Franchement, des fois, on se demande ce qui se cache sous nos pieds. Là, en Lituanie, sous la cathédrale de Vilnius, des archéologues ont mis au jour un truc de dingue. Un trésor royal, planqué au début de la Seconde Guerre mondiale, et qui n’avait pas bougé depuis. On parle de couronnes, de sceptres, toute la panoplie des monarques du XVIe siècle. Ça te replonge direct dans la splendeur de l’Europe médiévale, c’est assez bluffant.
Imaginez la scène : des décennies de silence, et puis, hop, la lumière sur des objets qui ont vu passer des rois et des reines. C’est quand même quelque chose.
La couronne d'Alexandre Jagiellon, un témoin du passé

Parmi les pièces maîtresses, y’a pas à dire, la couronne d’Alexandre Jagiellon en impose. Ce monsieur, c’était pas n’importe qui : roi de Pologne et Grand-Duc de Lituanie, il a vécu entre 1461 et 1506. Alors, une couronne lui ayant appartenu… on imagine à peine l’histoire qu’elle pourrait raconter si elle pouvait parler. C’est un peu comme toucher du doigt une époque révolue, non ?
C’est fou de penser que cet objet a été porté par une figure si importante de l’histoire polono-lituanienne.
Les joyaux personnels d'Élisabeth d'Autriche

Et l’inventaire ne s’arrête pas là, loin de là. Les archéologues ont aussi déniché des objets ayant appartenu à Élisabeth d’Autriche. Elle, c’était une reine qui a vécu entre 1436 et 1505. On a retrouvé une chaîne, un médaillon, une plaque de cercueil – un peu macabre, mais bon, c’est l’époque – une bague et même une autre couronne. Une véritable petite cassette personnelle qui ressurgit du passé. Ça devait représenter une fortune à l’époque, et aujourd’hui, c’est surtout une valeur historique incalculable.
L'héritage de Barbara Radziwiłł, reine de Pologne

Dans cette cache de la cathédrale lituanienne, d’autres trésors attendaient patiemment. Notamment des possessions de Barbara Radziwiłł. Peut-être que ce nom vous dit quelque chose ? C’était l’épouse de Žygimantas Augustas, qui était à la fois roi de Pologne et Grand-Duc de Lituanie. Elle est décédée en 1551. On parle d’une autre couronne (décidément !), d’un sceptre, d’un orbe et de trois bagues. De quoi se sentir tout petit face à tant d’histoire condensée en quelques objets. Ça fait réfléchir sur la postérité, tout ça.
Bien plus que de l'or : un symbole pour la Lituanie et l'Europe

L’archevêque de Vilnius, Gintaras Grušas, a souligné que ces insignes royaux sont des trésors historiques d’une valeur inestimable. Ce sont, selon lui, des symboles de la longue tradition étatique lituanienne, des témoins de Vilnius comme capitale, et aussi de magnifiques exemples du savoir-faire des orfèvres de l’époque. C’est vrai que c’est pas juste du métal précieux, y’a toute une symbolique derrière.
Rita Pauliukevičiūtė, qui dirige le Musée du Patrimoine Ecclésiastique de Vilnius, a ajouté que ces trouvailles sont super importantes pour l’identité européenne du pays. C’est un peu comme retrouver une partie de l’identité de l’ancien État, un signe de la force des racines lituaniennes. D’ailleurs, ces couronnes étaient faites après la mort des souverains, pour les accompagner dans leur dernière demeure. Un peu comme les Égyptiens avec leurs pharaons, une tradition pour l’au-delà.
Une histoire de cache-cache à travers les âges

Le plus fou dans cette histoire, c’est que ces objets, on les avait déjà trouvés une fois ! C’était en 1931. La cathédrale avait été inondée, et en nettoyant, crac, on tombe sur une crypte avec les tombes des rois et reines. Ils ont été exposés un temps, jusqu’à ce que la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939. Là, branle-bas de combat, on cache tout pour protéger ce patrimoine. Et ensuite… plus rien. Oubliés, ou du moins, introuvables. Jusqu’en décembre 2024, où ils ont été redécouverts dans ces mêmes cryptes. Une sacrée saga, quand on y pense ! C’est un peu un miracle qu’ils aient survécu à tout ça.
Selon la source : welovelithuania.com