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Le tempo s’accélère, et la scène internationale ressemble à une partie d’échecs où chaque pion est noirci par la poudre et la rancune. Moscou vient de lancer une nouvelle salve verbale, accusant Kiev de ne pas vouloir – et peut-être de ne jamais avoir voulu – un « règlement juste et durable » du conflit qui ravage l’Ukraine depuis plus de trois ans. Ces mots résonnent comme des gifles, brutales et calculées, plantant le décor d’une guerre diplomatique qui n’a plus d’issue simple. Derrière les salons luxueux de la diplomatie, c’est une bataille de récits qui se joue : qui veut vraiment la paix, qui courtise la guerre, qui manipule les foules… et qui, dans l’ombre, tire les ficelles ?

Cette accusation n’est pas anodine, pas plus qu’elle n’est improvisée. Elle s’inscrit dans une stratégie désormais rodée : déstabiliser, accuser, inverser les responsabilités, tout en se parant de l’image de celui qui tend la main. La Russie, engluée mais toujours debout, veut apparaître comme la victime d’une obstination ukrainienne alimentée par l’Occident. Kiev, elle, dénonce une énième mascarade russe. Au milieu, l’opinion mondiale se perd entre vérités tronquées, rumeurs amplifiées et communications taillées sur mesure.

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