Et c’est dans ce coin-là, en Libye actuelle, que des chercheurs ont mis la main sur les restes de deux femmes. Pas n’importe comment, hein. Naturellement momifiées. Elles ont vécu y’a environ 7 000 ans. Dingue, non ? On se demande toujours qui étaient ces gens, comment ils vivaient vraiment.
L'ADN a parlé : une branche inconnue sur notre arbre généalogique

Johannes Krause, un des pontes de l’Institut Max Planck pour l’anthropologie évolutive qui a bossé sur l’étude, a dit à Reuters que c’était assez bluffant. Eux, ils s’attendaient à autre chose, j’imagine. Ça suggère que ces anciens habitants du Sahara vert sont restés plutôt isolés génétiquement. Plutôt dingue.
Isolés, mais adoptant les innovations ? Le mystère de l'élevage

Avant, beaucoup de chercheurs pensaient que le Sahara vert était une sorte d’autoroute pour les migrations humaines entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Ben, raté ! Ou du moins, pas pour ce groupe-là. Eugenia D’Atanasio, une généticienne de l’Université Sapienza de Rome (qui n’a pas participé à l’étude), a confié à la revue Science qu’elle s’attendait à plus de brassage génétique. Comme quoi, la science, c’est plein de surprises.
Du coup, l’idée qui émerge, c’est que l’élevage se serait répandu par échange culturel plutôt que par de grandes migrations. Nada Salem, de l’Institut Max Planck également, penche pour cette hypothèse. C’est fascinant de voir comment les idées peuvent voyager sans que les populations ne bougent tant que ça, enfin, sans qu’elles se mélangent à grande échelle.
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Les archéologues pensent que ces gens vivaient de la chasse, de la pêche, et donc, de l’élevage de chèvres et de moutons. Parmi les squelettes, ceux des deux femmes étaient exceptionnellement bien conservés. On parle de peau, de ligaments, de tissus encore intacts ! CNN rapporte qu’elles avaient une quarantaine d’années quand elles sont mortes, aux alentours de 5 000 avant notre ère. Ça donne le vertige.
Des « fossiles vivants » ? Un héritage génétique qui déroute

Leurs analyses suggèrent que cette lignée du Sahara vert se serait séparée des ancêtres des Africains subsahariens il y a environ 50 000 ans. Cinquante mille ans ! Et ensuite, d’une manière ou d’une autre, ils sont restés génétiquement isolés pendant des dizaines de milliers d’années. Ça, ça laisse les chercheurs un peu pantois, il faut bien l’avouer.
Krause, toujours lui, a même dit à BBC Science Focus que ces individus étaient « presque comme des fossiles vivants ». Il a ajouté que si on lui avait dit que ces génomes avaient 40 000 ans, il y aurait cru. C’est dire à quel point leur profil génétique semble… ancien, figé dans le temps.
Un puzzle loin d'être complet et les sources de cette découverte

Malgré tout, cette étude, c’est une « contribution clé » à notre compréhension de l’histoire de nos ancêtres, comme l’écrit Mary Prendergast, une anthropologue de l’Université Rice, dans un commentaire qui accompagne l’article. Elle souligne que la recherche commence à peine à dévoiler l’histoire complexe des populations en Afrique, découvrant des lignées à peine détectables chez les gens d’aujourd’hui. Même avec peu d’échantillons, chaque découverte peut redessiner notre vision du passé. Franchement, c’est passionnant.
Pour ceux que ça intéresse de creuser, l’étude principale a été publiée dans la revue Nature (référence s41586-025-08793-7). Des chercheurs comme Johannes Krause et Nada Salem de l’Institut Max Planck pour l’anthropologie évolutive, ainsi que la mission archéologique de l’Université Sapienza de Rome, sont au cœur de ces travaux. Des médias comme Reuters et la revue Science ont aussi relayé et commenté ces découvertes. Ça donne envie d’en savoir plus, non ?
Selon la source cnn.com