Hollywood s’est trompé : 20 faits sur la véritable guerre des samouraïs

Le mot « samouraï » est dérivé du japonais « saburau », qui signifie « servir » Les samouraïs sont ceux qui servaient dans la suite des nobles. C’est pourquoi les guerriers japonais étaient également appelés « buke » ou « bushi »

Les samouraïs suivaient un code d’honneur appelé Bushido, qui se traduit par « la voie du guerrier » Le code chevaleresque des chevaliers occidentaux repose sur des concepts similaires. Les deux codes de conduite mettent l’accent sur l’éthique que le guerrier doit suivre, comme la loyauté, le courage et le respect.

Le katana avait une signification spirituelle pour les samouraïs, qui pensaient qu’il abritait leur âme et leur esprit. Les familles de sabreurs qualifiés fabriquaient ces sabres avec le plus grand soin, en utilisant des techniques complexes de pliage et de martelage de couches d’acier tamahagane de haute qualité pour produire à la fois de la force et de la beauté. Le katana était également apprécié pour ses qualités artistiques, avec des motifs uniques et un savoir-faire magistral qui en font encore aujourd’hui des objets de collection recherchés.

Les samouraïs portaient également des armures ornées qui avaient une fonction fonctionnelle et symbolisaient leur statut d’élite. Leurs kimonos aux jambes larges, ainsi que les vestes « hitatare » qui pouvaient être enlevées, leur donnaient une grande aisance de mouvement, tout comme le fait que la qualité de leur soie était un signe de leur prestige.

Les samouraïs représentaient une petite minorité de la population japonaise, de l’ordre de 6 à 8 % seulement. Les samouraïs étaient cependant plus qu’une simple caste militaire d’élite. Ils formaient une classe de personnes dont le rôle et le statut étaient bien définis.

Bien que les samouraïs soient japonais, il y a eu un petit nombre de samouraïs occidentaux au cours de l’histoire. L’un des samouraïs les plus célèbres est le marin anglais William Adams, qui devint un conseiller de confiance du shogun Tokugawa Ieyasu et changea son nom en Miura Anjin lorsqu’il s’installa au Japon. Yasuke était également un samouraï non japonais célèbre, connu pour être un guerrier très fort et redouté.

Les rônins étaient des samouraïs sans maître qui restaient en dehors de la structure sociale japonaise. Souvent devenus ronin à la suite du décès ou de la disgrâce de leur seigneur, ils étaient généralement considérés comme des parias par la société parce qu’ils étaient des « hommes errants » sans domicile fixe ni lieu d’allégeance. Le public ne les voyait pas d’un bon œil car ils étaient généralement censés honorer la mort de leur seigneur par le rituel du seppuku.

L’histoire des 47 ronin prouve que même des samouraïs sans maître peuvent faire preuve d’un grand sens de l’honneur. Le décès de leur chef leur laissait la possibilité de se faire seppuku, mais ils décidèrent de venger sa mort. Ils ont fait preuve de ruse et de bravoure et sont parvenus à vaincre l’armée de leur adversaire sans perdre un seul des leurs. La légende de leur loyauté et de leur bravoure a été perpétuée par plusieurs films et mangas.

Si les samouraïs sont généralement représentés avec un katana, ils utilisaient en réalité un large éventail d’armes en fonction des circonstances. Ils développaient également des tactiques de groupe de plus en plus complexes afin d’améliorer leur efficacité sur le champ de bataille. L’armement et les tactiques des samouraïs se sont également enrichis de lances, ainsi que de yumi pour combattre intelligemment.

La courbe des sabres de samouraïs s’est progressivement accentuée au fil du temps et de l’amélioration de leur conception. En effet, la courbe conférait à la lame un meilleur pouvoir de coupe et la rendait plus facile à dessiner. Le katana, un magnifique sabre courbé au tranchant incroyable, est le résultat final de cette évolution.

Les samouraïs sont connus pour leur coiffure en forme de nœud supérieur. Il y a deux raisons à cela : l’aspect pratique et l’esthétique. Il était très pratique de tirer les cheveux en arrière lors des combats. Cela permettait également au casque du samouraï de mieux tenir sur la tête.

Les samouraïs ont la particularité de porter deux sabres à la ceinture. Le premier est le katana, un sabre long, et l’autre est le wakizashi, un sabre plus court. Le katana était conçu pour les champs ouverts, mais le wakizashi était parfait pour des endroits tels que les forêts de bambous ou les couloirs des châteaux.

Les samouraïs faisaient partie d’une classe d’élite dont la société japonaise était très strictement hiérarchisée. Ils travaillaient pour les grands seigneurs féodaux ou « daimyos » et étaient à leur service Les daimyos étaient très puissants, mais ils avaient également juré de servir la dynastie du shogunat. Au sens politique et militaire du terme, c’est le shogun qui dirigeait le Japon.

Les mariages des samouraïs étaient normalement arrangés, souvent entre des familles de statut égal ou supérieur, afin de forger des alliances. Les guerriers samouraïs épousaient généralement des femmes de la lignée des samouraïs afin de maintenir leur distinction de classe. En revanche, les samouraïs de rang inférieur trouvaient parfois une épouse dans la classe roturière, ce qui leur permettait d’obtenir une dot importante.

Les samouraïs portaient un casque Kabuto, fait de métal, qui couvrait le front, le visage et le cou. Les samouraïs étaient également connus pour porter un masque Mempo. Ce masque était utilisé comme tactique de guerre psychologique pour intimider leurs ennemis. Le masque représentait souvent les démons Oni et les fantômes Yurei du folklore japonais, symboles d’êtres surnaturels puissants.

L’histoire des samouraïs est marquée par la présence de femmes guerrières, appelées « Onna-Bugeisha », qui ont combattu aux côtés des hommes. Elles s’entraînaient de la même manière et accomplissaient les mêmes rituels que leurs homologues masculins. Ces femmes adoptaient sans réserve le code des samouraïs. Elles étaient souvent chargées de protéger leur foyer, leur famille et leur honneur en temps de guerre.

Les Onna-bugeisha, les femmes samouraïs, maniaient fréquemment la Naginata. Lance à lame courbe, le Naginata était populaire en raison de sa légèreté. Les femmes la préféraient parce qu’elle était facile à manier pendant le combat.

L’impératrice Jingu est l’une des premières et des plus célèbres Onna-bugeisha (femmes guerrières) du Japon. Après la mort de son mari au combat, elle a mené une invasion réussie du territoire coréen, ne perdant qu’un seul soldat au combat. La légende prétend qu’elle a fait appel au pouvoir des kami, les dieux japonais, pour l’aider. Bien que cette histoire soit probablement un mythe, Jingu reste un symbole fort de la culture des samouraïs.

Les samouraïs étaient également des artistes et des intellectuels cultivés. De nombreux samouraïs de haut rang étaient des poètes accomplis, des mécènes et des collectionneurs de peintres et de sculpteurs. Les samouraïs, les nobles et les moines fréquentaient les salons littéraires et de nombreux samouraïs s’entraînaient au « kenbu » ou danse du sabre, un art martial qui a été transformé en une chorégraphie et qui est encore pratiqué aujourd’hui.

Hattori Hanzo est l’un des ninjas les plus connus de l’histoire du Japon. Il est célèbre pour avoir sauvé le shogun Tokugawa en le protégeant de nombreux ennemis. Hanzo a été largement récompensé et est devenu un ami proche du shogun.