La question de savoir quelle espèce dominerait après la fin du monde fascine et alimente de nombreux débats. Alors que l’on pourrait penser que l’humain serait capable de résister à toutes les catastrophes, la science nous réserve une surprise de taille. Selon des recherches menées par des scientifiques de l’Université d’Oxford et de Harvard, il existe un animal minuscule, discret et pourtant quasiment indestructible, qui pourrait bien être le dernier survivant sur Terre.
Le contexte de l’étude

Des scénarios apocalyptiques extrêmes
Les chercheurs ont mené une étude approfondie en 2017 pour évaluer la résistance de la vie face à des événements astrophysiques majeurs, dépassant largement les menaces terrestres telles que la déforestation, les incendies ou la guerre nucléaire. Ils se sont concentrés sur des scénarios capables de « stériliser complètement une planète semblable à la Terre », tels que les supernovas, les sursauts gamma, les impacts d’astéroïdes géants et le passage d’étoiles à proximité.
L’invincible tardigrade

Un animal minuscule mais redoutable
Le tardigrade, aussi appelé « ourson d’eau » ou « cochon de mousse », est un animal aquatique quasi microscopique doté d’une tête plate, de huit pattes et d’un corps dodu. Malgré son apparence inoffensive et même attachante, il possède des capacités de survie hors du commun.
Des capacités de survie extraordinaires
Les résultats de l’étude sont sans appel : même si des événements tels que des supernovas proches ou des impacts d’astéroïdes géants seraient catastrophiques pour l’humanité, le tardigrade pourrait rester totalement indemne. Selon le Dr David Sloan, co-auteur de l’étude, « bien que de tels événements puissent anéantir d’innombrables espèces, la vie, une fois installée, est extrêmement difficile à éradiquer entièrement. »
Le secret du tardigrade : la cryptobiose
Pour survivre à des conditions extrêmes, le tardigrade entre dans un état de cryptobiose. Durant ce processus, il expulse plus de 95 % de l’eau contenue dans son corps, ce qui lui permet de résister à des températures allant de -272°C à 150°C, à des pressions extrêmes et à des radiations intenses. Ce mécanisme de défense en fait l’un des êtres vivants les plus résilients jamais étudiés.
Conclusion

En résumé, si la Terre devait subir une catastrophe d’ampleur cosmique, il est peu probable que l’humanité ou la majorité des espèces animales y survivent. Pourtant, le minuscule tardigrade, grâce à ses capacités uniques, continuerait probablement à exister, prouvant que la vie, sous sa forme la plus résistante, est presque impossible à anéantir. Un véritable champion de la survie, discret mais indétrônable.