C’est une nouvelle qui doit nous interpeller. En Arizona, près de cinq millions de personnes qui vivent dans la grande région de Phoenix ont reçu un avertissement très sérieux. Les autorités, comme le Service Météorologique National, leur demandent de faire très, très attention à la qualité de l’air. L’alerte a été lancée jeudi et elle est restée en place toute la journée de vendredi. On nous dit de limiter nos activités, et on va voir ensemble pourquoi c’est si important de les écouter.
Le coupable : l'ozone, un danger invisible pour nos poumons

Le grand problème ici, c’est un gaz qu’on ne voit pas, l’ozone. Quand il y en a trop dans l’air que l’on respire, il peut vraiment nous causer des soucis. L’Agence de protection de l’environnement américaine est très claire là-dessus. Respirer cet air peut irriter votre gorge, vous faire tousser, et même rendre une grande inspiration douloureuse. Pensez-y, c’est comme si vos voies respiratoires s’enflammaient… C’est ce qui peut se passer. Et le pire, c’est que ça peut aggraver des maladies que certains d’entre nous connaissent malheureusement bien, comme l’asthme, l’emphysème ou la bronchite chronique.
Qui sont les personnes qui doivent être les plus prudentes ?

Bon, soyons clairs, tout le monde peut ressentir les effets de cette pollution. Personne n’est vraiment à l’abri. Mais il y a des personnes qui doivent vraiment être doublement prudentes. L’avis des experts est formel là-dessus : les groupes les plus fragiles sont les enfants, tout simplement parce que leurs poumons sont encore en pleine croissance, les personnes âgées, et bien sûr, toute personne qui a déjà des problèmes pour respirer. Pour ces gens-là, les risques sont bien plus importants. Il ne faut vraiment pas prendre cette situation à la légère.
Quels sont les gestes simples pour se protéger ?

Alors, concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire ? Heureusement, les autorités nous donnent des conseils de bon sens. La première chose, et la plus importante, c’est de réduire les activités physiques, surtout quand on est dehors. Ce n’est pas le moment pour du grand jardinage ou une longue marche. Si vous devez absolument vous déplacer, essayez de privilégier les transports en commun, ou le covoiturage si c’est possible. Et autre chose, si vous avez des appareils qui marchent à l’essence, comme une tondeuse par exemple, on nous conseille d’attendre la fin de journée pour les utiliser. Des petits gestes qui, mis bout à bout, font la différence.
Mais d'où vient cette pollution qu'on ne voit même pas ?

On pourrait se demander d’où sort cet ozone. Ce n’est pas comme de la fumée qui sort directement d’une cheminée. En fait, c’est un peu plus compliqué. Un météorologue l’a bien expliqué : c’est le résultat d’une sorte de ‘recette’ chimique. Vous prenez la pollution qui vient des voitures, des usines, des centrales électriques, vous y ajoutez beaucoup de soleil et de chaleur… et voilà, ça fabrique de l’ozone. C’est la raison pour laquelle ce problème est souvent pire en été et dans les grandes villes, là où l’air stagne et où tous ces polluants s’accumulent.
Ce qu'il faut retenir de tout ça

Pour finir, le but n’est pas de faire peur, mais bien d’informer et de prévenir. Quand les autorités prennent la peine de lancer une alerte de ce genre, c’est qu’il y a une vraie raison derrière. L’air qu’on respire a un impact direct sur notre santé, et des professeurs en médecine le confirment : il y a des liens très clairs entre l’inhalation de ces polluants et des maladies graves, cardiaques ou respiratoires. L’alerte à Phoenix est peut-être finie, mais elle nous rappelle une chose essentielle : il faut écouter les recommandations et prendre soin de soi et des plus fragiles qui nous entourent. La prudence, c’est toujours la meilleure des politiques.
Selon la source : newsweek.com