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Un cri étouffé dans la poussière des ruines

Imagine un matin où le soleil, au lieu de réchauffer le monde, éclaire l’horreur. Imagine ouvrir les yeux, non pas sur la lumière, mais sur l’obscurité d’un plafond effondré, sur la suffocation de la poussière, sur le silence assourdissant de ceux qui ne crieront plus jamais. C’est le quotidien de millions de civils, d’enfants, de femmes, de vieillards, broyés par des guerres qui ne sont pas les leurs. Ce silence n’est pas un oubli, c’est un cri. Un cri qui traverse les frontières, les générations, les consciences. Ce silence est l’enfer sous les décombres, l’enfer de ceux qui survivent, l’enfer de ceux qui restent, l’enfer de ceux qui n’ont plus de mots pour raconter leur douleur.

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