faisaient également partie des opérations pratiquées.

De nombreuses tragédies se sont déroulées à l’hôpital de Severalls, situé juste au nord de Colchester. Il a été bombardé en 1942 par la Luftwaffe, tuant 38 patients. Des traitements expérimentaux y ont également été pratiqués, tels que des lobotomies préfrontales et des thérapies convulsivantes électriques. De nombreux patients ont également été admis par leurs propres familles et étaient souvent considérés à tort comme fous.

La surpopulation des patients dans d’autres asiles psychiatriques est ce qui a motivé la construction rapide de l’hôpital de Morisset, alors connu sous le nom d’« Asile de Morisset pour les insensés » au début des années 1900. Au début, le personnel et les patients vivaient dans des tentes, et cela a continué même après que des salles de soins provisoires aient été aménagées. Dans les années 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale (SGM), des traitements expérimentaux comme la thérapie par électrochoc étaient administrés, mais dans les années 1980, l’hôpital déclinait déjà en nombre, avec des pelouses envahies par la végétation.

Parmi les différents asiles d’aliénés fermés en raison de leur cruauté, l’Hôpital psychiatrique de Volterra (Asile de Volterra) est souvent cité. D’une certaine manière, son apparence délabrée avec des fauteuils roulants abandonnés, des murs tagués et une ancienne cabine téléphonique semble refléter les atrocités qui s’y sont déroulées. Ici, les infirmières étaient appelées «gardes» et devaient traiter les patients – qui étaient enfermés dans des chambres ressemblant à des cellules de prison, isolés, sédés ou plongés dans des bains de glace – comme des criminels. Des pilules à l’essai et des poisons leur étaient administrés sans tenir compte des conséquences sur la santé, et de l’insuline était souvent utilisée pour provoquer des comas. Les abus étaient si sombres qu’un patient, Fernando Oreste Nannetti, a même peint des fresques documentant les atrocités, ainsi que des lettres à ses proches, des poèmes et des dessins.

Avant d’être vendu dans les années 1930, l’asile de Pool Park, conçu pour 87 patients, a abrité jusqu’à 120 personnes et a été brièvement utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale comme camp de prisonniers de guerre. Il est finalement devenu les jardins étendus de l’asile d’aliénés de Denbigh en raison de la surpopulation. Il est maintenant abandonné, son intérieur pourrissant offre un aperçu de ce qu’il était autrefois.

Un cinéma, un bowling, et un gymnase, ainsi que des cours d’arts et de métiers étaient offerts aux patients de l’asile de Willard pour les fous chroniques. Mais tout n’était pas rose à l’intérieur. Des traitements comme l’électroconvulsivothérapie et les bains de glace étaient encore la norme, et les patients n’avaient pas le droit de sortir avant que les administrateurs n’aient donné leur accord, ce qui signifiait que beaucoup étaient prisonniers jusqu’à leur mort. 

Conçu pour accueillir 450 patients, l’hôpital psychiatrique de Danvers a vu jusqu’à 2 000 personnes entassées à l’intérieur de ses murs. Les cruautés qui s’y sont déroulées ont également inspiré l’écrivain américain H.P. Lovecraft pour en faire un cadre, et l’asile est même apparu dans l’univers de Batman de DC Comics. La surpopulation a signifié que les patients vivaient dans leurs propres saletés, et encore une fois, des traitements comme les lobotomies et l’électrothérapie n’étaient pas inconnus ici. Lorsque les lobotomies ne fonctionnaient pas, les patients étaient attachés avec des camisoles de force, considérés par les médecins comme «incurables» et laissés à souffrir. Les abus ont continué jusqu’à la fermeture de l’asile en 1992.

Bien que n’étant pas techniquement abandonné, les horreurs qui se sont produites à l’intérieur de l’hôpital royal de Bethlem méritent d’être mentionnées. Comme l’un des plus anciens asiles d’Europe, Bethlem s’est transformé d’un hôpital en un établissement psychiatrique, puis en un lieu pour les criminels et les parias. Cela signifiait que les personnes ayant des déficiences intellectuelles étaient placées dans les mêmes quartiers que les meurtriers. Les traitements étaient cruels et bizarres, l’un d’eux consistant à suspendre les patients du plafond et à les faire tourner 100 fois pour provoquer des vomissements, que les médecins croyaient pouvoir purifier la maladie. Pour ajouter à cela, sans financement approprié, les conditions de vie dans l’établissement étaient mauvaises, et de nombreux patients étaient battus, affamés, attachés dans des camisoles de force et plongés dans des bains de glace. Les riches venaient parfois observer les patients comme s’ils étaient des animaux de zoo, en payant des frais d’entrée pour regarder le «spectacle de freaks».

Peut-être que c’est la surpopulation qui a mené à la violence et aux meurtres finaux à l’hôpital d’État de Philadelphie à Byberry. Puisque, en raison du trop grand nombre de patients, de nombreux membres du personnel ont été embauchés sans qualifications appropriées. Beaucoup d’entre eux battaient les patients, et les patients étaient également violents, l’un d’eux poignardant un autre avec l’extrémité aiguisée d’une cuillère. Deux travailleurs ont avoué avoir étranglé un patient en raison d’un état de stress post-traumatique. Une femme a été brutalisée et son corps n’a été découvert que lorsque le personnel a remarqué que des patients transportaient des parties de ses dents. Les opérations étaient souvent effectuées sans anesthésie préalable ou analgésiques. De nombreux autres actes inhumains se sont produits sur place et sont encore rappelés longtemps après la fermeture de l’hôpital en 1990.

L’asile de Forest Haven a ouvert ses portes en 1925 pour accueillir des enfants et des adultes ayant des handicaps intellectuels. Au cours des années 1960, le manque de financement a conduit à des coupes budgétaires, et du personnel non qualifié a été embauché, ce qui a marqué le début de traitements horribles. Les frustrations ont été exprimées sur les patients à l’aide de ceintures et de battes de baseball, et beaucoup ont été physiquement agressés et violentés ou complètement négligés. Certains ont même subi des expériences médicales. Le respect n’a même pas été accordé après la mort, et de nombreux corps ont été enterrés dans une fosse commune avec une pierre tombale sans inscription. L’institution a finalement fermé ses portes en 1991 après que les années de violence soient devenues publiques.

Le Centre psychiatrique de la vallée de Harlem a ouvert ses portes en 1924 et s’étendait sur 900 acres avec plus de 30 bâtiments, abritant jusqu’à 5 000 patients et 5 000 membres du personnel à son apogée. De nombreux traitements expérimentaux y ont été pratiqués, de la thérapie par choc insulinique et de la thérapie électroconvulsive aux lobotomies. Aujourd’hui, le site de l’institution a été réaménagé en université.

Considéré comme l’un des endroits les plus hantés de Singapour, l’ancien hôpital de Changi abritait des unités militaires dans les années 1930, puis a été utilisé comme centre pour soigner les détenus prisonniers de guerre pendant l’occupation japonaise de Singapour pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour les passionnés de paranormal, c’est un terrain de chasse idéal pour les fantômes, avec des rapports de soldats errants et d’un garçon qui pleure fréquemment aperçus.