Pourquoi chercher dans le venin, au juste ?

La technique des 'usines à molécules'

Comment ça marche contre les cellules cancéreuses ?

D'autres trouvailles grâce à cette méthode ?

Pour ces ‘usines’, ils ont utilisé une espèce de levure, une certaine Komagataella pastoris. Qui l’eût cru, une simple levure peut devenir une mini-usine à médicaments potentiels.
La nature, une pharmacie à ciel ouvert... qu'il faut protéger

Franchement, des techniques comme ça, l’expression hétérologue et tout le tralala, ça ouvre des portes. Ça permet aux chercheurs de produire en masse des molécules bioactives, de comprendre comment elles fonctionnent, de tester des variations… C’est un peu comme avoir une clé pour déchiffrer les secrets de la nature. On parle ici de travaux présentés à la FAPESP Week France, s’appuyant sur des recherches comme celles de l’Université de São Paulo.
La méthode elle-même, l’expression hétérologue, n’est pas nouvelle, des publications comme le Nature Product Report en parlaient déjà il y a un moment, en 2013 si ma mémoire est bonne, expliquant comment on peut utiliser des organismes modèles comme des bactéries ou des champignons. On trouve pas mal d’infos là-dessus si on creuse un peu, même sur le principe ou sur les organismes utilisés, comme la levure Komagataella pastoris.
Tout ça pour dire qu’on pourrait dénicher encore plein de traitements cachés dans la nature. Le seul hic, et c’est un gros hic… c’est qu’il faudrait peut-être arrêter de tout détruire avant d’avoir eu le temps de regarder ce qu’il y a dedans. L’Amazonie, par exemple, on entend souvent qu’elle est menacée. Ce serait ballot de perdre des remèdes potentiels avant même de savoir qu’ils existent, non ? Enfin, c’est mon avis.
Selon la source : phys.org